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son « chemin de Damas » (comme il dit sans qu’on
sache
au juste quelle dose d’« humour » il met dans l’expression), c’est la
2
es socialistes font aux capitalistes européens ne
sauraient
l’atteindre. Au contraire, il a résolu la question sociale d’une faço
3
e et vers la richesse qui en est le fruit. On ne
saurait
mieux dire. Mais il faudrait en tirer des conséquences, alors que For
4
n’en pourrait citer un exemple individuel ? Nous
savons
assez en quel mépris l’homme d’affaires à l’américaine tient les chos
5
Ces êtres, d’une espèce de plus en plus rare, qui
savent
encore quelque chose de la vie profonde, qui voient encore des vérité
6
Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’on ne
sait
quelles forces occultes sans doute dangereuses, puisqu’elles les rend
7
ra pas son nom. … Or, la rigueur de la science ne
saurait
être surmontée, sinon par la rigueur au moins égale d’une pensée qui
8
tique a la même extension que l’humanité. On n’en
saurait
dire autant de notre raison. Les faits mystiques — qu’on les prenne e
9
iginale certes, mais à tel point que sa portée ne
saurait
déborder un petit cercle d’esprits aventureux et atteints jusque dans
10
e transcendance où s’abîmer, d’où renaître. Je ne
sais
pas aujourd’hui le livre « bien pensant » qui pose avec une pareille
11
ans quelle partie de notre vie. Voici ce que nous
savons
: les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre… — Être un ho
12
vraisemblable !) mais un normalien se devrait de
savoir
que l’œuvre missionnaire a consisté, dès le début, à combattre les fu
13
ela veut être l’Esprit de tout le monde ; et nous
savons
depuis Platon ce que la démocratie dont cet idéalisme n’est après tou
14
Esprit éternel qui cependant est né et dont on ne
saurait
prévoir les avatars. Tout cela, disons-le nettement, est d’une singul
15
r annoncer son morne triomphe : « Vous n’avez pas
su
conjurer la malédiction du monde moderne, clame-t-on de toutes parts
16
fin le règne de l’homme ! » Mais le chrétien, qui
sait
un peu ce qu’est ce monstre, se demande, songeant à l’Europe, s’il y
17
tié, s’arrondissaient autour des livres dont nous
savions
de grands morceaux avec notre cœur. On remuait un climat de poèmes, u
18
une définition nette de notre foi : il faut qu’on
sache
sans équivoque ce qu’est le protestantisme avant de pouvoir trancher
19
a dernière, Keyserling, il faut le reconnaître, a
su
, par trois fois, tenir en haleine une salle énorme en parlant avec sé
20
out ceci, à quoi nous ne pouvons qu’applaudir, ne
saurait
être pour nous qu’une « introduction » à l’ère spirituelle, une prépa
21
ecarré par le dieu de l’Amour. « Si vous désirez
savoir
comment cela s’applique à mon histoire, dit l’auteur dans sa préface,
22
les critiques ne le diront pas non plus ; mais je
sais
que c’est beaucoup leur demander. » Eh bien ! non, c’est au contraire
23
l soit difficile, quelquefois, me semble-t-il, de
savoir
exactement quelle foi on a. » Plus tard elle avoue franchement : « …
24
sur l’état d’âme d’un de ses héros, comme sans le
savoir
, il établit. En vérité, l’entrée de Blanche dans l’Église catholique
25
n goûtera les citations nombreuses que l’auteur a
su
introduire et commenter avec la discrétion et souvent l’ironie légère
26
nce. À part Sénancour, aucun de nos écrivains n’a
su
puiser dans le thème de la montagne une inspiration lyrique ou philos
27
i dire, nous quittons la littérature. « Celui qui
sait
respirer l’atmosphère de mon œuvre sait que c’est une atmosphère des
28
Celui qui sait respirer l’atmosphère de mon œuvre
sait
que c’est une atmosphère des hauteurs, que l’air y est vif. Il faut ê
29
de certains renoncements, que le regard spirituel
saurait
encore en déceler l’équivalent. Peut-être le goût du sport trahit-il
30
politique et religieuse suscitée par Kagawa. Nous
savions
que ce pasteur d’une petite paroisse presbytérienne était le chef du
31
d’une Europe dont il rejette la religion24. Nous
savions
aussi que ce leader social, cet économiste et cet évangéliste se doub
32
dans le monde des moineaux. Il se taisait, car il
savait
qu’il était inutile de dire quoi que ce soit à cet homme en colère. T
33
iennement le fait de la misère humaine, — cela ne
saurait
être sans fruits. 24. Ceux qui veulent assimiler christianisme et c
34
se limite par l’épithète valéryenne d’exquis. On
sait
quels « jugements » Gide s’attira naguère, dont la « saine rudesse »
35
éalité chrétienne à cette dernière catégorie. (On
sait
qu’il y a dans le monde moderne trois sortes de gens, les pécheurs, l
36
somme un plaidoyer pour André Gide. J’avoue qu’il
sait
dans un grand nombre de cas me convaincre ; et que, dans la plupart d
37
e a presque toujours raison de ses juges, mais il
sait
avoir raison comme en s’excusant. Il apporte les plus délicats scrupu
38
utres triompheraient, il met une sourdine. Car il
sait
que la modestie est la vertu de choix du classicisme. Et qu’il est le
39
dressa les lettres reproduites dans ce recueil en
savent
quelque chose, et le Père jésuite qui tenta de soutenir la controvers
40
émoin ? Étendons la signification de ce terme. On
sait
que protestant veut dire témoin (protestari), jamais Gide n’est plus
41
le qu’il ne le croyait. Mais la question reste de
savoir
si cette division interne, une fois reconnue, doit être acceptée ou s
42
Et, par là même, d’une étrange indiscrétion. Gide
saura-t
-il rester un maître pour cette jeunesse qui aimait sa ferveur, mais q
43
us avons surtout besoin qu’on nous montre… Je lui
sais
gré particulièrement d’éclairer cette vérité paradoxale, pour moi d’u
44
à ce point et les aurait ainsi fouillées ? Je ne
sais
; l’âme humaine, je pense, depuis qu’elle existe, n’a pas changé de n
45
uestion qu’elles posent, chrétiennement, c’est de
savoir
si nous les méritons encore. Comme le disait un homme d’esprit, plus
46
e nos contemporains, à un moralisme libéral. Nous
savons
ce qu’une telle vue a d’injuste, c’est-à-dire d’incomplet. Mais comme
47
être moraliste, tandis que Calvin l’orthodoxe ne
saurait
l’être sans renier le fondement de sa croyance34. Or nous voyons le m
48
es protestants, qu’un « protestant qui écrit » ne
saurait
être qu’en révolte contre la foi de ses pères. Le jeu consiste unique
49
La question serait tranchée, en effet, si nous ne
savions
rien des circonstances dans lesquelles Goethe évoluait. Un grand crit
50
pourvue d’orgueil vis-à-vis du Seigneur ? L’on ne
saurait
ici exagérer la responsabilité qui incombe aux « chrétiens » eux-même
51
nnuyeux quand ils s’y mettent que ma vivacité n’y
saurait
tenir. Rien que des gens d’esprit médiocre, qui n’ont eu de pensée ra
52
caractérise les chrétiens, affirmons que nous ne
savons
presque rien de Dieu, ou plutôt qu’il est vain de chercher à en savoi
53
e Dieu, ou plutôt qu’il est vain de chercher à en
savoir
plus que ce que la nature visible nous en révèle. Cette attitude s’ac
54
de la religion eurent beau jeu d’exploiter, on le
sait
. Mais, comme l’établit fort justement Curtius « le Goethe païen et ri
55
s’il ne peut être un argument pour nul parti, ne
saurait
, pour les mêmes raisons, servir d’objet à notre jugement. Bien plutôt
56
font « la révolution nécessaire ». Certes, on ne
saurait
demander à un recueil d’essais réunis après coup de fournir une doctr
57
accorde à leur activité une importance qu’elle ne
saurait
avoir et lui fait par suite des reproches démesurés. Certes40. Mais d
58
ormule), l’homme au singulier des philosophes, on
sait
ce qu’en vaut l’aune : ce n’est qu’une extension orgueilleuse et déme
59
. Et je demande maintenant aux chrétiens s’ils le
savent
eux-mêmes ; s’ils prouvent qu’ils le savent. S’ils n’ont pas trop sou
60
ls le savent eux-mêmes ; s’ils prouvent qu’ils le
savent
. S’ils n’ont pas trop souvent cherché auprès de philosophes secrèteme
61
rité de nos contemporains ne croit pas en Dieu et
sait
qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le besoin d’o
62
n inattendue. Reprenant le mot de Goethe, sans le
savoir
, ils nous enseignent que la loi seule nous conduit à la liberté. Adhé
63
ssi bien la question revient-elle en définitive à
savoir
si la foi des marxistes et des racistes est vraie. Sur quoi se fonde-
64
es hommes créés par Dieu, et qui, eux, croient et
savent
qu’ils ont été créés par Dieu. » Cette petite histoire ne s’applique
65
mps que de contester leur croyance. Ces hommes-là
savent
au moins ce qui les mène et poussent le monde dans la direction où il
66
pu faire naître dans l’esprit de quelques-uns. Je
sais
que le bon ton, dans certains milieux bien-pensants, veut qu’on dénon
67
l’excès ? Ce n’est pas cela qu’il nous importe de
savoir
. Si j’ai simplifié le tableau, c’est que je veux maintenant dégager l
68
emagne, à propos de Spengler par exemple, dont on
sait
l’influence qu’il exerça sur les prodromes de l’hitlérisme.) Les risq
69
es, illustrée par Husserl et Martin Heidegger. On
sait
que la coutume de ces philosophes est de fonder leurs analyses sur de
70
parfois même le pardon des offenses (« car ils ne
savent
ce qu’ils font — nous seuls savons ce qu’ils font »). On parle aussi
71
(« car ils ne savent ce qu’ils font — nous seuls
savons
ce qu’ils font »). On parle aussi de l’« amour de ses ennemis » et l’
72
e ; mais, jusqu’ici, peu l’ont suivie, en France.
Sachons
gré à M. Gabriel Marcel de nous donner l’exemple d’une « présence » e
73
une disponibilité paradoxale : « parce que l’âme
sait
qu’elle n’est pas à elle-même, et que le seul usage entièrement légit
74
santeries, il avait sa légende d’« original ». On
savait
aussi qu’il était le meilleur écrivain de son pays. Sa première œuvre
75
sprit, dit Kierkegaard, c’est la puissance que le
savoir
d’un homme exerce sur sa vie.52 » Ce n’est pas le savoir ; ce n’est p
76
d’un homme exerce sur sa vie.52 » Ce n’est pas le
savoir
; ce n’est pas la puissance, mais la puissance du savoir en exercice.
77
; ce n’est pas la puissance, mais la puissance du
savoir
en exercice. Il y a bien de la différence. Le savoir autonome, ou la
78
oir en exercice. Il y a bien de la différence. Le
savoir
autonome, ou la puissance, font décorer celui qui les détient, mais l
79
elui qui les détient, mais l’exercice effectif du
savoir
peut fort bien le conduire à la ruine ou peut-être même au martyre. N
80
ire qu’il a calculé la dépense ? Il faudrait bien
savoir
de quoi l’on parle, et ce n’est peut-être possible que si l’on sait b
81
le matérialisme au nom des biens qu’ils n’ont pas
su
défendre ni davantage sacrifier. Ils affirment trop tardivement que «
82
u bien tu vois que la question brûlante, c’est de
savoir
si toi, tu es chrétien, ou bien tu vitupères les sans-Dieu de Russie.
83
u bien tu vitupères les sans-Dieu de Russie. Mais
sais
-tu bien de quoi tu souffres ? De ton péché ou de celui des autres ? C
84
distingue. Suprême humilité du solitaire ! Il ne
saurait
se comparer qu’à la vocation qu’il reçoit. Où l’orgueil trouverait-il
85
ion d’être une foule et que personne peut-être ne
saurait
dire qui l’avait fait ou qui avait commencé, celles-là l’auraient eu,
86
r sera d’en revoir l’origine. » Seul, Kierkegaard
sait
nous la désigner, dans le refus de cette « catégorie du solitaire »,
87
s des romantiques. Je suis sujet, mais il reste à
savoir
d’où vient ce je, comment il peut agir. S’agit-il d’un impérialisme d
88
ntenant, tu vas témoigner de la puissance que ton
savoir
exerce sur ta vie. Tu te croyais un moi : témoigne que tu n’es pas fo
89
be du « héros », dernière insulte62. Il s’agit de
savoir
maintenant au nom de quoi tu agiras, si tu agis. Un « moi pur », son
90
’homme le plus réel, le plus présent. Parce qu’il
sait
qu’il existe un « ailleurs », et que l’éternité vient à lui, il peut
91
illau, le ministre, l’incarnation de leur nation,
saura
leur dire le mot de ce destin. « Nous avons perdu la guerre, Bell, et
92
e, c’est l’œuvre d’un blanc. Les blancs seuls ont
su
créer des empires solides, des valeurs morales stables, de la fidélit
93
morales stables, de la fidélité. Les blancs seuls
savent
tenir une parole, se sacrifier à une cause désespérée, tenir le coup,
94
fait mesurer la déchéance d’une race qui n’a pas
su
se garder pure. Alors ? Serait-ce bientôt l’heure de l’Allemagne ? On
95
e femme n’apparaît dans tout le roman. 64. Je ne
sais
quel sort le Troisième Reich a réservé à ce livre, qui parut au momen
96
s tirés des papiers posthumes de Nietzsche. On ne
saurait
surestimer l’importance de ces écrits demeurés longtemps inédits, et
97
zsche ne seraient guère que le commentaire. Je ne
sais
ce qu’il faut penser d’une allégation qui paraît à première vue aussi
98
etzsche dans les écrits qu’il fit paraître. On ne
saurait
trop recommander la lecture de ce recueil aux esprits suffisamment ar
99
peut être vraiment dangereux pour un chrétien qui
sait
en qui il croit. Et pour les autres, qu’importe qu’ils perdent à cett
100
l ressemble fort au croyant, — toutefois, sans le
savoir
, c’est là le point. Les hommes sont le plus superstitieux quand ils
101
mais rencontré Dieu en Christ ; pas plus qu’on ne
saurait
rencontrer la justice ; pas plus que la jeune fille n’avait rencontré
102
leur mort, pour leur donner la vie. Il s’agit de
savoir
si la nature actuelle de l’homme est bonne ou mauvaise. La foi nous m
103
sur un autre plan, dans le communisme russe ? On
sait
que ce régime s’est établi au nom de la Science, qui est son Dieu. On
104
établi au nom de la Science, qui est son Dieu. On
sait
aussi qu’il n’a pas hésité à condamner la théorie d’Einstein parce qu
105
méconnaître : on prétend, sans l’avoir jamais lu,
savoir
qui il fut, qui il est. Certains ont parcouru les Propos de table, pr
106
toutes ses chances, non sans ironie toutefois, et
sait
enfin conférer à son choix la force et la simplicité d’une constatati
107
é par le style, par le ton de l’ouvrage. (Nous ne
savons
que trop bien, nous modernes, séparer le fond de la forme ; admirer l
108
nt il pouvait, en l’occurrence, l’accabler. On ne
saurait
souligner trop fortement ce trait : c’est encore en théologien, en do
109
’objection parfaitement anachronique, mais que je
sais
inévitable, qui consiste à affirmer que Luther est « déterministe ».
110
mmobile, c’est l’image même de la mort. L. — Que
savons
-nous de l’éternité ? Les philosophes et la raison ne peuvent l’imagin
111
Dieu qui nous prédestina ! Quand le croyant, qui
sait
que Dieu a tout prévu éternellement, adresse à Dieu, au nom de sa pro
112
paradoxe luthérien et du paradoxe nietzschéen ne
saurait
être ramenée à quelque influence inconsciente, encore bien moins à un
113
ient une vision passionnée de leur but et qui ont
su
plier les circonstances à leur dessein. Dans un certain sens, nous di
114
e. Dans la petite congrégation, on se connaît, on
sait
à quels hommes et à quels problèmes publics on a affaire. Si l’on se
115
! Si les Églises sont fidèles à leur chef, elles
savent
qu’il règne et crée pour ceux qui croient la possibilité de faire ce
116
ique — qu’il fut fondé par des seceders.) Et l’on
sait
que les réformés de France, au xvie siècle, préconisèrent une organi
117
de fait la seule Internationale en formation. On
sait
assez que les Internationales idéologiques et politiques se sont dési
118
ue qui soit tentant pour le tiers-monde. Quant à
savoir
si le tiers-monde sera tenté, et tirera de sa libération les conclusi
119
rs, on n’y voit pas mieux les régions qu’on n’y a
su
voir venir les guerres mondiales, la théorie de la relativité, le sta
120
e, ni le dévouement rituel d’une aristocratie qui
sait
ce qu’elle se doit. Plus grave encore, cette civilisation ne peut pro
121
ôt ridicule après coup. Tout le monde aujourd’hui
sait
ou pourrait savoir ce que je découvrais et croyais révéler : les ress
122
coup. Tout le monde aujourd’hui sait ou pourrait
savoir
ce que je découvrais et croyais révéler : les ressources limitées, le
123
eront jamais. « Pas de vent favorable pour qui ne
sait
pas où il va », disait Sénèque. Mais pour celui qui sait, tout est po
124
s où il va », disait Sénèque. Mais pour celui qui
sait
, tout est possible tant qu’un vent souffle, même contraire. Tirer des
125
tats-nations tout est joué, tout est perdu. On le
sait
dans les hautes sphères du Pouvoir. Chacun, pour se sauver en tant qu