1 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
1 cide, avec une sorte d’acharnement, comme seul il sait l’être aujourd’hui sans que cela nuise en rien à un don de sympathie
2 rceaux attestent la délicatesse, mais parce qu’il sait y trouver les seuls motifs réels d’exaltation. 1. Le Dépaysement o
2 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
3 ond noir et portant, en cœur noir, la nouvelle… «  Savez -vous qu’on nous a pris les deux tiers de notre pays ?… Non, non, jama
4 le, rient et s’enivrent comme plus un Européen ne sait le faire, et dansent à tout propos de folles « czardas » qui devienne
3 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
5 oses. Le regard « réaliste » de Hildur Dixelius a su voir dans la « vie courante » de ses héros des drames singuliers, de
6 ystère inquiétant se révèle aux yeux de celui qui sait voir parce que, mieux que d’autres, il sait aimer. Et sur ce monde, q
7 i qui sait voir parce que, mieux que d’autres, il sait aimer. Et sur ce monde, qu’il est, sur ces vies douloureuses, banales
4 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
8 isme, l’Italie et l’Allemagne ayant, comme chacun sait , déclaré une guerre sans merci à toutes les formes d’intelligence réf
9 ersion de ses efforts. Comme, d’autre part, on ne saurait admettre que seules les personnes fortunées aient quelque chose à dir
10 s’agit encore d’écrire, mais dans un style qui ne saurait être celui du poète ou du philosophe, par exemple. Ce qui ne va pas s
11 s tout cela. Mais il faudrait d’abord que cela se sache  ! d. « Condition de l’écrivain (I) », Journal de Genève, Genève, n°
5 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
12 me en politique. Rien n’est plus important que de savoir la qualité, et la nature, des rêves qui mènent le monde, à un moment
13 in rend à notre littérature un service dont on ne saurait exagérer l’importance. Je n’hésite pas à affirmer que cette thèse fer
14 its d’une lucidité puissante, voire téméraire. On saura gré, d’ailleurs, à M. Albert Béguin, d’avoir su marquer avec tant de
15 aura gré, d’ailleurs, à M. Albert Béguin, d’avoir su marquer avec tant de justesse le point précis où l’entreprise titanes
6 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Veille d’élection présidentielle (14 novembre 1940)
16 ourrait le dire avec certitude, pas plus qu’on ne saurait prévoir l’issue de la campagne. Ce qui rend cette dernière si « excit
17 écision du 5 novembre. Ce jour-là, les Américains sauront ce qu’ils pensent en tant que nation. Ils auront cessé de parier. Si
7 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
18 n se sent responsable de ses réactions. Lorsqu’on sait que l’on sera pris au sérieux, on dit moins de bêtises, on se contrôl
19 o, des sermons, des mandements et des manifestes. Sait -on assez que les Américains sont très conscients et très jaloux de la
20 très jaloux de la qualité de leur esprit public ? Sait -on assez de quelle passion profonde se charge ici le terme de démocra
8 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
21 de la démocratie américaine. Il est important de savoir que les grandes cérémonies civiques et politiques de ce pays, aussi i
9 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
22 une autre plus loin, et plusieurs en écho. Je ne savais plus, après six ans de New York, qu’il y a des cloches qui sonnent le
10 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)
23 vous êtes, jusqu’ici, engagés dans rien que l’on sache . Quand vous y serez, il sera temps de voir si la prudence, ou au cont
24 on avis, de commencer l’Europe par le toit. Je ne sais pourquoi, ni ce qu’il veut dire exactement, mais cave ou toit, chacun
11 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Troisième lettre aux députés européens : L’orgueil de l’Europe (17 août 1950)
25 oir de ses yeux. Et plusieurs d’entre vous, je le sais , s’en affligent. (On peut penser que ce n’est pas suffisant.) Aujourd
26 t la grandeur d’une liberté nouvelle. Que vous le sachiez ou non, vous êtes les députés d’Athènes, de Rome et de Jérusalem. Les
27 isation que rien ne s’offre à remplacer, et qui a su remplacer toutes les autres. D’où vient, Messieurs, que ce cap de l’A
28 retransmis de Salzbourg. Voilà ce que l’Europe a su faire. Toute la musique est née du contrepoint de l’Europe. Vous êtes
29 e, ou qui peut-être vous écrase. En vérité, je ne sais comment j’ose vous parler, si ce n’est par angoisse et en dernier rec
12 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Quatrième lettre aux députés européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)
30  : étatiser les industries ; un seul pays qui ait su le faire : la Grande-Bretagne ; et ce pays n’est pas européen. En eff
31 ue politique et nos intérêts économiques »… Je ne sais ce que les Hindous, les Boers, les Canadiens français et même les Irl
32 en, en fait, car selon sa brochure, ce minimum ne saurait être envisagé que s’il n’affecte pas les intérêts anglais, et que si
33  : qu’une Assemblée sans majorité travailliste ne saurait être tolérable que dans la mesure où elle reste impuissante — d’où le
34 mais c’était il y a trois-cents ans. Personne ne sait très bien, en somme. On essaie de nous dire que l’opinion y tient. Qu
13 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Cinquième lettre aux députés européens : « Méritez votre nom ! » (19-20 août 1950)
35 que « l’Europe sera socialiste ou ne sera pas », savent très bien qu’à ce prix elle ne sera pas. Voilà l’ennemi, et non point
36 L’Opinion, par exemple, n’est pas mûre, et chacun sait qu’on ne peut rien faire sans elle. » C’est qu’ils se prennent pour l
37 à renforcer le sentiment d’une solidarité qui ne saurait nuire à « l’avènement d’une union plus intime entre ses membres ». Le
38 polémique européenne, que nulle autre méthode ne saurait provoquer. La condition à la fois nécessaire et suffisante d’une tell
39 urope divisée, devant toutes les menaces que vous savez  : un régime social déficient, le chômage étendu, la ruine à bref déla
40 é qui les dicte. Je ne vous écrirais pas si je ne savais très bien qu’une partie d’entre vous m’approuve, et qu’une autre ne d
14 1953, Journal de Genève, articles (1926–1982). Aller et retour (21 mai 1953)
41 ence autonome dans notre monde du xxe siècle. On sait l’histoire de cette union. En 1787, les treize États qui venaient de
15 1956, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Oserons-nous encore… » (6 novembre 1956)
42 iens ridicules. Mettons fin à cette comédie. Nous savons désormais que les Russes, dès qu’ils le peuvent, utilisent les négoci
16 1958, Journal de Genève, articles (1926–1982). Hommage à Pasternak (31 octobre 1958)
43 rivain russe reçoive le prix Nobel, tout le monde sait aussitôt qu’il se passe quelque chose, qu’il s’agit d’un talent et d’
44 alent et d’un homme. Ses confrères communistes le savent aussi — et le font bien voir… Hommage au prix Nobel. Et pitié pour le
45 C’est une immense joie, mais un peu solitaire ! » sachons qu’il s’agit moins de lâcheté, dans son cas, que de patriotisme au se
17 1963, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Le Dieu immanent, qui s’annonce à leur cœur » (9-10 novembre 1963)
46 nt commun, « fondement de l’être dans le monde, à savoir Dieu ». Ces derniers mots sont d’Ernest Ansermet, dans le grand livre
47 e notre existence dans le monde », la question de savoir s’il existe, au sens courant et plat du terme, se trouve d’emblée vid
48 n occidentale » (p. 209). Je suis bien placé pour savoir les résistances que ce point de vue provoque dans l’intelligentsia pl
18 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Denis de Rougemont et l’objection de conscience (30 juin 1969)
49 ature » et des entreprises dont beaucoup d’autres sauraient prendre soin tout aussi bien ou parfois mieux que nous. En tout cas,
50 rait pas lieu de se faire tuer pour si peu que de savoir qui administrerait une société préalablement amputée de son idéal, j’
19 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Non, notre civilisation n’est pas mortelle ! » (30-31 août 1969)
51 Ernst… Et la culture, qu’est-ce que c’est ? Je ne sais pas très bien ce que l’on entend par culture bourgeoise, parce que la
52 mutation tant physique que spirituelle ? Je n’en sais rien. Je sais vers quoi je voudrais qu’on aille. Le progrès est l’aug
53 physique que spirituelle ? Je n’en sais rien. Je sais vers quoi je voudrais qu’on aille. Le progrès est l’augmentation des
54 léry a écrit : « Nous autres, civilisations, nous savons aujourd’hui que nous sommes mortelles. » C’est doublement inexact : e
20 1973, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Denis de Rougemont, l’amour et l’Europe » (3-4 mars 1973)
55 Je sais bien — mais je suis presque le seul à le savoir — que j’ai aussi écrit un roman, et des poèmes, qui peut-être, un jou
21 1980, Journal de Genève, articles (1926–1982). Les journalistes sportifs ? On dirait qu’ils aiment les tyrans (31 mai-1er juin 1980)
56 ler tout en exprimant clairement leurs raisons, à savoir qu’elles ne voulaient pas servir la publicité d’un régime scandaleux,
57 le régime soviétique continue à faire ce que l’on sait . D’autant que le gouvernement russe a largement diffusé une brochure,
22 1982, Journal de Genève, articles (1926–1982). Mes amis et Nerval (9 octobre 1982)
58 s Nerval : je m’étais aperçu à ma honte que je ne savais plus par cœur les sonnets des Chimères : c’est réparé. ag. « Mes am