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icacité réelle. Toute définition de mot, qu’on le
sache
ou non, suppose et définit une attitude générale, une certaine concep
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paraîtrait paradoxal qu’à ceux qui n’auraient pas
su
distinguer la vraie violence de la brutalité, du simple fait qu’elles
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ce. Que ceux qui pensent qu’il est déjà trop tard
sachent
qu’ils sont par là même les premiers à rendre le tyran fatal. 1. C
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Comment
savoir
à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre
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Quelques remarques sur la méthode) Le désir de
savoir
à quoi pense le voisin trahit sans doute, à l’origine, une crainte ob
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de la recherche la plus abstraite, de la soif de
savoir
la plus purement spéculative, l’un au moins de ces intérêts fondament
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» — À rien, dit-elle. Naturellement… ⁂ Essayer de
savoir
à quoi ils pensent, c’est se mettre en mesure d’agir sur eux. (Pour e
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une classe sociale, d’une région à une autre. Que
savons
-nous des résonances qu’éveillent dans « le peuple » les grands mots d
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ns l’esprit populaire des harmoniques que nous ne
savons
plus prévoir. » L’auteur ne croyait pas si bien dire : en recevant l
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la vraie nature de leurs soucis, mieux qu’ils ne
sauraient
le dire, justement. Quelquefois, il suffit d’une chance, d’une bizarr
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icité de la relation d’un entretien. Mais cela ne
saurait
satisfaire entièrement au dessein qui est celui de notre rubrique : p
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l’incohérence et le Scylla du trop prévu, il faut
savoir
naviguer dans le « courant » c’est-à-dire se maintenir au niveau des
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fait qu’y rêvasser machinalement. b. « Comment
savoir
à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) », Les Nouveau
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git là que du catalogue d’une seule maison, on ne
saurait
tirer de ces chiffres aucune conclusion définitive sur le pourcentage
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rès supérieure à celle du livre français. Reste à
savoir
si cet énorme effort de propagande aboutit réellement ; s’il satisfai
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e, on renonce à résumer son jeu ; sans doute n’en
sait
-elle plus elle-même les règles. Patriote, elle exporte ses capitaux.
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nduisent à rêver d’un fascisme. Mais il s’agit de
savoir
si la France, réellement, saura retrouver l’usage concret et positif
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ais il s’agit de savoir si la France, réellement,
saura
retrouver l’usage concret et positif des libertés qu’elle s’est conqu
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es libertés qu’elle s’est conquises. Il s’agit de
savoir
si le désordre va devenir la seule expression de nos libertés dégénér
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: — la liberté fait-elle plus peur qu’envie ? Ne
sait
-on plus en voir que les revers ? Ou prendrons-nous enfin conscience d
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les efforts de la propagande pour restaurer je ne
sais
quel hypothétique et préhistorique germanisme sont destinés — plus ou
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vous ne rêvez que révolutions et émeutes. Vous ne
savez
pas ce que c’est. Nous en avons eu assez chez nous. Maintenant nous v
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tour d’eux, comme s’ils ne sentaient pas ce je ne
sais
quoi dans l’atmosphère qui faisait que toutes les descriptions « obje
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était fatal, et que c’est très dangereux. Reste à
savoir
pourquoi cela s’est réalisé. Car on ne nous parle jamais que du comme
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n, donc vers une religion, que les dictateurs ont
su
répondre. Tout le reste est littérature, bavardage de théoriciens, ou
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est encore inconscient. Toute la question est de
savoir
si nous saurons mettre à profit pour le résoudre le délai que nous ac
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s’en approche, naturellement. Je lui dis : « Tu
sais
que je te l’ai défendu, tu vas te brûler. — Non, dit-il, ça ne brûle
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t dire : j’ai envie de toucher le feu bien que je
sache
qu’il brûle. Cette contradiction insurmontable se résout pratiquement