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et au-delà, jusqu’à saint Paul, tous ceux qui ont
su
et connu ce que nous avons à peu près oublié : que l’homme n’est pas
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port établi entre Dieu et l’homme, que l’homme le
sache
ou non, l’accepte ou non ; et par là même caractère essentiellement p
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un phénomène dont Claudel, Max Jacob et Ramuz ont
su
voir et dire l’importance, et dont je me contenterai de signaler ici
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otre amour pour Jésus-Christ — amour dont il nous
sait
tout incapables par nous-mêmes — mais sur l’amour de Dieu pour nous.
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ssance » — il se laisse juger par le texte. On ne
saurait
imaginer rien de plus opposé au trop fameux « libre examen » dont les
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ne thèse. Mais il n’est pas moins vrai que Calvin
sut
parler un langage d’une verdeur assez peu sorbonnique. Max Dominicé n
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quentes et les plus irréfutables d’un penseur qui
sut
devancer tous les problèmes de notre siècle. Le ton s’y élève à la ha
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la littérature kierkegaardienne en France. On ne
saurait
trop insister sur l’utilité de ce livre. Il rendra vaines, désormais,
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qui n’est pas simple chez Kierkegaard. Mais il a
su
le décrire clairement et fidèlement, sans pédantisme et sans littérat
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néral de toutes les rencontres prévues. Ce que je
savais
du Mouvement m’avait fait espérer, secrètement, autre chose, peut-êtr
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et le « partage » (sharing) des grâces reçues, il
sait
qu’on ne peut être chrétien que totalement, personnellement, activeme
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éel d’exhibitionnisme, les membres des Groupes ne
sauraient
le nier. Mais qu’il y ait là aussi le moyen de faire tomber les barri
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cœur. Le regard « réaliste » de Hildur Dixetius a
su
voir dans la vie quotidienne des drames singuliers, de bizarres et pr
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ystère inquiétant se révèle aux yeux de celui qui
sait
voir, parce que, mieux que d’autres, il sait aimer. Et sur ce monde t
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qui sait voir, parce que, mieux que d’autres, il
sait
aimer. Et sur ce monde tel qu’il est, sur ces vies douloureuses, bana
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général, plutôt que de la foi. Ceci dit, l’on ne
saurait
assez louer la science et les scrupules historiques de Viénot. La rés
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n titre qui compte, et dont la pensée protestante
saura
mesurer la valeur. ⁂ Qu’est-ce que la foi ? demandait Kierkegaard dan
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Sa sanctification ne doit pas le conduire à je ne
sais
quelle « spiritualisation » tout illusoire ou évasive. Elle consiste
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e. En quelques chapitres très simples, Thurneysen
sait
atteindre au cœur d’une œuvre entre toutes complexe. C’est que, plus
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L’Esprit de Dostoïevski, le professeur de Bâle a
su
l’envisager dans une perspective chrétienne, hors de laquelle cette œ
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endre par le protestantisme de Dostoïevski. Je ne
saurais
mieux répondre qu’en renvoyant au livre de M. Thurneysen. La concepti
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tte espèce est plus nombreuse qu’on ne pense. Que
sait
-on de Calvin dans notre grand public, sinon qu’il avait les joues cre
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? N’est-ce pas assez pour juger son système ? Ne
sait
-on pas que les gros hommes sont toujours les plus populaires ? Commen
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l’Église. Ils sont avant tout des témoins. On ne
saurait
trop insister sur cette distinction fondamentale pour toute la pensée
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éologie, fût-elle la plus orthodoxe. Barth, on le
sait
, ne se lasse pas de comparer le rôle de ces témoins théologiques au J
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lonnant ont passé dans l’attaque de Calvin : il a
su
prendre à l’adversaire ses meilleures armes. Au sujet de ce style, do
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tribue à renforcer un préjugé dont le bénéfice ne
saurait
être pour la foi. La mystique, nous dit-il, en effet, c’est « la rech
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examen critique dont le cadre de ma chronique ne
saurait
supporter même l’esquisse. Mais le sous-titre de cette œuvre nous eng
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rigides par le recours à une piété plus libre. On
sait
que pour l’école de Barth, tout au contraire, le rôle de la théologie
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souvent des conclusions théologiques que Barth ne
saurait
renier. Cette convergence paradoxale et imprévue n’est-elle pas comme
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r ailleurs, à l’étayer par une philosophie qui ne
saurait
plus être la nôtre : j’entends le criticisme à peine critiqué. Le con
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n autre Emmanuel — Kant en l’espèce ? M. Monod ne
saurait
m’en vouloir de lui retourner une boutade qui porte évidemment sa mar
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Luther contre Érasme (19 juin 1937)n Que
sait
-on de Luther en France ? Qu’il rompu l’unité de l’Église. Mais dans q
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ut ce qui nous est accessible d’une œuvre dont on
sait
pourtant qu’elle a changé plus qu’aucune autre les destinées de l’Occ
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toutes ses chances, non sans ironie toutefois, et
sait
enfin conférer à son choix la force et la simplicité d’une constatati
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par le style, par le ton de l’ouvrage. Mais on ne
saurait
réduire le Traité du serf arbitre à la querelle avec Érasme, qui lui
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cceptation simultanée de ses deux termes. Et l’on
sait
que Nietzsche lui-même aboutit à un paradoxe tout semblable à celui d
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irer de la vie. Mais ne serait-ce pas que l’on ne
sait
plus créer de la vie ? On s’efforce de la décrire, ou pis encore, de
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ise les romanciers du xxe siècle. Selma Lagerlöf
sait
encore que l’origine de tout l’art du récit, c’est la légende. Une at
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i, c’est le parti romanesque que Selma Lagerlöf a
su
tirer du mythe. Et c’est aussi la profusion géniale des inventions co
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ie, qu’il épousera envers et contre tous. Elle ne
sait
ni lire ni écrire. On peut surprendre, dans cette scène étonnante, l’
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courtois est directement issu du catharisme. Vous
savez
que l’hérésie cathare, que la croisade contre les albigeois réprima s
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osant une théorie aussi originale. D’ailleurs, on
sait
que les troubadours n’allaient que chez les seigneurs cathares, fort
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és agréables assez difficiles à concilier. Je le
sais
, je suis très exigeant. Pour moi, le mariage devrait être une institu
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de à comprendre la cause de leur désarroi, qu’ils
savent
mieux maintenant comment ils pourraient se rapprocher. Si j’aide des
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ami très cher et un grand écrivain. À ce propos,
savez
-vous où Ionesco a trouvé le sujet de son Rhinocéros ? Dans mon Journ
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t Le xxe siècle a vu la civilisation — qui ne
saurait
être que la nôtre, quand on en parle au singulier — étendre à toute l
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hrase célèbre : Nous autres civilisations, nous
savons
maintenant que nous sommes mortelles. Et il ajoutait : Elam, Niniv
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journaux. L’écho de cette page fut immense et je
sais
peu de phrases plus fréquemment citées que celle qui annonce en somme
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ur, et je n’ai vu qu’abandon et que solitude… Qui
sait
si sur les rivages de la Seine, de la Tamise ou du Zuydersee… qui sai
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es de la Seine, de la Tamise ou du Zuydersee… qui
sait
si un voyageur comme moi ne s’assiéra pas un jour sur de muettes ruin
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t des cœurs, telle que l’a décrite Novalis : nous
savons
aujourd’hui qu’il n’en fut rien, et que les conflits qui déchirèrent
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nôtre. Elles se trompaient, mais cette erreur ne
saurait
plus être commise, à présent que la terre entière est explorée dans s
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ue nous ne dominons plus politiquement, mais nous
savons
aussi que toutes les villes nouvelles en Asie et en Afrique imitent n
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yndicats, et même parfois nos dictatures. Et nous
savons
que ce mouvement d’imitation s’opère à sens unique et n’est plus réve
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fait, Valéry ne pourrait pas le dire, car il n’en
saurait
rien. » Et il propose de corriger comme suit le passage que j’ai cité
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i une civilisation déterminée. Et les autres n’en
savaient
rien. Mais ce fut plus souvent l’agression d’une civilisation rivale,
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erselle et les nationalismes qui en vivent. On ne
saurait
imaginer complexe de forces spirituelles, morales et matérielles plus
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3. Le texte est précédé du chapeau suivant : « On
sait
quel Européen convaincu et militant est Denis de Rougemont. L’auteur
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la première réaction. Voici l’autre réaction : «
Savez
-vous que votre livre a transformé ma vie ! »… Cette idée d’avoir tran
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art qui demande certains sacrifices. Tout artiste
sait
parfaitement que quand il commence une œuvre, que ce soit un tableau,
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t très joyeusement et consciemment parce que l’on
sait
que c’est la condition de réussite de quelque chose de durable. Si je
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que l’âme sort par la bouche et va voleter on ne
sait
pas très bien où. Je me dis que l’éternité, l’immortalité, c’est quel
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ne donne pas Dieu comme quelque chose dont chacun
sait
de quoi il s’agit, mais que j’insiste pour indiquer que nous nous tro
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ou la non-existence de Dieu étant donné que nous
savons
la place infime que nous tenons dans l’univers. Je fais quelquefois c
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aucun moyen d’en prendre connaissance. Elle peut
savoir
à peu près qu’elle fait partie d’un organe, mais elle ne peut pas sav
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le fait partie d’un organe, mais elle ne peut pas
savoir
que cet organe fait partie d’un corps. Elle peut donc parfaitement ni
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rre Lhoste, et précédés du chapeau suivant : « On
sait
quel ardent Européen est Denis de Rougemont. Dans son dernier livre,
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s de ses rives, mais que le Rhône les unit, allez
savoir
pourquoi ! De même, les Pyrénées séparent l’Espagne de la France, voi
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qui ont éduqué notre vision du réel, que nous le
sachions
ou non, que nous soyons « cultivés » ou non. Toutes les grandes école
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e la Rhénanie, du Languedoc et de la Castille. On
sait
le rôle merveilleusement fécondant de petites villes comme Tubingue,