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comme aussi de son apparente obscurité1. Il faut
savoir
être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce qui pe
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ir être secret pour penser avec autorité. Il faut
savoir
taire ce qui permettrait aux indiscrets de comprendre intellectuellem
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éduise et qui les domestique. Une pensée neuve ne
saurait
être comprise à moins d’être recréée dans sa forme — ce dont certaine
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cablante simplicité. Me tromperais-je ? Ai-je mal
su
lire tant de brillants essais sur le monde actuel et futur ? Est-ce l
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que d’avoir cru distinguer dans ces œuvres je ne
sais
quelle complaisance qui les faisait éviter d’instinct tout point de v
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onvenables. Nous rechercherons désormais ceux qui
savent
dévisager notre condition la plus nue. « Alors on voit paraître le gr
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eur de ce peuple ramuzien, qui se meut dans je ne
sais
quelle lourdeur « originale » et unanime, en communion avec les éléme
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ans comique, loué « cet artiste raffiné » d’avoir
su
« se ravaler au niveau des simples. » Non, Ramuz ne descend pas au pe
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rement créé, entièrement « autorisé ». Art, on le
sait
, avant tout visuel, qui rend les choses à l’état naissant, rugueux, d
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le tellement têtue qu’elle évoque peu à peu on ne
sait
quelle puissance naturelle, dans sa fascinante et grandiose monotonie
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e rationalisme, sans tension ni grandeur : ils ne
savent
pas voir dans la sagesse faustienne qu’elle est surtout une défense c
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Goethe ? Il est un fait de sa jeunesse dont on ne
saurait
exagérer l’importance à la fois historique et symbolique : les premie
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l’esprit, dans la région où seul accède celui qui
sait
préserver sa passion au sein d’une interminable patience. N’est-ce po
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joue d’un coup. La grandeur de Goethe est d’avoir
su
vieillir, celle de Rimbaud de s’y être refusé. Transportez la dialect
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bée, faisant place à une stupeur désolée. « Je ne
sais
plus parler. » Le renoncement dès lors est fatal. « Moi ! moi qui me
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de ses aspects le prouvent. C’est l’opposition du
savoir
et du pouvoir, de la connaissance et de la souffrance, de la spéculat
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résulte de la définition même d’un tel yoga. Tout
savoir
doit être confirmé par un faire, qui le tait et l’exprime à la fois.
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ction. Insistons sur ce terme de profit, qu’on ne
saurait
ici taxer de vulgarité, puisqu’il concerne les fins les plus hautes d
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t ceux-là seuls entendront ce silence, qui auront
su
percevoir l’accent dominateur et tendu des pages les plus égales et s
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e aussi. Mais gardons-nous de tirer de ceci je ne
sais
quel critère de « jugement » qui permettrait de placer Goethe au-dess
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nce de Goethe n’est pas moins dangereux, pour qui
sait
l’entendre, que l’imprécation de Rimbaud : et tous deux nous contraig
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tive l’anarchie nominaliste la plus grave : il ne
sait
ou n’ose plus définir et assumer son bien ni son mal, — et sans cesse
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ailleurs toutes les complexités. Il s’agit, on le
sait
, du bien et du mal selon l’Église. Mais l’émouvante et ironique diale
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et le pardon. Et la grâce est déjà dans l’œil qui
sait
voir le péché au sein du mal et du bien à la fois. « Mal » ou « péché
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ulaire comme on dit, — lorsqu’on se soucie peu de
savoir
ce qu’on dit. g. « Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (Le
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sa période de gestation doctrinale. Tout le monde
sait
ce que signifie politiquement le vieil appel à la lutte des classes,
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ire que ceux qu’ils attaquent. Cela commence à se
savoir
. Ils promettent du pain, et croient ainsi triompher à la fois des bou
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us la forme d’une accusation personnelle. Il faut
savoir
entendre ce mutisme formidable. Je crois que seule la foi peut en don
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idarité du péril crée en nous une unité que n’ont
su
faire ni maîtres ni doctrines, unité de refus devant la consternante
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ronie, le scepticisme, le pompiérisme, — mais ils
savent
que cela est antipathique, alors ils émettent on ne sait quelle sauce
31
e cela est antipathique, alors ils émettent on ne
sait
quelle sauce. Je ne veux pas être de ceux-ci ». Charles-Albert Cingri
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uté de l’essai d’Albert-Marie Schmidt est d’avoir
su
déceler la corruption secrète de cet art trop parfait, « qui supprime
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onse, et qui est d’autant plus tragique qu’ils ne
savent
plus le formuler. À nous de les y aider ; et de comprendre que seule
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matière comme seuls les spiritualistes bourgeois
savaient
la détester. (Dix ans de discussions, chez les philosophes de Moscou,
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ique de l’esprit bourgeois-capitaliste. Tous deux
savent
qu’il faut être pour Dieu ou contre Dieu. La bourgeoisie a choisi dès
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choisi dès longtemps, pratiquement athée sans le
savoir
. Le marxisme est l’aveu de son choix. Mais Berdiaev parle en chrétien
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ait ? Il veut un monde à la taille de l’homme. Il
sait
aussi que la mesure de cette taille est dans une foi, dans « quelque
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Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)p Je ne
sais
pas si le Procès est le chef-d’œuvre de Kafka, mais il est difficile
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urs lui apprennent qu’il est inculpé, mais ils ne
savent
pas de quoi et n’ont pas qualité pour le savoir. Puis, on le rend à l
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e savent pas de quoi et n’ont pas qualité pour le
savoir
. Puis, on le rend à la liberté. Toute l’histoire sera celle, non pas
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sopher signifie chercher et non ratiociner. On ne
saurait
assez louer les directeurs des Recherches d’avoir pris au sérieux le
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bulaire ne pouvait y suffire. Ce grand esprit qui
savait
voir de grandioses correspondances dans le détail bizarre de notre mi
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nègre médical et philosophique dont la saveur ne
saurait
satisfaire les esprits plus curieux de preuves que de faits. J’en vie
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si l’on veut, du corps par le monde. « L’homme ne
saura
jamais assez combien il est anthropomorphe », dit Goethe. Il faudrait
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dire aussi, à la suite de Paracelse : l’homme ne
saura
jamais assez à quel point il est « cosmomorphe ». Le retour à Paracel
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qu’il nommât l’activité qu’il découvrait. Qui ne
sait
, de nos jours, parler d’« hygiène professionnelle » ? 32. Euphémisme
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en Dieu, son principe ». La question est alors de
savoir
s’il existe une mystique vraiment chrétienne, une mystique qui ne soi
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e persécuté par les pasteurs. Et d’autre part, on
sait
quels liens unissent Luther à Maître Eckhart, et surtout à son cher T
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re que Paracelse « était de nature comédienne, et
savait
à l’occasion dissimuler, comme l’indique le choix même d’un pseudonym
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gères. Oui, mais on ne se défend qu’en attaquant.
Sachons
gré à ce livre de poser enfin les questions que la France se doit de
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nisée l’été dernier, a fait voir que les ouvriers
savent
apprécier les conséquences concrètes d’une distinction que bien des c
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ur le colonel de la Rocque, « cet en avant qui ne
sait
pas où aller ». y. « Dictature de la liberté, par Robert Aron (Grass
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ndant, la puissance de choc et d’interrogation ne
saurait
être comparée qu’à celle de Pascal, de Dostoïevski et de Nietzsche. A
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ir fondamental du pécheur ; s’il est vrai qu’il a
su
montrer, avec une effrayante lucidité, l’universalité de cet état, c’
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nnaître, de cognoscere, sera : co-naître. Il faut
savoir
ce que parler veut dire. (D’où l’on vient, où l’on va : tel est le se
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e sens « courant ». Dans cette affaire, celui qui
sait
où il va risque encore d’augmenter l’embarras, et de se faire copieus
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ue son humanité, que son lyrisme, ou que ce je ne
sais
quoi de bouleversant, obscurément, qui saisit l’auditeur le plus prof
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on, et ils ne sont pas tous aussi chers, comme on
sait
mais enfin, il y aurait encore moitié à gagner en finance et tout en
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nneur — le budget de l’honneur — et non pas je ne
sais
quels scandales… ab. « Une idée de Law », La Nouvelle Revue françai
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t tyrannique à un mode spirituel, donc humain. Je
sais
gré à Mounier d’avoir, chemin faisant, démontré que la propriété n’es
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artis, de La Rocque à Vaillant-Couturier ! (Je ne
sais
pourquoi, d’ailleurs, ils s’obstinent à lui accoler un adjectif pléon
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utre devient dans ce cas bien commun.) Mais je ne
sache
pas qu’on ait jamais songé à des théories de ce genre pour excuser la
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rez pour rien, ou pas grand-chose. Encore faut-il
savoir
comment on y peut « vivre » ? C’est à cette question judicieuse que j
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es possessions, appelant ainsi toute chose que je
sais
mettre en œuvre à ma façon, et peu capable de comprendre que l’on veu
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eront miens selon la puissance avec laquelle j’en
saurai
faire usage, pour une fin qui leur est étrangère, et qui me commander
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nt aux baigneurs. Bien entendu, je n’arrive pas à
savoir
combien ce petit commerce lui rapporte, « ça dépend des années ». 1
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je m’y intéresse avec eux. Mais je ne puis ou ne
sais
pas encore leur parler de ce qui moi, m’intéresse : je sens trop bien
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’en distingue pas l’absurdité, mais simplement il
sait
pourquoi il la subit. Fils d’un petit hôtelier breton d’origine catho
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utile : celle du loisir. Je m’aperçois que je ne
savais
plus, ou ne pouvais plus, « perdre » une soirée, depuis six mois que
70
. Elle nous apprend cette chose nouvelle que nous
savions
déjà, c’est vrai, quand nous étions adolescents, chose nouvelle au go
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ujours neuve et nouvelle qu’est l’attente d’on ne
sait
quoi. Condition véritable de l’homme : il est celui qui agit dans l’a
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r attendre dans la pièce voisine. J’attends je ne
sais
combien de temps, je n’ai pas de montre, mais c’est très long. Aucun
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m’avoir fait passer à côté tout à l’heure. « Vous
savez
, c’est la coutume, ici ils n’aiment pas qu’il y ait d’autres personne
74
seulement la crainte, après tout légitime, qu’on
sache
combien ils ont « mis de côté », qui peut expliquer le comportement d
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ontrer le « réel » ou la « vraie vie » dans je ne
sais
quelle embuscade du destin, comme qui dirait au coin d’un bois. Je cr
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sans risques, c’est l’évidence. Mais il s’agit de
savoir
ce que l’on révère, de la vérité ou de la sécurité. Ce serait une rai
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e et se risque encore dans le chaos, et qu’elle a
su
y prévaloir sur quelques points. On ne voit pas bien pourquoi il faud
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disciplinaire est aggravé de temps à autre, on ne
sait
pourquoi, « par représailles ». Puis c’est le départ brusqué « pour X
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t être réel puisqu’on en souffre, mais dont on ne
sait
rien de précis, ni l’enjeu ni les causes véritables. Il ne reste que
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quand chacun veut avoir plus qu’il ne peut et ne
sait
faire, seule une révolution est capable de faire aboutir des réformes
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impression d’entrave, de cauchemar. Impossible de
savoir
qui a gagné, quand une des règles principales du jeu est omise ou ino
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t était résolu. Seul, le Premier ministre anglais
sut
voir et dire qu’il y avait là un fait nouveau, le signe d’une volonté
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e tardèrent pas à démontrer que Chamberlain avait
su
exprimer l’une des tendances fondamentales et instinctives de l’Occid
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ines sans grandeur, les démocraties de l’Ouest ne
surent
tirer d’un événement aussi considérable que des conclusions chagrines
85
mais pour les appliquer avec rigueur. Personne ne
sut
opposer au Führer l’idéal qui avait fait jusqu’alors la force et l’éq
86
». Je voudrais au moins l’indiquer. Un chrétien
sait
que sa foi n’est nullement le contraire du doute intellectuel, mais l
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s il ne trouvera pas. Il est Don Juan parce qu’on
sait
qu’il ne peut trouver, soit impuissance à se fixer, soit impuissance
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Qui donc se ferait tuer pour une vertu dont on ne
sait
plus quelle est la fin ? Et toutes ces vérités qu’ils respectaient, v
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ois vérités se sont rendues, et pas une seule n’a
su
le retenir. Qu’importent les « contradictions » ! Ce n’est pas pour b
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seconde de tentations fécondes ou grotesques. Qui
sait
où cela nous eut menés ? Le livre de Schmidt inventorie, avec une sor
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ignifie. C’est une manière de poésie que bien peu
savent
allier à tant de science. aq. « La Poésie scientifique en France au
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férentes de poursuivre une même confidence. On ne
sait
plus si le journal est en marge de l’œuvre, ou si l’œuvre n’est qu’un
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atures, reprises d’actes manqués… Il s’agirait de
savoir
si la vraie vie est dans ce qu’on fait, ou dans ce qu’on pense de ses
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que à un pasteur : « Vous, vous croyez, mais nous
savons
! ») Ceci explique que le souci central de Gide ait été de débarrasse
95
esser ce que la chair ni le sang par eux-mêmes ne
sauraient
confesser. Alors seulement pourrait se poser en termes nets le problè
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Providence !… Mais dites-moi, Rougemont, quand on
saura
que vous habitez ici, qu’est-ce qu’on va dire ?… » Et il répète, à tr
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crire un article pour la NRF. Il insiste comme il
sait
insister sur les suppressions qu’il y a faites. Tout ce qui concerne
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rétienne pour autant.) Gide était individualiste.
Savons
-nous encore mesurer le sens et la portée de cette banalité, en vérité
99
e cela, laissant aux incroyants le droit de mieux
savoir
. Et qu’est-ce que cela peut bien nous faire ? Sinon nous servir d’arg
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erme est promis à l’Histoire, encore que nul n’en
sache
« le jour ni l’heure ». Seule donc la négation réalisée du temps perm
101
a vue que le Moyen Âge, loin de représenter je ne
sais
quel « âge d’or du christianisme » — comme on l’a ressassé depuis les
102
tait sur celle du Jugement dernier, « car nous ne
savons
ni le jour ni l’heure ». Et c’est pourquoi le progrès de la vision hi
103
urvu d’origine et de but connaissable, on ne peut
savoir
son sens, mais seulement l’épouser, et l’on ne peut le penser qu’en s
104
scrupule de conscience ou sursaut de belle âme ne
saurait
écarter cette conséquence, sans doute pénible, mais normale. 5. Le
105
ù l’a plongé sa science par une mutation brusque,
saura-t
-il en tirer une liberté nouvelle ? Je céderais à la tentation que j’a
106
choix fondamentaux. Car la question n’est pas de
savoir
« ce qui arrivera », mais de savoir dès maintenant ce que nous sommes
107
n’est pas de savoir « ce qui arrivera », mais de
savoir
dès maintenant ce que nous sommes disposés à laisser arriver ou à fai
108
’est ce qui manquait à nos élites, ou qu’elles ne
savaient
plus trouver dans notre foi. Ce que le tiers-monde nous emprunte, ce
109
ute de protagonistes bien réels, ces problèmes ne
sauraient
avoir lieu. (Ou tout au moins, pris au sérieux.) L’amour même est éva
110
— de ce que nous baptisons amour-passion, et l’on
sait
à quel point cette forme de l’amour est liée à ses expressions. La pa
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la réalité de la personne ou du prochain) on n’en
saurait
déduire qu’elles excluent leur contraire, ou que l’on s’était mépris
112
nt reconnue par celui qui s’est mis en quête d’un
savoir
de l’amour qu’il vit. N’importe qui m’avertira que le Soi de l’Inde n
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vois pas la femme que tu crois aimer. — Quand je
saurai
aimer le Soi en elle, je ne serai plus moi, elle ne sera plus elle, e
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té finalement illusoire puisqu’un jour — dont ils
savent
la date — la vie, le cosmos et les dieux seront résorbés dans l’Un se
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parie sur la vie et contre l’entropie94. Elle ne
sait
plus d’où lui vient cette passion qui a produit la technique et les s
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de ceux qu’elle entraîne. Et il est vrai qu’on ne
saurait
guère le concevoir sans une vision de sa fin anticipée. La petite phr
117
nt ont raison, ils seront seuls à être là pour le
savoir
. La doctrine qui peut devenir vraie sera celle que nous choisirons, e
118
a Rao, Le Serpent et la Corde, 1959, p. 28. Je ne
saurais
trop inciter mes lecteurs à lire ce beau roman autobiographique : la