1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 près de nous les ont perdues, nous commencerons à savoir ce qu’elles valent. Quand nous aurons compris ce que valent nos liber
2 ant de les répandre. Si nous voyons les faits, et savons les faire voir, nous aurons du même coup repris l’initiative. C’est l
2 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
3 Quant au citoyen d’un pays totalitaire, le parti sait pour lui quel est son bien, et lui prouve au besoin qu’il le sait mie
4 el est son bien, et lui prouve au besoin qu’il le sait mieux que lui. L’idée de varier, de différer ou d’innover, l’idée d’ê
5 finie de cycles et de répétitions dont l’homme ne saurait se libérer et dont il n’est pas responsable ; elle devient une longue
6 Nos créations sont toujours équivoques, chacun le sait au xxe siècle. L’essor de l’industrie nous a valu un certain confort
7 ainsi font les bombardiers géants. Etc. Qui peut savoir si le Progrès, au total, a vraiment un sens positif ? Dans l’ensemble
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
8 t tenir de lui mais agir autrement qu’il n’aurait su l’imaginer. Elle ne se définit point par rapport à lui seul, mais aus
9 lupart des Européens. Toute fascination, comme on sait , résulte de l’action de deux motifs apparemment contradictoires : la
10 and danger que l’invasion du stalinisme russe. On sait les motifs invoqués : richesse des USA, conformisme souriant mais imp
11 et plus cordiaux que chez nous. Politiquement, on sait ce que donne cette attitude ambivalente : aidez-nous avec vos dollars
12 vez même pas le sens de la lutte des classes ! On sait ce que pense de son côté l’Américain, rentrant d’un voyage en Europe 
13 iques. Il multiplie les enquêtes minutieuses pour savoir qui fait quoi, et où, et comment aider tel ou tel sans avoir l’air de
4 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
14 aux désirs de son père. Et surtout, lui aussi se sait la victime d’une sorte de neurasthénie : « J’ai vécu dès mes jeunes a
15 mais dont il n’a jamais expliqué la nature. Nous savons cependant que le secret était lié à la mémoire de son père. Il qualif
16 aire croire à sa fiancée qu’il ne l’aime plus. On sait la comédie que Kierkegaard s’imposa de jouer devant Régine. Il se pei
17 u’il m’est arrivé plus d’une fois de ne plus bien savoir lequel des deux parlait et de m’imaginer qu’Hamlet avait été écrit pa
18 ard n’a pas été fictif. Il n’a pas été joué et ne saurait l’être. Il a été vécu et souffert consciemment (avec une conscience f
19 répond : « Je ne suis qu’un enfant, voici, je ne sais point parler. » Nous dirions qu’il n’a pas la vocation. Précisément,
20 rd, d’une incertitude objective. De même qu’on ne saurait prouver l’existence de Dieu, on ne peut démontrer la nature transcend
21 ertitude objective lié à tout acte de foi. Hamlet sait exactement ce qu’il doit faire : tuer l’usurpateur, venger le roi ass
22 qu’on l’a sentie à l’œuvre. Kierkegaard l’a bien su et l’a dit dans sa brochure intitulée Point de vue sur mon activité d
23 de la Providence dans mon œuvre entière, je n’en saurais donner de formule plus adéquate ou plus décisive que celle-ci : la Pr
24 mesure les vues que j’ai précédemment exposées, à savoir que toute ma production esthétique est une fraude ; car cette formule
25 périence poétique. Car le poète, lui non plus, ne sait et ne saura jamais s’il ne fait qu’épouser un rythme errant, ou s’il
26 étique. Car le poète, lui non plus, ne sait et ne saura jamais s’il ne fait qu’épouser un rythme errant, ou s’il le crée tout
27 il ne serait jamais parti pour un pays dont il ne savait rien. Mais accepter l’invraisemblable, il faut bien voir que c’est re
5 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
28 il dirigeait. D’où vient le malaise ? Chacun sait qu’il existe un malaise général à l’endroit de l’Unesco, et cela non
29 non seulement chez les « hommes de culture », qui savent mieux de quoi il s’agit, tout en doutant parfois qu’il s’agisse vraim
30 les ne s’établissent pas spontanément. Mais on ne saurait les « planifier » sur une échelle qui n’est plus celle du rayonnement
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
31 son, puisqu’il est le parti des travailleurs ! On savait qu’il était le parti qui avait supprimé le droit de grève, sous l’imp
32 ers n’auraient plus l’occasion de s’en servir… On savait aussi qu’il était le parti du travail forcé, celui qui venait de « ré
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
33 avants, avons besoin l’un de l’autre. Nous devons savoir que chacun de nous peut compter sur tous les autres lorsque notre pat
8 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
34 nos pays, des voix s’élèvent pour dénoncer je ne sais quel « nationalisme européen », qui aurait pour effet de nous « sépar
35 inhérents au nationalisme qu’ils n’ont pas encore su dépasser dans leur cœur. On voit bien où le bât les blesse. D’autres
36 c’est la réforme des manuels d’histoire : chacun sait qu’ils ont inculqué le nationalisme obligatoire à toutes les générati
37 ent de créer un vaste État centralisé. Et combien savent que la Constitution suisse de 1848, pourtant exemplairement fédéralis
38 s hommes d’État de mon pays ont pratiquée sans le savoir depuis des siècles, avec un paisible succès. Il m’apparaît urgent et
39 s disputes trinitaires les grands conciles, je ne sais plus quelle Europe nous défendrons. Celle dont je parle est une notio
9 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
40 olontés affrontées sur le problème européen. Pour savoir qui a gagné, il suffit de se demander lequel des adversaires est parv
41 ourner du problème préalable, dont Molotov paraît savoir mieux que nous qu’il est l’union de l’Europe, condition de notre forc
42 Biên Phu et des humiliations de Genève, l’Europe saura-t -elle se souvenir de Nicopolis, de Mohacs, et du siège de Vienne par l
43 n petit groupe « d’apaiseurs » formule Bénès : on sait la suite. Tout cela se fomente à Genève, tout cela peut en sortir dem
10 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
44 jeune compositeur soupirer : « Après X ou Y on ne sait plus que faire. Nous sommes dans une impasse… » Cette impasse est pur
45 torique », créée par l’esprit historique. Ne plus savoir que faire, si l’on a quelque chose à exprimer, cela revient à ne plus
46 quelque chose à exprimer, cela revient à ne plus savoir comment le dire autrement que le dernier qui a parlé et que ceux qui
47 tion qu’ils déclarent « nécessaire » ; dans on ne sait quelle logique hégélienne de l’Histoire. Ils parlent beaucoup des « n
48 un l’autre, le résultat est une « époque ». Je ne sais pas si nous en vivons une… Mais peut-être sommes-nous sur le seuil. A
11 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
49 posant sa charge de leader d’un parti qu’il avait su conduire à la victoire, et à la tête duquel il avait gouverné toute l
50 re tombale : Reconstructeur de la patrie. Mais il savait qu’aucun de nos pays ne peut être vraiment ranimé et rétabli dans son
51 liste, préparant les lendemains humiliés que l’on sait . De Gasperi voulait l’Europe unie parce qu’en elle il voyait le gage
52 e spirituel et culturel de l’Europe ». De Gasperi savait que le réalisme veut que notre union se fonde dans les esprits, non s
53 es journaux, de tout faire pour sauver la CED. Il savait ce qui était en jeu : non seulement le sentiment ombrageux de certain
54 s’agit maintenant de prendre au sérieux. 8. On sait que Guareschi paie d’une année de prison cette calomnie forgée par de
12 1955, Preuves, articles (1951–1968). De gauche à droite (mars 1955)
55 iatement les socialistes allemands » (p. 665). On sait que les socialistes allemands sont nationalistes, ne fût-ce que du se
13 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
56 tige aux yeux de l’Européen et d’un pathos qui ne saurait tromper, ils représentent dans notre Quête du Graal l’épisode du Chât
57 pas de Juge pour ses crimes. Et dès lors qu’il se sait illégitime dans sa prétention à régner au nom de tous contre une moit
58 à la mort par une complicité originelle. Nous le savons , ou du moins nous le pressentons. Mais nous reculons aussi devant l’i
59 fi, l’homme dit : c’est trop pour moi, mais je ne saurais plus vivre et ressentir ma vie sans cet appel intime. Il pense alors 
60 . Ainsi toutes nos révoltes imitent, même sans le savoir , le dépit de l’amour qui dresse contre le Père les enfants qu’il n’a
61 mble historique n’a jamais été converti, et il ne saurait l’être, en vérité, du seul fait qu’il n’est pas une personne. Mais le
62 le ne l’était avant le xiie siècle. D’où l’on ne saurait conclure en poussant à l’absurde que l’incroyant moderne est plus « c
63 la psychanalyse ! Les auteurs qu’ils admirent le savent , et se gardent bien de toucher à l’idole, même s’ils n’y croient plus
14 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
64 pu se produire en dehors d’une civilisation qui a su valoriser la matière et le corps, objets de la science, en même temps
65 nier ? La seule question sérieuse reste alors de savoir de quelle manière la science, agissant dans nos vies, procède des opt
66 posés mais en même temps vraiment valables. On ne saurait donc chercher la solution ni dans la réduction de l’un des termes, ni
67 main (au prix des équivoques et des abus que l’on sait ) il n’en va plus de même des couples gauche et droite, liberté et aut
68 ianisme. C’est ainsi que Nietzsche, le premier, a su décrire la différence fondamentale qui sépare la science grecque de n
69 ar des pensées spécieuses. Il exige de l’homme un savoir qui cependant paraît sans cesse se tourner en réquisitoire contre lui
70 entre l’énergie et quelque « ondulation » d’on ne sait quoi, que la frontière intelligible s’est évanouie, mais c’est aussi
71 e se résolvait en une sorte de vide animé d’on ne savait trop quoi, sauf que « cela » restait calculable. « Une figure passagè
72 science à la théologie La question se ramène à savoir qui décide, et qui détient la preuve de la réalité. L’Occidental moye
73 nous juge et pose nos limites, qui sont celles du savoir humain, mais elle pose en même temps l’existence de l’idée d’un Aille
74 t dans un « champ » au sein duquel agissent on ne sait quels archétypes formateurs… 31. J’anticipe à dessein sur un succès
15 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
75 s nationaux. La question qui se pose est alors de savoir si l’Occident qui pense n’a pas pris l’habitude, depuis une cinquanta
76 tion occidentale. Il s’agit, une fois de plus, de savoir si elle signale une impasse ou une crise de croissance, l’échec de l’
77 e l’auto. Voir l’autobiographie de Henry Ford. On sait que ce rêveur incurable, bricoleur sans culture ni génie, cherchait à
78 et de l’homme, son vis-à-vis et son miroir. Il ne sait pas encore qu’il n’y voit que ses songes, et que les âmes des choses
79 rent en jeu qu’après coup ? Le problème revient à savoir comment et pourquoi la technique a pris un brusque essor à tel moment
80 visée que celle qui orientait leurs travaux. Nous savons aujourd’hui que le rêve des alchimistes n’était pas de faire de l’or
81 humaine (conditionnée par les trois dominantes du savoir pur, de la puissance et du salut) dans le rôle d’un ingénieur créant
82 hnique et la manière de s’en servir. Elle n’a pas su prévoir l’effroyable rançon qu’elle aurait à payer fatalement pour le
83 que les libère subitement à ce degré-là ? Je n’en sais rien. Savait-on beaucoup mieux, aux environs de 1830, ce qu’allait pr
84 ère subitement à ce degré-là ? Je n’en sais rien. Savait -on beaucoup mieux, aux environs de 1830, ce qu’allait produire la tec
85 de facteurs matériels que j’aurais oubliés, ou ne saurais prévoir, qu’en vertu de nos libres décisions. (Ce n’est pas l’inventi
86 relative de cette invasion de la culture, nul ne saurait en préjuger : je dis seulement que tout y mène pour le meilleur et po
87 res — en bénéficieront très certainement. Et l’on sait , d’autre part, que la passion pour l’occulte ne cesse de grandir dans
88 politique, le cinéma, ou l’Art lui-même. Quant à savoir si cela représentera un progrès ou un risque nouveau, voilà qui nous
16 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
89 On discutera longtemps encore, peut-être, pour savoir si la « déstalinisation » a commencé dès la mort de Staline44 ou par
90 ais son sens historique reste conjectural : on ne sait encore ni d’où il vient ni où il va. Il peut sembler toutefois que, d
91  se supprimer lui-même » sans entraîner, que l’on sache , la fin du communisme. Reste alors à le définir. S’il était, par exem
92 éraux, neutralistes ou progressistes, certains le savaient très bien, puisque, en effet, ils justifiaient toute action de Stalin
93 au surplus un idéal universel, ce que n’avait pas su faire Hitler ; 5. que les procès de Rajk, Kostov, Slanski, etc., mené
94 ’un système cohérent, comme le délire paranoïaque sait l’être. Rien ne prouve que les motifs justifiant toutes ces choses da
95 remlin — mais non pas à Paris ni à Rome, que l’on sache — pour s’excuser de n’avoir vraiment pas pu crier au fou du vivant de
96 a question n’est plus simplement d’obéir, mais de savoir comment obéir ! Logiquement, le problème est insoluble. Soit qu’on ac
97 soviétique et mondial par la Turbulence que l’on sait seront ici brièvement indiquées : elles présentent le même caractère
98 r qui toute déviation, opposition ou trahison, ne saurait être motivée que par les intérêts d’une classe bien définie. Ce n’est
99 définie. Ce n’est pourtant pas l’individu, on le sait , qui fait l’Histoire. En voici un, pourtant, qui l’a mal faite. C’est
100 is sont aujourd’hui ses chefs. Au surplus, chacun sait que les classes ont été abolies en URSS. Lorsque le PC français récla
101 e, au moment où j’écris (fin juin 1956), qu’on ne saurait plus refuser sans examen l’hypothèse d’une dislocation de cet « unive
102 avec la Terreur même régnant à l’Est, et dont on sait que la fascination leur a valu tant d’adhésions à l’Ouest. Pour l’URS
103 a soit attendu par les meilleurs à l’Est, nous le savons désormais, voilà qui oblige. On nous met au défi de donner un peu plu
104 ustesse des positions politiques : il arrêtait le savoir . » (Les Temps modernes, n° 123, p. 1515). La phrase est étonnante. Qu
105 s, qu’il provoque les révoltes ouvrières que l’on sait  ? Mais, en fait, ce n’est pas le « culte de la personnalité » qui a m
106 r la réalité des changements survenus en URSS. On sait que le procédé est courant dans Esprit. Quant à Sartre, il écrit dans
107 ouvé avec stupeur les procédés de la droite et je sais que j’aurai droit, le mois prochain, à un autre article, aussi calomn
108 de même moins pâteux, dans Preuves. » (Ce « et je sais  » que j’ai souligné, paraît obscur.) Je n’ai pas la moindre envie de
17 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
109 mi, que vous faut-il ? A. Si vous ne m’aidez pas, sachez -le, je me jetterai dans les bras de Moscou, et c’est vous qui m’y aur
110 lement… A. Quoi, déjà des conditions politiques ? Sachez , monsieur, que je suis souverain. Je vous refuse le droit de vous mêl
18 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
111 init-elle dans l’espace ? B. Ceux qui l’attaquent savent assez ce qu’elle est. A. L’Albanie musulmane en ferait-elle partie ?
112 choisirait ensuite les étiquettes. A. Mais je ne sais toujours pas de quelle Europe vous parlez. B. De celle qu’il nous fau
113 e à tout l’Occident. B. Vous êtes seuls — et l’on sait pourquoi — à proclamer que vous faites ainsi, mais rien ne se passe.
114 les consulter. B. Votre belle souveraineté, qui a su refuser l’Europe, reste impuissante en fait contre l’Égypte. Si vous
115 l’obscurantisme ». La question n’est donc pas de savoir ce qu’on fait, ni même ce qu’on représente en fait, mais seulement ce
19 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
116 seil de Sécurité. Il partit comme Abraham, « sans savoir où il allait », mû par des songes insensés et se trompant dans ses ca
117 en soit témoin : à la date où je l’écris, nous ne savons rien de ce qui peut nous attendre ou non sur d’autres astres. Nous av
118 s. Nous avons simplement envie d’aller voir je ne sais quoi, — d’aller voir. Au-delà de nos vieilles rages politiques. Su
119 es Vedas. Point de création sans un double. Or on sait que le Double est l’un des archétypes les plus anciens de la psyché h
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
120 s poètes. Comment, d’ici, répondre à leur appel ? Savoir ce qu’il faut dire est notre action. J’écrivais hier : Jurons de fair
121 Europe mais contre ses ennemis. Elle n’a même pas su réagir devant l’outrage exorbitant, quand les joyeux Butors, enflant
122 fait que je n’en aie pas parlé dans mon appel ne saurait signifier que je m’en fasse le complice, puisqu’aucun de mes principe
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
123 enfin la Compagnie par le PC. Le problème est de savoir si la vraie tolérance permet que l’on tolère le Parti. Un Mandarin di
124 ais bientôt n’en voulant pas souffrir d’autre, on sait ce qui en résulta ; une guerre civile, non moins affreuse que celle
125 iberté, et si possible un peu de vérité. 60. On sait assez que les jésuites, de nos jours, ont brillé plus d’une fois au p
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
126 ement un mensonge. (Ses partisans, d’ailleurs, le savent aussi bien que moi.) Laissons donc ces mystères de la mauvaise consci
127 u, et d’un besoin plus fier d’indépendance. Je ne sais qui a pu écrire que « seul un État neutre est vraiment indépendant »6
128 62. J’imagine qu’une situation de double pat ne saurait se produire aux échecs sans l’aide de Lewis Carroll. z. « Sur la neu
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
129 ul, et sans alliés, sa défense. Ces conditions ne sauraient être réunies que dans le cas d’une Europe vraiment unie, par où j’ent
130 ouvoir qui la déclare et qui l’assume, et elle ne saurait donc être considérée comme un objectif souhaitable que par ceux qu’an
131 cela va de soi, elle est là pour payer — et l’on sait que les bombes H coûtent plus cher que nos divisions réunies — mais a
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
132 it pas. » De son côté, Aspects de la France croit savoir que je suis Suisse, trouve que j’ai bien de la chance, mais que cela
133 geoises qu’en vue de leur destruction. » Quand on sait cela, il devient clair que l’existence officielle d’une représentatio
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
134 mais, et cela pour la raison bien simple qu’il ne saurait imaginer un seul instant que les intellectuels exercent une action, o
135 rmées étrangères. On me dira que tout le monde le sait , mais je vois que personne n’y croit chez les soi-disant libéraux, pu
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
136 té. Que le régime soviétique soit en crise, on le savait . Toute dictature est un régime de crise, un moyen de gouverner sans r
137 partielle seulement, de la nôtre. Car l’Europe a su se défendre, depuis un siècle et demi, tant bien que mal il est vrai,
138 à le faire, et les seuls jusqu’ici, autant que je sache . Le livre de Germaine Tillion65 et l’accueil qu’on lui fait de tous c
139 ations unies, dont le seul dénominateur commun ne saurait être que l’ignorance de la nature et du nom même des réalités en prés
140 outes ses vraies complexités humaines. L’Amérique saura-t -elle comprendre que le drame algérien l’intéresse vitalement, étant c
27 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
141 t exact. Ce sera peut-être encore Démocratie, qui sait  ? car ce genre de mot sert à tout, et cela peut rassurer les vieux ro
142 il arrive dans certains groupes restreints. On ne saurait élire une élite ; on ne peut que la former, la laisser se dégager, la
143 de demain exige une précision plus grande. On ne saurait mettre aux voix la vérité, quand la moindre erreur de calcul peut fai
144 te, ignorant les soins hypocrites dont nous avons su l’entourer. A. (chuchotant). — Et après ? R. — Nos ministères seront
28 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
145 s travaux, les routes, les cultures, le commerce. Sachez que la politique en France est conçue comme une crise permanente entr
146 sans issue » dont on ne peut sortir que ministre. Sachez que cela ne change rien à la réalité des choses, et ne l’exprime pres
147 e n’est pas cela qui compte en France. A. Oui, je sais , c’est toujours autre chose, et chacun pense ainsi de soi-même vu par
29 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
148 ai En marge d’un débat d’intellectuels On sait que, depuis 1946, les Rencontres internationales de Genève organisent
149 chaleur : — Je ne crois pas à la guerre et chacun sait qu’aucun de nos pays ne la veut. — Je suis heureux de vous l’entendre
150 est si petite, si minuscule, qu’elle n’a même pas su faire une place à la Suisse ». L’étudiant de première année qui comme
30 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
151 bêtise déchaînée. Mais un peu d’esprit politique saura toujours prévenir ses déchaînements. J’en propose un exemple précis.
152 ignorance et la puérilité d’une opinion qu’ils ne savent pas et ne veulent pas former.   Eppur, se muove  ! — Des amis me re
153 a nature des régimes est certes en cause, mais on savait depuis longtemps que l’Amérique « idéaliste » tient surtout au bien-ê
31 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
154 presse excitée. (Quand les Russes ratent, on n’en sait rien, pas fous.) Mais les agences n’ont rien perdu.   Le masochisme
155 it à ces cerveaux le programme sans lequel ils ne savent que penser ? Qui leur donnerait le code des hiérarchies à observer da
156 sur cent.   Rôle suspect des commentateurs. — On sait que le grand public adulte bénéficie de l’enseignement de quelques ma
157 i osera se taire jusqu’à ce qu’il soit certain de savoir ce qu’il en est. Mais je les vois presque tous juger selon leurs « cr
32 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
158 t beaucoup moins sur la communication verbale. Le savoir accumulé dans les “banques électroniques” sera peut-être transmis dir
33 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
159 r une chute sans remontée possible. Qui peut donc savoir aujourd’hui vers quoi transite l’Occident ? Posons quatre critères de
34 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
160 isfait à la première série de conditions que nous savons requises par le sacré. Il les affirme dès l’abord, tandis que tous se
35 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
161 ts. » Aux yeux du Français cultivé et qui tient à savoir ce que parler veut dire, le fédéralisme se réduit à un régime fort bo
162 aissance d’une vaste communauté d’intérêts qui ne sauraient plus être assurés par les seules entités nationales, la volonté de te
36 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
163 là qui relève des circonstances adverses, mais ne saurait affecter la vérité. Qu’il faille composer avec les circonstances est
164 ure, pour imposer à tous la loi du seul parti qui sait faire triompher sa « vérité » ; mais il doit au contraire concilier d
165 ns chaque région, tandis que les partis régionaux savent d’instinct qu’ils ne resteront forts qu’autant qu’ils limiteront leur
37 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
166 des électeurs, et que la « vraie » démocratie ne saurait être définie que par les vœux de la minorité et les éditoriaux de L’E
167 qu’une vraie démocratie, celle du vrai Peuple, ne saurait être gouvernée que par une élite éclairée, sachant mieux que la grand
168 souveraineté, elle n’a jamais été réalisée et ne saurait l’être. On a donc tacitement convenu d’appeler démocraties les régime
169 eler démocraties les régimes où le peuple, qui ne saurait l’exercer, délègue la souveraineté à qui lui plaît. À partir de là, c
170 se une distinction — rhétorique ou sincère, je ne sais — entre Dieu et le Général ; mais elle échoue dans un sophisme. En ef
171 ent abusif. En fait, de Gaulle étant chrétien, ne saurait être un dictateur à la Staline, seul porteur du Sens de l’Histoire, m
38 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
172 ominateur, l’archétype médiéval de Tristan. Je ne sais à vrai dire si la passion naît de la distance, ou l’inverse. Ce qui e
173 menace de m’exiler. Mais tel est mon amour que je saurai mentir : je demanderai pardon au tyran, le suppliant de me laisser vi
174 ’il commence à l’aimer, et lui raconte, sans trop savoir pourquoi, ce souvenir : C’était dans un tramway. Une petite fille mo
175 r le romantisme allemand, français et anglais, on sait assez la fortune littéraire de cette forme d’amour interdit, dont il
176 x… Un homme ne va jamais si loin que lorsqu’il ne sait pas où il va… Ils étaient debout maintenant sur un haut balcon, entre
177 the et Ulrich ressentirent un bonheur dont ils ne savaient pas si c’était de la tristesse ; seule la conviction d’être élus pour
178 oman ? L’amour heureux n’a pas d’histoire, chacun sait cela depuis qu’on écrit des romans et qui passionnent. Mais cette con
179 és dans la scène où Komarovski (l’intrigant qui a su détourner à son profit le Pouvoir né de la révolution et qui va confi
180 , sans motiver son refus : « De mon départ, il ne saurait être question. » Mais il ajoute un peu plus tard : Tout est déjà ent
181 née, aux frais de la Sécurité sociale. Quel génie saura-t -il déjouer ce plan d’asepsie spirituelle ? Mais j’imagine parfois d’a
182 sonne aimée, son étrangeté fascinante ? 72. On sait que Musil est mort à Genève, dans la misère, en 1942. 73. Toute cett
39 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
183 i votre article au début de 1933, malgré ce je ne sais quoi d’anachronique, un peu 1913 dans le ton. Mais en 1959, quel bonh
184 plus l’Algérie plus un bon tiers de l’Afrique, ne saurait plus rêver de les affronter seul. Direz-vous que je fais bien des his
185 es de la photographie. République des caméras. On sait que la bonne conscience du journaliste est dans les chiffres : en voi
40 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
186 orce d’exclusion. Seuls les mondains, pensais-je, savent encore exclure avec cette parfaite assurance, mais par manie, au nom
187 la critique sous l’influence du journal. Il faut savoir être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce qui pe
188 ir être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce qui permettrait aux indiscrets de comprendre intellectuellem
189 éduise et qui les domestique. Une pensée neuve ne saurait être comprise à moins d’être recréée dans sa forme — ce dont certaine
190 e est pourtant la garantie de leur pouvoir, et ne saurait traduire, à mon avis, qu’une intention profondément délibérée. Car il
191 t appris sur Kassner cela surtout qu’il a si bien su taire dans toute son œuvre : cette manière discrètement ascétique, ou
192 son côté ? Il ajoute d’ailleurs aussitôt qu’on ne saurait croire un seul instant qu’il ait jamais voulu donner un enseignement
41 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
193 ait « faire mieux que l’Amérique », mais comme il sait aussi mieux que l’Amérique elle-même comment on pourrait faire mieux
194 action ? De « faire mieux » que cette dernière ne saurait faire, en bonne doctrine marxiste-léniniste, et n’a fait en pratique,
195 d’idéal, il est clair qu’aucune contradiction ne saurait plus exister entre les buts des systèmes en présence. On ne voit plus
196 mencent à se détendre, à se dénouer sans que l’on sache trop ce qui arrive, laissant poindre une espèce de sentiment mêlé de
197 ventre, on dirait qu’ils s’inquiètent de ne plus savoir pourquoi c’était tout à l’heure impensable… Que K. se soit assez bien
42 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
198 arde est une séquelle de la guerre froide » et ne saurait survivre à la détente. À l’inverse, Alberto Moravia, dans les vœux du
43 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
199 és ne viennent pas seulement des régimes que vous savez . Elles viennent de la misère et de la faim pour une large partie de l
44 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
200 ul ne hante ces routes, hormis le vent dont on ne sait ni d’où il vient ni où il va. Kierkegaard, « In Vino Veritas ». Kie
201 qui s’anime au gré d’un vent soudain, dont on ne sait ni d’où il vient ni où il va. Kierkegaard et Don Juan C’est au c
202 istincts…, une addition d’instants », Don Juan ne saurait avoir de biographie : le doter d’une enfance et d’une jeunesse fut l’
203 lle est ce qu’il refuse en lui. Elle est ce qu’il saurait être, exemplairement, s’il n’était pas ce qu’il subit et souffre, et
204 oup d’arguments philosophiques que la décision ne saurait être fondée dans l’argumentation. Rien d’étonnant si cet ouvrage ne c
205 e devient énigmatique dans la mesure même où il a su se rendre perceptible… Ce qui se passe entre Kierkegaard et sa fiancé
206 c’est le mythe de Tristan qui reparaît enfin ! On sait assez que le paradoxe est la catégorie fondamentale de la pensée de K
207 e existentielle. Le sujet du « Tu dois aimer » ne saurait être, en effet, que « l’Individu ». Or on sait que cette catégorie ki
208 saurait être, en effet, que « l’Individu ». Or on sait que cette catégorie kierkegaardienne par excellence désigne l’homme i
209 il faut aider, selon la parabole évangélique — ne saurait être à son tour que l’expression de l’esprit en tout homme. Seul donc
210 était là le prochain par excellence, et — nous le savons par le Journal — c’était Régine ! Plus tard, le concept d’individu s’
211 ne — doit être nécessairement d’origine noble. On sait que son invention doit être attribuée aux chevaliers poètes provençau
212 cueils d’aphorismes, d’Humain, trop humain au Gai savoir et à La Généalogie de la morale. Mais déjà dans Aurore, il arrive que
213 dre la vérité secrète de son pire Adversaire. Qui sait s’il ne va pas l’aimer ?   Dans la seconde partie d’Ainsi parlait Zar
214 il se contente de conquêtes faciles. (Mais je ne sais où l’on prend que Don Juan les dédaigne ? N’aurait-on jamais lu le Ca
215 double… Don Juan est intelligent, épris de clair savoir , il a une tête faustienne ; Faust est voluptueux, désireux d’amour, i
45 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
216 vu le jour. Mais ce lien de genèse réciproque ne saurait s’exprimer de la même manière en termes d’histoire, d’éthique, ou de
217 u nom de la morale, mais le paysan Mazetto semble savoir un peu ce qu’il en est. En ce sens, uniquement, Don Juan procède d’un
218 nthèse peut devenir plus ou moins stable, mais ne saurait être en aucun cas statique, au sens où la supposent la morale sociale
219 et que la morale formule ses exigences. Or, on ne saurait trancher l’alternative qu’en connaissance des fins auxquelles chacun
220 et primordial, celui de la vie d’une cellule. On sait aujourd’hui que cette vie dépend de l’action simultanée de deux acide
221 he en humeur donjuanesque —, ils obtinrent, je ne sais par quelle voie, quelques indications sur le fameux symbole, le princ
222 ut est permis » est une connaissance réservée, un savoir religieux et un symbole mystique. « Tout est permis », déclare saint
223 nt pas des personnes, mais des puissances, ils ne sauraient s’aimer eux-mêmes, ce qui est la condition de l’amour d’un autre, et
224 e tout amour réel : car sans prochain, l’amour ne sait plus où se prendre. Tout amour véritable est relation réciproque. Cet
225 au lieu de nous accompagner dans l’ombre, et nous savons que le moment est venu de virer de cap, ou bien d’affronter la tempêt
226 déjouer la logique du mythe. 126. « Celui qui ne sait pas trouver le chemin qui conduit à son idéal, vit de façon plus friv
46 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
227 de Berlin vu par Esprit (février 1963)ba On ne sait pas toujours qui sont ceux que l’on lit dans les revues françaises, q
228 a Prusse ancienne est devenue polonaise, comme on sait . Ainsi, MM. Dehem et von Salomon sont d’accord pour juger que le mur,
47 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
229 s qu’il ne tenait qu’à nous de la saisir. » On ne saurait dire plus clairement que l’intérêt de l’Angleterre serait d’exciter t
48 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
230 mpires neufs. Toute la question se ramène alors à savoir quelles formes d’union les Européens vont choisir. Trois formules leu
231 qu’au niveau des discours, cette Europe minima ne saurait être qu’une forme de transition tactique vers une union plus sérieuse
232 vegarder les diversités de l’Europe, voilà qui ne saurait être réalisé que par l’union de type fédéraliste. L’exemple de la Sui
233 de Napoléon et d’Hitler ont avorté, au prix qu’on sait , mais rien ne prouve que les moyens modernes, manipulés par le Kremli
234 xemple de la Suisse… On s’écrie aussitôt qu’il ne saurait être question d’imiter ce modèle, ridiculement réduit, à l’échelle de
235 ntrer sans réserve dans le Marché commun, elle ne saurait justifier ce refus par des motifs juridiques et des prétextes tirés d
236 rès haut de nos traditions savent bien que chacun sait qu’il s’agit d’intérêts et de maintenir ou d’augmenter le chiffre d’a
237 ux ». Et quant aux enthousiastes de l’Europe, ils savent qu’ils n’ont aucune espèce de chances d’être écoutés s’ils proposent
238 fère dans ce domaine de la majorité. Il s’agit de savoir et de dire ce que nous avons à donner, et non pas seulement à sauver 
239 ni même par l’opinion publique mal éclairée. (Qui sait vraiment ce que signifie le fédéralisme ?) — d’exonérer la Suisse du
240 une à tous nos peuples et les diversités que l’on sait , le District fédéral ne saurait être, lui non plus, une création synt
241 diversités que l’on sait, le District fédéral ne saurait être, lui non plus, une création synthétique édifiée sur un terrain v
242 eutre au surplus. Nul projet mieux que le mien ne saurait la servir ! Il ne suppose en somme qu’une seule initiative, qui mettr
243 rs étonnés, pour me voir contraint de l’admettre. Saura-t -elle un jour s’exprimer par le verbe, l’œuvre ou l’action, sinon le c
244 r l’intermédiaire de cette organisation. 146. On sait que jusqu’à ces dernières années, les citoyens du District fédéral de
49 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
245 es de notre amitié, j’ai souvent observé comme il savait aimer un arbre, une feuille, une pierre de lune, ou le feu pâle d’une
246 ivers ». Après tant d’années sans nous voir, Dieu sait pourquoi, j’ai retrouvé ce soir une ombre amie à l’orée de mon bois c
247 , plus que ponctuel et parfaitement serein. Je ne sais s’il a lu mon litigieux ouvrage. « Je crois que vous croyez ? », me d
50 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
248 galerie. Nous attendions Marcel Duchamp sans trop savoir quand il viendrait, et pour mieux l’attirer — vieux procédé magique —
249 latantes de la réalité des lois de la science, je sais ce que je dis. Nous calculons les mouvements de l’électron, la puissa
250 , vous êtes sans doute le premier artiste qui ait su se mettre en boîte lui-même. Il rit soudain : — La seule chose ennuye
251 ne série de résultats acquis depuis dix ans. — Je savais  ! déclara le capitaine, avec cette simplicité exaspérante qu’affecte
51 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
252 uyer. Surpris par des applaudissements pour je ne sais quoi, après une dizaine de minutes, puis d’autres, à de nombreuses re
253 que, sans laquelle ni l’économie ni la défense ne sauraient être concertées valablement. Le désaccord est si flagrant que le mene
254 ngrès est doublement non conformiste, puisqu’il a su rallier pour une œuvre commune les conformistes et les non-conformist
255 manifestation de La Haye. D’une part, ses tenants surent empêcher que le Congrès ne se prolonge en un vaste mouvement populair
256 ement populaire, d’autre part les fédéralistes ne surent pas imposer leur tactique : ils se laissèrent berner par des promesse
257 s du Mouvement, va décroître d’année en année. On sait cela, mais ce qu’on ignore, c’est l’incident minime et décisif qui de
258 constituante. Or il est clair qu’une Assemblée ne saurait innover, imaginer ni vraiment créer quoi que ce soit. Un tel projet n
52 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
259 e pourtant personne ne fait ? Eh bien ! chacun le sait , rien n’est moins mystérieux : l’obstacle à toute union possible de l
260 topie catastrophique, mais dont la réalisation ne saurait être exclue pour autant. Un modèle périmé Au contraire, si nous
261 existant quand on voudrait compter sur lui. Je ne sais , n’étant pas économiste, si nos États-nations délimités pour la plupa
262 cle, des entités économiques intelligibles. Je ne sais si les problèmes profonds que pose leur balance commerciale (laquelle
263 ds que pose leur balance commerciale (laquelle ne saurait être positive, me semble-t-il, dans tous les pays à la fois…) ne sont
264 correspondent à rien d’économique. Mais ce que je sais de science certaine, c’est que les États-nations n’existent pas dans