1
près de nous les ont perdues, nous commencerons à
savoir
ce qu’elles valent. Quand nous aurons compris ce que valent nos liber
2
ant de les répandre. Si nous voyons les faits, et
savons
les faire voir, nous aurons du même coup repris l’initiative. C’est l
3
Quant au citoyen d’un pays totalitaire, le parti
sait
pour lui quel est son bien, et lui prouve au besoin qu’il le sait mie
4
el est son bien, et lui prouve au besoin qu’il le
sait
mieux que lui. L’idée de varier, de différer ou d’innover, l’idée d’ê
5
finie de cycles et de répétitions dont l’homme ne
saurait
se libérer et dont il n’est pas responsable ; elle devient une longue
6
Nos créations sont toujours équivoques, chacun le
sait
au xxe siècle. L’essor de l’industrie nous a valu un certain confort
7
ainsi font les bombardiers géants. Etc. Qui peut
savoir
si le Progrès, au total, a vraiment un sens positif ? Dans l’ensemble
8
t tenir de lui mais agir autrement qu’il n’aurait
su
l’imaginer. Elle ne se définit point par rapport à lui seul, mais aus
9
lupart des Européens. Toute fascination, comme on
sait
, résulte de l’action de deux motifs apparemment contradictoires : la
10
and danger que l’invasion du stalinisme russe. On
sait
les motifs invoqués : richesse des USA, conformisme souriant mais imp
11
et plus cordiaux que chez nous. Politiquement, on
sait
ce que donne cette attitude ambivalente : aidez-nous avec vos dollars
12
vez même pas le sens de la lutte des classes ! On
sait
ce que pense de son côté l’Américain, rentrant d’un voyage en Europe
13
iques. Il multiplie les enquêtes minutieuses pour
savoir
qui fait quoi, et où, et comment aider tel ou tel sans avoir l’air de
14
aux désirs de son père. Et surtout, lui aussi se
sait
la victime d’une sorte de neurasthénie : « J’ai vécu dès mes jeunes a
15
mais dont il n’a jamais expliqué la nature. Nous
savons
cependant que le secret était lié à la mémoire de son père. Il qualif
16
aire croire à sa fiancée qu’il ne l’aime plus. On
sait
la comédie que Kierkegaard s’imposa de jouer devant Régine. Il se pei
17
u’il m’est arrivé plus d’une fois de ne plus bien
savoir
lequel des deux parlait et de m’imaginer qu’Hamlet avait été écrit pa
18
ard n’a pas été fictif. Il n’a pas été joué et ne
saurait
l’être. Il a été vécu et souffert consciemment (avec une conscience f
19
répond : « Je ne suis qu’un enfant, voici, je ne
sais
point parler. » Nous dirions qu’il n’a pas la vocation. Précisément,
20
rd, d’une incertitude objective. De même qu’on ne
saurait
prouver l’existence de Dieu, on ne peut démontrer la nature transcend
21
ertitude objective lié à tout acte de foi. Hamlet
sait
exactement ce qu’il doit faire : tuer l’usurpateur, venger le roi ass
22
qu’on l’a sentie à l’œuvre. Kierkegaard l’a bien
su
et l’a dit dans sa brochure intitulée Point de vue sur mon activité d
23
de la Providence dans mon œuvre entière, je n’en
saurais
donner de formule plus adéquate ou plus décisive que celle-ci : la Pr
24
mesure les vues que j’ai précédemment exposées, à
savoir
que toute ma production esthétique est une fraude ; car cette formule
25
périence poétique. Car le poète, lui non plus, ne
sait
et ne saura jamais s’il ne fait qu’épouser un rythme errant, ou s’il
26
étique. Car le poète, lui non plus, ne sait et ne
saura
jamais s’il ne fait qu’épouser un rythme errant, ou s’il le crée tout
27
il ne serait jamais parti pour un pays dont il ne
savait
rien. Mais accepter l’invraisemblable, il faut bien voir que c’est re
28
il dirigeait. D’où vient le malaise ? Chacun
sait
qu’il existe un malaise général à l’endroit de l’Unesco, et cela non
29
non seulement chez les « hommes de culture », qui
savent
mieux de quoi il s’agit, tout en doutant parfois qu’il s’agisse vraim
30
les ne s’établissent pas spontanément. Mais on ne
saurait
les « planifier » sur une échelle qui n’est plus celle du rayonnement
31
son, puisqu’il est le parti des travailleurs ! On
savait
qu’il était le parti qui avait supprimé le droit de grève, sous l’imp
32
ers n’auraient plus l’occasion de s’en servir… On
savait
aussi qu’il était le parti du travail forcé, celui qui venait de « ré
33
avants, avons besoin l’un de l’autre. Nous devons
savoir
que chacun de nous peut compter sur tous les autres lorsque notre pat
34
nos pays, des voix s’élèvent pour dénoncer je ne
sais
quel « nationalisme européen », qui aurait pour effet de nous « sépar
35
inhérents au nationalisme qu’ils n’ont pas encore
su
dépasser dans leur cœur. On voit bien où le bât les blesse. D’autres
36
c’est la réforme des manuels d’histoire : chacun
sait
qu’ils ont inculqué le nationalisme obligatoire à toutes les générati
37
ent de créer un vaste État centralisé. Et combien
savent
que la Constitution suisse de 1848, pourtant exemplairement fédéralis
38
s hommes d’État de mon pays ont pratiquée sans le
savoir
depuis des siècles, avec un paisible succès. Il m’apparaît urgent et
39
s disputes trinitaires les grands conciles, je ne
sais
plus quelle Europe nous défendrons. Celle dont je parle est une notio
40
olontés affrontées sur le problème européen. Pour
savoir
qui a gagné, il suffit de se demander lequel des adversaires est parv
41
ourner du problème préalable, dont Molotov paraît
savoir
mieux que nous qu’il est l’union de l’Europe, condition de notre forc
42
Biên Phu et des humiliations de Genève, l’Europe
saura-t
-elle se souvenir de Nicopolis, de Mohacs, et du siège de Vienne par l
43
n petit groupe « d’apaiseurs » formule Bénès : on
sait
la suite. Tout cela se fomente à Genève, tout cela peut en sortir dem
44
jeune compositeur soupirer : « Après X ou Y on ne
sait
plus que faire. Nous sommes dans une impasse… » Cette impasse est pur
45
torique », créée par l’esprit historique. Ne plus
savoir
que faire, si l’on a quelque chose à exprimer, cela revient à ne plus
46
quelque chose à exprimer, cela revient à ne plus
savoir
comment le dire autrement que le dernier qui a parlé et que ceux qui
47
tion qu’ils déclarent « nécessaire » ; dans on ne
sait
quelle logique hégélienne de l’Histoire. Ils parlent beaucoup des « n
48
un l’autre, le résultat est une « époque ». Je ne
sais
pas si nous en vivons une… Mais peut-être sommes-nous sur le seuil. A
49
posant sa charge de leader d’un parti qu’il avait
su
conduire à la victoire, et à la tête duquel il avait gouverné toute l
50
re tombale : Reconstructeur de la patrie. Mais il
savait
qu’aucun de nos pays ne peut être vraiment ranimé et rétabli dans son
51
liste, préparant les lendemains humiliés que l’on
sait
. De Gasperi voulait l’Europe unie parce qu’en elle il voyait le gage
52
e spirituel et culturel de l’Europe ». De Gasperi
savait
que le réalisme veut que notre union se fonde dans les esprits, non s
53
es journaux, de tout faire pour sauver la CED. Il
savait
ce qui était en jeu : non seulement le sentiment ombrageux de certain
54
s’agit maintenant de prendre au sérieux. 8. On
sait
que Guareschi paie d’une année de prison cette calomnie forgée par de
55
iatement les socialistes allemands » (p. 665). On
sait
que les socialistes allemands sont nationalistes, ne fût-ce que du se
56
tige aux yeux de l’Européen et d’un pathos qui ne
saurait
tromper, ils représentent dans notre Quête du Graal l’épisode du Chât
57
pas de Juge pour ses crimes. Et dès lors qu’il se
sait
illégitime dans sa prétention à régner au nom de tous contre une moit
58
à la mort par une complicité originelle. Nous le
savons
, ou du moins nous le pressentons. Mais nous reculons aussi devant l’i
59
fi, l’homme dit : c’est trop pour moi, mais je ne
saurais
plus vivre et ressentir ma vie sans cet appel intime. Il pense alors
60
. Ainsi toutes nos révoltes imitent, même sans le
savoir
, le dépit de l’amour qui dresse contre le Père les enfants qu’il n’a
61
mble historique n’a jamais été converti, et il ne
saurait
l’être, en vérité, du seul fait qu’il n’est pas une personne. Mais le
62
le ne l’était avant le xiie siècle. D’où l’on ne
saurait
conclure en poussant à l’absurde que l’incroyant moderne est plus « c
63
la psychanalyse ! Les auteurs qu’ils admirent le
savent
, et se gardent bien de toucher à l’idole, même s’ils n’y croient plus
64
pu se produire en dehors d’une civilisation qui a
su
valoriser la matière et le corps, objets de la science, en même temps
65
nier ? La seule question sérieuse reste alors de
savoir
de quelle manière la science, agissant dans nos vies, procède des opt
66
posés mais en même temps vraiment valables. On ne
saurait
donc chercher la solution ni dans la réduction de l’un des termes, ni
67
main (au prix des équivoques et des abus que l’on
sait
) il n’en va plus de même des couples gauche et droite, liberté et aut
68
ianisme. C’est ainsi que Nietzsche, le premier, a
su
décrire la différence fondamentale qui sépare la science grecque de n
69
ar des pensées spécieuses. Il exige de l’homme un
savoir
qui cependant paraît sans cesse se tourner en réquisitoire contre lui
70
entre l’énergie et quelque « ondulation » d’on ne
sait
quoi, que la frontière intelligible s’est évanouie, mais c’est aussi
71
e se résolvait en une sorte de vide animé d’on ne
savait
trop quoi, sauf que « cela » restait calculable. « Une figure passagè
72
science à la théologie La question se ramène à
savoir
qui décide, et qui détient la preuve de la réalité. L’Occidental moye
73
nous juge et pose nos limites, qui sont celles du
savoir
humain, mais elle pose en même temps l’existence de l’idée d’un Aille
74
t dans un « champ » au sein duquel agissent on ne
sait
quels archétypes formateurs… 31. J’anticipe à dessein sur un succès
75
s nationaux. La question qui se pose est alors de
savoir
si l’Occident qui pense n’a pas pris l’habitude, depuis une cinquanta
76
tion occidentale. Il s’agit, une fois de plus, de
savoir
si elle signale une impasse ou une crise de croissance, l’échec de l’
77
e l’auto. Voir l’autobiographie de Henry Ford. On
sait
que ce rêveur incurable, bricoleur sans culture ni génie, cherchait à
78
et de l’homme, son vis-à-vis et son miroir. Il ne
sait
pas encore qu’il n’y voit que ses songes, et que les âmes des choses
79
rent en jeu qu’après coup ? Le problème revient à
savoir
comment et pourquoi la technique a pris un brusque essor à tel moment
80
visée que celle qui orientait leurs travaux. Nous
savons
aujourd’hui que le rêve des alchimistes n’était pas de faire de l’or
81
humaine (conditionnée par les trois dominantes du
savoir
pur, de la puissance et du salut) dans le rôle d’un ingénieur créant
82
hnique et la manière de s’en servir. Elle n’a pas
su
prévoir l’effroyable rançon qu’elle aurait à payer fatalement pour le
83
que les libère subitement à ce degré-là ? Je n’en
sais
rien. Savait-on beaucoup mieux, aux environs de 1830, ce qu’allait pr
84
ère subitement à ce degré-là ? Je n’en sais rien.
Savait
-on beaucoup mieux, aux environs de 1830, ce qu’allait produire la tec
85
de facteurs matériels que j’aurais oubliés, ou ne
saurais
prévoir, qu’en vertu de nos libres décisions. (Ce n’est pas l’inventi
86
relative de cette invasion de la culture, nul ne
saurait
en préjuger : je dis seulement que tout y mène pour le meilleur et po
87
res — en bénéficieront très certainement. Et l’on
sait
, d’autre part, que la passion pour l’occulte ne cesse de grandir dans
88
politique, le cinéma, ou l’Art lui-même. Quant à
savoir
si cela représentera un progrès ou un risque nouveau, voilà qui nous
89
On discutera longtemps encore, peut-être, pour
savoir
si la « déstalinisation » a commencé dès la mort de Staline44 ou par
90
ais son sens historique reste conjectural : on ne
sait
encore ni d’où il vient ni où il va. Il peut sembler toutefois que, d
91
se supprimer lui-même » sans entraîner, que l’on
sache
, la fin du communisme. Reste alors à le définir. S’il était, par exem
92
éraux, neutralistes ou progressistes, certains le
savaient
très bien, puisque, en effet, ils justifiaient toute action de Stalin
93
au surplus un idéal universel, ce que n’avait pas
su
faire Hitler ; 5. que les procès de Rajk, Kostov, Slanski, etc., mené
94
’un système cohérent, comme le délire paranoïaque
sait
l’être. Rien ne prouve que les motifs justifiant toutes ces choses da
95
remlin — mais non pas à Paris ni à Rome, que l’on
sache
— pour s’excuser de n’avoir vraiment pas pu crier au fou du vivant de
96
a question n’est plus simplement d’obéir, mais de
savoir
comment obéir ! Logiquement, le problème est insoluble. Soit qu’on ac
97
soviétique et mondial par la Turbulence que l’on
sait
seront ici brièvement indiquées : elles présentent le même caractère
98
r qui toute déviation, opposition ou trahison, ne
saurait
être motivée que par les intérêts d’une classe bien définie. Ce n’est
99
définie. Ce n’est pourtant pas l’individu, on le
sait
, qui fait l’Histoire. En voici un, pourtant, qui l’a mal faite. C’est
100
is sont aujourd’hui ses chefs. Au surplus, chacun
sait
que les classes ont été abolies en URSS. Lorsque le PC français récla
101
e, au moment où j’écris (fin juin 1956), qu’on ne
saurait
plus refuser sans examen l’hypothèse d’une dislocation de cet « unive
102
avec la Terreur même régnant à l’Est, et dont on
sait
que la fascination leur a valu tant d’adhésions à l’Ouest. Pour l’URS
103
a soit attendu par les meilleurs à l’Est, nous le
savons
désormais, voilà qui oblige. On nous met au défi de donner un peu plu
104
ustesse des positions politiques : il arrêtait le
savoir
. » (Les Temps modernes, n° 123, p. 1515). La phrase est étonnante. Qu
105
s, qu’il provoque les révoltes ouvrières que l’on
sait
? Mais, en fait, ce n’est pas le « culte de la personnalité » qui a m
106
r la réalité des changements survenus en URSS. On
sait
que le procédé est courant dans Esprit. Quant à Sartre, il écrit dans
107
ouvé avec stupeur les procédés de la droite et je
sais
que j’aurai droit, le mois prochain, à un autre article, aussi calomn
108
de même moins pâteux, dans Preuves. » (Ce « et je
sais
» que j’ai souligné, paraît obscur.) Je n’ai pas la moindre envie de
109
mi, que vous faut-il ? A. Si vous ne m’aidez pas,
sachez
-le, je me jetterai dans les bras de Moscou, et c’est vous qui m’y aur
110
lement… A. Quoi, déjà des conditions politiques ?
Sachez
, monsieur, que je suis souverain. Je vous refuse le droit de vous mêl
111
init-elle dans l’espace ? B. Ceux qui l’attaquent
savent
assez ce qu’elle est. A. L’Albanie musulmane en ferait-elle partie ?
112
choisirait ensuite les étiquettes. A. Mais je ne
sais
toujours pas de quelle Europe vous parlez. B. De celle qu’il nous fau
113
e à tout l’Occident. B. Vous êtes seuls — et l’on
sait
pourquoi — à proclamer que vous faites ainsi, mais rien ne se passe.
114
les consulter. B. Votre belle souveraineté, qui a
su
refuser l’Europe, reste impuissante en fait contre l’Égypte. Si vous
115
l’obscurantisme ». La question n’est donc pas de
savoir
ce qu’on fait, ni même ce qu’on représente en fait, mais seulement ce
116
seil de Sécurité. Il partit comme Abraham, « sans
savoir
où il allait », mû par des songes insensés et se trompant dans ses ca
117
en soit témoin : à la date où je l’écris, nous ne
savons
rien de ce qui peut nous attendre ou non sur d’autres astres. Nous av
118
s. Nous avons simplement envie d’aller voir je ne
sais
quoi, — d’aller voir. Au-delà de nos vieilles rages politiques. Su
119
es Vedas. Point de création sans un double. Or on
sait
que le Double est l’un des archétypes les plus anciens de la psyché h
120
s poètes. Comment, d’ici, répondre à leur appel ?
Savoir
ce qu’il faut dire est notre action. J’écrivais hier : Jurons de fair
121
Europe mais contre ses ennemis. Elle n’a même pas
su
réagir devant l’outrage exorbitant, quand les joyeux Butors, enflant
122
fait que je n’en aie pas parlé dans mon appel ne
saurait
signifier que je m’en fasse le complice, puisqu’aucun de mes principe
123
enfin la Compagnie par le PC. Le problème est de
savoir
si la vraie tolérance permet que l’on tolère le Parti. Un Mandarin di
124
ais bientôt n’en voulant pas souffrir d’autre, on
sait
ce qui en résulta ; une guerre civile, non moins affreuse que celle
125
iberté, et si possible un peu de vérité. 60. On
sait
assez que les jésuites, de nos jours, ont brillé plus d’une fois au p
126
ement un mensonge. (Ses partisans, d’ailleurs, le
savent
aussi bien que moi.) Laissons donc ces mystères de la mauvaise consci
127
u, et d’un besoin plus fier d’indépendance. Je ne
sais
qui a pu écrire que « seul un État neutre est vraiment indépendant »6
128
62. J’imagine qu’une situation de double pat ne
saurait
se produire aux échecs sans l’aide de Lewis Carroll. z. « Sur la neu
129
ul, et sans alliés, sa défense. Ces conditions ne
sauraient
être réunies que dans le cas d’une Europe vraiment unie, par où j’ent
130
ouvoir qui la déclare et qui l’assume, et elle ne
saurait
donc être considérée comme un objectif souhaitable que par ceux qu’an
131
cela va de soi, elle est là pour payer — et l’on
sait
que les bombes H coûtent plus cher que nos divisions réunies — mais a
132
it pas. » De son côté, Aspects de la France croit
savoir
que je suis Suisse, trouve que j’ai bien de la chance, mais que cela
133
geoises qu’en vue de leur destruction. » Quand on
sait
cela, il devient clair que l’existence officielle d’une représentatio
134
mais, et cela pour la raison bien simple qu’il ne
saurait
imaginer un seul instant que les intellectuels exercent une action, o
135
rmées étrangères. On me dira que tout le monde le
sait
, mais je vois que personne n’y croit chez les soi-disant libéraux, pu
136
té. Que le régime soviétique soit en crise, on le
savait
. Toute dictature est un régime de crise, un moyen de gouverner sans r
137
partielle seulement, de la nôtre. Car l’Europe a
su
se défendre, depuis un siècle et demi, tant bien que mal il est vrai,
138
à le faire, et les seuls jusqu’ici, autant que je
sache
. Le livre de Germaine Tillion65 et l’accueil qu’on lui fait de tous c
139
ations unies, dont le seul dénominateur commun ne
saurait
être que l’ignorance de la nature et du nom même des réalités en prés
140
outes ses vraies complexités humaines. L’Amérique
saura-t
-elle comprendre que le drame algérien l’intéresse vitalement, étant c
141
t exact. Ce sera peut-être encore Démocratie, qui
sait
? car ce genre de mot sert à tout, et cela peut rassurer les vieux ro
142
il arrive dans certains groupes restreints. On ne
saurait
élire une élite ; on ne peut que la former, la laisser se dégager, la
143
de demain exige une précision plus grande. On ne
saurait
mettre aux voix la vérité, quand la moindre erreur de calcul peut fai
144
te, ignorant les soins hypocrites dont nous avons
su
l’entourer. A. (chuchotant). — Et après ? R. — Nos ministères seront
145
s travaux, les routes, les cultures, le commerce.
Sachez
que la politique en France est conçue comme une crise permanente entr
146
sans issue » dont on ne peut sortir que ministre.
Sachez
que cela ne change rien à la réalité des choses, et ne l’exprime pres
147
e n’est pas cela qui compte en France. A. Oui, je
sais
, c’est toujours autre chose, et chacun pense ainsi de soi-même vu par
148
ai En marge d’un débat d’intellectuels On
sait
que, depuis 1946, les Rencontres internationales de Genève organisent
149
chaleur : — Je ne crois pas à la guerre et chacun
sait
qu’aucun de nos pays ne la veut. — Je suis heureux de vous l’entendre
150
est si petite, si minuscule, qu’elle n’a même pas
su
faire une place à la Suisse ». L’étudiant de première année qui comme
151
bêtise déchaînée. Mais un peu d’esprit politique
saura
toujours prévenir ses déchaînements. J’en propose un exemple précis.
152
ignorance et la puérilité d’une opinion qu’ils ne
savent
pas et ne veulent pas former. Eppur, se muove ! — Des amis me re
153
a nature des régimes est certes en cause, mais on
savait
depuis longtemps que l’Amérique « idéaliste » tient surtout au bien-ê
154
presse excitée. (Quand les Russes ratent, on n’en
sait
rien, pas fous.) Mais les agences n’ont rien perdu. Le masochisme
155
it à ces cerveaux le programme sans lequel ils ne
savent
que penser ? Qui leur donnerait le code des hiérarchies à observer da
156
sur cent. Rôle suspect des commentateurs. — On
sait
que le grand public adulte bénéficie de l’enseignement de quelques ma
157
i osera se taire jusqu’à ce qu’il soit certain de
savoir
ce qu’il en est. Mais je les vois presque tous juger selon leurs « cr
158
t beaucoup moins sur la communication verbale. Le
savoir
accumulé dans les “banques électroniques” sera peut-être transmis dir
159
r une chute sans remontée possible. Qui peut donc
savoir
aujourd’hui vers quoi transite l’Occident ? Posons quatre critères de
160
isfait à la première série de conditions que nous
savons
requises par le sacré. Il les affirme dès l’abord, tandis que tous se
161
ts. » Aux yeux du Français cultivé et qui tient à
savoir
ce que parler veut dire, le fédéralisme se réduit à un régime fort bo
162
aissance d’une vaste communauté d’intérêts qui ne
sauraient
plus être assurés par les seules entités nationales, la volonté de te
163
là qui relève des circonstances adverses, mais ne
saurait
affecter la vérité. Qu’il faille composer avec les circonstances est
164
ure, pour imposer à tous la loi du seul parti qui
sait
faire triompher sa « vérité » ; mais il doit au contraire concilier d
165
ns chaque région, tandis que les partis régionaux
savent
d’instinct qu’ils ne resteront forts qu’autant qu’ils limiteront leur
166
des électeurs, et que la « vraie » démocratie ne
saurait
être définie que par les vœux de la minorité et les éditoriaux de L’E
167
qu’une vraie démocratie, celle du vrai Peuple, ne
saurait
être gouvernée que par une élite éclairée, sachant mieux que la grand
168
souveraineté, elle n’a jamais été réalisée et ne
saurait
l’être. On a donc tacitement convenu d’appeler démocraties les régime
169
eler démocraties les régimes où le peuple, qui ne
saurait
l’exercer, délègue la souveraineté à qui lui plaît. À partir de là, c
170
se une distinction — rhétorique ou sincère, je ne
sais
— entre Dieu et le Général ; mais elle échoue dans un sophisme. En ef
171
ent abusif. En fait, de Gaulle étant chrétien, ne
saurait
être un dictateur à la Staline, seul porteur du Sens de l’Histoire, m
172
ominateur, l’archétype médiéval de Tristan. Je ne
sais
à vrai dire si la passion naît de la distance, ou l’inverse. Ce qui e
173
menace de m’exiler. Mais tel est mon amour que je
saurai
mentir : je demanderai pardon au tyran, le suppliant de me laisser vi
174
’il commence à l’aimer, et lui raconte, sans trop
savoir
pourquoi, ce souvenir : C’était dans un tramway. Une petite fille mo
175
r le romantisme allemand, français et anglais, on
sait
assez la fortune littéraire de cette forme d’amour interdit, dont il
176
x… Un homme ne va jamais si loin que lorsqu’il ne
sait
pas où il va… Ils étaient debout maintenant sur un haut balcon, entre
177
the et Ulrich ressentirent un bonheur dont ils ne
savaient
pas si c’était de la tristesse ; seule la conviction d’être élus pour
178
oman ? L’amour heureux n’a pas d’histoire, chacun
sait
cela depuis qu’on écrit des romans et qui passionnent. Mais cette con
179
és dans la scène où Komarovski (l’intrigant qui a
su
détourner à son profit le Pouvoir né de la révolution et qui va confi
180
, sans motiver son refus : « De mon départ, il ne
saurait
être question. » Mais il ajoute un peu plus tard : Tout est déjà ent
181
née, aux frais de la Sécurité sociale. Quel génie
saura-t
-il déjouer ce plan d’asepsie spirituelle ? Mais j’imagine parfois d’a
182
sonne aimée, son étrangeté fascinante ? 72. On
sait
que Musil est mort à Genève, dans la misère, en 1942. 73. Toute cett
183
i votre article au début de 1933, malgré ce je ne
sais
quoi d’anachronique, un peu 1913 dans le ton. Mais en 1959, quel bonh
184
plus l’Algérie plus un bon tiers de l’Afrique, ne
saurait
plus rêver de les affronter seul. Direz-vous que je fais bien des his
185
es de la photographie. République des caméras. On
sait
que la bonne conscience du journaliste est dans les chiffres : en voi
186
orce d’exclusion. Seuls les mondains, pensais-je,
savent
encore exclure avec cette parfaite assurance, mais par manie, au nom
187
la critique sous l’influence du journal. Il faut
savoir
être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce qui pe
188
ir être secret pour penser avec autorité. Il faut
savoir
taire ce qui permettrait aux indiscrets de comprendre intellectuellem
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éduise et qui les domestique. Une pensée neuve ne
saurait
être comprise à moins d’être recréée dans sa forme — ce dont certaine
190
e est pourtant la garantie de leur pouvoir, et ne
saurait
traduire, à mon avis, qu’une intention profondément délibérée. Car il
191
t appris sur Kassner cela surtout qu’il a si bien
su
taire dans toute son œuvre : cette manière discrètement ascétique, ou
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son côté ? Il ajoute d’ailleurs aussitôt qu’on ne
saurait
croire un seul instant qu’il ait jamais voulu donner un enseignement
193
ait « faire mieux que l’Amérique », mais comme il
sait
aussi mieux que l’Amérique elle-même comment on pourrait faire mieux
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action ? De « faire mieux » que cette dernière ne
saurait
faire, en bonne doctrine marxiste-léniniste, et n’a fait en pratique,
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d’idéal, il est clair qu’aucune contradiction ne
saurait
plus exister entre les buts des systèmes en présence. On ne voit plus
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mencent à se détendre, à se dénouer sans que l’on
sache
trop ce qui arrive, laissant poindre une espèce de sentiment mêlé de
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ventre, on dirait qu’ils s’inquiètent de ne plus
savoir
pourquoi c’était tout à l’heure impensable… Que K. se soit assez bien
198
arde est une séquelle de la guerre froide » et ne
saurait
survivre à la détente. À l’inverse, Alberto Moravia, dans les vœux du
199
és ne viennent pas seulement des régimes que vous
savez
. Elles viennent de la misère et de la faim pour une large partie de l
200
ul ne hante ces routes, hormis le vent dont on ne
sait
ni d’où il vient ni où il va. Kierkegaard, « In Vino Veritas ». Kie
201
qui s’anime au gré d’un vent soudain, dont on ne
sait
ni d’où il vient ni où il va. Kierkegaard et Don Juan C’est au c
202
istincts…, une addition d’instants », Don Juan ne
saurait
avoir de biographie : le doter d’une enfance et d’une jeunesse fut l’
203
lle est ce qu’il refuse en lui. Elle est ce qu’il
saurait
être, exemplairement, s’il n’était pas ce qu’il subit et souffre, et
204
oup d’arguments philosophiques que la décision ne
saurait
être fondée dans l’argumentation. Rien d’étonnant si cet ouvrage ne c
205
e devient énigmatique dans la mesure même où il a
su
se rendre perceptible… Ce qui se passe entre Kierkegaard et sa fiancé
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c’est le mythe de Tristan qui reparaît enfin ! On
sait
assez que le paradoxe est la catégorie fondamentale de la pensée de K
207
e existentielle. Le sujet du « Tu dois aimer » ne
saurait
être, en effet, que « l’Individu ». Or on sait que cette catégorie ki
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saurait être, en effet, que « l’Individu ». Or on
sait
que cette catégorie kierkegaardienne par excellence désigne l’homme i
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il faut aider, selon la parabole évangélique — ne
saurait
être à son tour que l’expression de l’esprit en tout homme. Seul donc
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était là le prochain par excellence, et — nous le
savons
par le Journal — c’était Régine ! Plus tard, le concept d’individu s’
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ne — doit être nécessairement d’origine noble. On
sait
que son invention doit être attribuée aux chevaliers poètes provençau
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cueils d’aphorismes, d’Humain, trop humain au Gai
savoir
et à La Généalogie de la morale. Mais déjà dans Aurore, il arrive que
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dre la vérité secrète de son pire Adversaire. Qui
sait
s’il ne va pas l’aimer ? Dans la seconde partie d’Ainsi parlait Zar
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il se contente de conquêtes faciles. (Mais je ne
sais
où l’on prend que Don Juan les dédaigne ? N’aurait-on jamais lu le Ca
215
double… Don Juan est intelligent, épris de clair
savoir
, il a une tête faustienne ; Faust est voluptueux, désireux d’amour, i
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vu le jour. Mais ce lien de genèse réciproque ne
saurait
s’exprimer de la même manière en termes d’histoire, d’éthique, ou de
217
u nom de la morale, mais le paysan Mazetto semble
savoir
un peu ce qu’il en est. En ce sens, uniquement, Don Juan procède d’un
218
nthèse peut devenir plus ou moins stable, mais ne
saurait
être en aucun cas statique, au sens où la supposent la morale sociale
219
et que la morale formule ses exigences. Or, on ne
saurait
trancher l’alternative qu’en connaissance des fins auxquelles chacun
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et primordial, celui de la vie d’une cellule. On
sait
aujourd’hui que cette vie dépend de l’action simultanée de deux acide
221
he en humeur donjuanesque —, ils obtinrent, je ne
sais
par quelle voie, quelques indications sur le fameux symbole, le princ
222
ut est permis » est une connaissance réservée, un
savoir
religieux et un symbole mystique. « Tout est permis », déclare saint
223
nt pas des personnes, mais des puissances, ils ne
sauraient
s’aimer eux-mêmes, ce qui est la condition de l’amour d’un autre, et
224
e tout amour réel : car sans prochain, l’amour ne
sait
plus où se prendre. Tout amour véritable est relation réciproque. Cet
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au lieu de nous accompagner dans l’ombre, et nous
savons
que le moment est venu de virer de cap, ou bien d’affronter la tempêt
226
déjouer la logique du mythe. 126. « Celui qui ne
sait
pas trouver le chemin qui conduit à son idéal, vit de façon plus friv
227
de Berlin vu par Esprit (février 1963)ba On ne
sait
pas toujours qui sont ceux que l’on lit dans les revues françaises, q
228
a Prusse ancienne est devenue polonaise, comme on
sait
. Ainsi, MM. Dehem et von Salomon sont d’accord pour juger que le mur,
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s qu’il ne tenait qu’à nous de la saisir. » On ne
saurait
dire plus clairement que l’intérêt de l’Angleterre serait d’exciter t
230
mpires neufs. Toute la question se ramène alors à
savoir
quelles formes d’union les Européens vont choisir. Trois formules leu
231
qu’au niveau des discours, cette Europe minima ne
saurait
être qu’une forme de transition tactique vers une union plus sérieuse
232
vegarder les diversités de l’Europe, voilà qui ne
saurait
être réalisé que par l’union de type fédéraliste. L’exemple de la Sui
233
de Napoléon et d’Hitler ont avorté, au prix qu’on
sait
, mais rien ne prouve que les moyens modernes, manipulés par le Kremli
234
xemple de la Suisse… On s’écrie aussitôt qu’il ne
saurait
être question d’imiter ce modèle, ridiculement réduit, à l’échelle de
235
ntrer sans réserve dans le Marché commun, elle ne
saurait
justifier ce refus par des motifs juridiques et des prétextes tirés d
236
rès haut de nos traditions savent bien que chacun
sait
qu’il s’agit d’intérêts et de maintenir ou d’augmenter le chiffre d’a
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ux ». Et quant aux enthousiastes de l’Europe, ils
savent
qu’ils n’ont aucune espèce de chances d’être écoutés s’ils proposent
238
fère dans ce domaine de la majorité. Il s’agit de
savoir
et de dire ce que nous avons à donner, et non pas seulement à sauver
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ni même par l’opinion publique mal éclairée. (Qui
sait
vraiment ce que signifie le fédéralisme ?) — d’exonérer la Suisse du
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une à tous nos peuples et les diversités que l’on
sait
, le District fédéral ne saurait être, lui non plus, une création synt
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diversités que l’on sait, le District fédéral ne
saurait
être, lui non plus, une création synthétique édifiée sur un terrain v
242
eutre au surplus. Nul projet mieux que le mien ne
saurait
la servir ! Il ne suppose en somme qu’une seule initiative, qui mettr
243
rs étonnés, pour me voir contraint de l’admettre.
Saura-t
-elle un jour s’exprimer par le verbe, l’œuvre ou l’action, sinon le c
244
r l’intermédiaire de cette organisation. 146. On
sait
que jusqu’à ces dernières années, les citoyens du District fédéral de
245
es de notre amitié, j’ai souvent observé comme il
savait
aimer un arbre, une feuille, une pierre de lune, ou le feu pâle d’une
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ivers ». Après tant d’années sans nous voir, Dieu
sait
pourquoi, j’ai retrouvé ce soir une ombre amie à l’orée de mon bois c
247
, plus que ponctuel et parfaitement serein. Je ne
sais
s’il a lu mon litigieux ouvrage. « Je crois que vous croyez ? », me d
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galerie. Nous attendions Marcel Duchamp sans trop
savoir
quand il viendrait, et pour mieux l’attirer — vieux procédé magique —
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latantes de la réalité des lois de la science, je
sais
ce que je dis. Nous calculons les mouvements de l’électron, la puissa
250
, vous êtes sans doute le premier artiste qui ait
su
se mettre en boîte lui-même. Il rit soudain : — La seule chose ennuye
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ne série de résultats acquis depuis dix ans. — Je
savais
! déclara le capitaine, avec cette simplicité exaspérante qu’affecte
252
uyer. Surpris par des applaudissements pour je ne
sais
quoi, après une dizaine de minutes, puis d’autres, à de nombreuses re
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que, sans laquelle ni l’économie ni la défense ne
sauraient
être concertées valablement. Le désaccord est si flagrant que le mene
254
ngrès est doublement non conformiste, puisqu’il a
su
rallier pour une œuvre commune les conformistes et les non-conformist
255
manifestation de La Haye. D’une part, ses tenants
surent
empêcher que le Congrès ne se prolonge en un vaste mouvement populair
256
ement populaire, d’autre part les fédéralistes ne
surent
pas imposer leur tactique : ils se laissèrent berner par des promesse
257
s du Mouvement, va décroître d’année en année. On
sait
cela, mais ce qu’on ignore, c’est l’incident minime et décisif qui de
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constituante. Or il est clair qu’une Assemblée ne
saurait
innover, imaginer ni vraiment créer quoi que ce soit. Un tel projet n
259
e pourtant personne ne fait ? Eh bien ! chacun le
sait
, rien n’est moins mystérieux : l’obstacle à toute union possible de l
260
topie catastrophique, mais dont la réalisation ne
saurait
être exclue pour autant. Un modèle périmé Au contraire, si nous
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existant quand on voudrait compter sur lui. Je ne
sais
, n’étant pas économiste, si nos États-nations délimités pour la plupa
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cle, des entités économiques intelligibles. Je ne
sais
si les problèmes profonds que pose leur balance commerciale (laquelle
263
ds que pose leur balance commerciale (laquelle ne
saurait
être positive, me semble-t-il, dans tous les pays à la fois…) ne sont
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correspondent à rien d’économique. Mais ce que je
sais
de science certaine, c’est que les États-nations n’existent pas dans