1 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
1 Je n’ai pas cherché la guerre, moi ! Eh bien ! je saurai me défendre ! Et malgré les persécutions de ceux qui ont intérêt à ét
2 des républicains. Il est à peu près impossible de savoir s’ils font une distinction quelconque entre les opinions, pourtant bi
3 e, à l’élection du bureau, puisque, comme vous le savez , la conférence est contradictoire. Je vous demanderai donc de bien vo
4 n’a pas dit de mensonges, quoi ! Mais ici ils ne savent pas discuter. Si vous alliez à F…2 alors, c’est autre chose. Là ça ba
5 Nous faisons les cent pas sur la place. M. Palut sait que je suis écrivain. Il a lu un de mes articles. Je le sens inquiet
6 op simple. On ne l’est jamais assez ! — Oh ! vous savez , — dit-il — je n’y mets pas d’amour-propre, vous pouvez me dire franc
7 autres qui disaient le contraire, et pas moyen de savoir avec qui ils sont d’accord. Il ne faut pas oublier que nous vivons à
8 s réformateurs, les forcer à prendre parti, je ne sais pas, moi, les engueuler ? Je vous dis ma première impression, puisque
9 ent. Mais qu’est-ce qu’ils comprennent ? Allez le savoir , avec eux. On prêche pendant six ans la même chose, ils vous remercie
10 pante. Voici : pour la première fois depuis je ne sais combien d’années, je viens de trouver dans un ouvrage littéraire la s
11 ution d’une question précise. Grâce à Colette, je sais maintenant pourquoi notre chambre était pleine de puces. Cela n’a l’a
12 nquiets, des indiscrétions gênantes et dont on ne sait trop que faire, ou des doctrines dont ils négligent de nous dire s’il
13 mode. Quant au peuple, il y a belle lurette qu’il sait ce qu’on doit penser des gens instruits. La plupart sont des égoïstes
14 truit jouit d’une certaine considération sociale, sait se débrouiller à Paris et peut faire de beaux discours. Dans ces cond
15 au peuple, on l’écoutera bien patiemment, s’il a su se rendre sympathique et surtout s’il a l’air « sincère », mais on n’
16 Pour aider réellement un homme, il faut que j’en sache davantage que lui, mais il faut avant tout que je sache ce qu’il sait
17 davantage que lui, mais il faut avant tout que je sache ce qu’il sait. Sinon mon savoir supérieur ne lui servira de rien. Si
18 ui, mais il faut avant tout que je sache ce qu’il sait . Sinon mon savoir supérieur ne lui servira de rien. Si je persiste ce
19 avant tout que je sache ce qu’il sait. Sinon mon savoir supérieur ne lui servira de rien. Si je persiste cependant à faire va
20 ansformer et d’animer un peuple auquel on n’a pas su donner le sens civique, le sens de la communauté. Qui est-ce qui se p
21 mple. Je connais tout de même assez la terre pour savoir que les mêmes outils ne sont pas bons en tous pays, et je cherchais q
22 mbrables réformes aussi simples à opérer. Je n’en sais rien4. Je me borne à constater qu’ici les paysans travaillent trop, s
23 n île. Il faut parler d’abord des autocars. Je ne sais si l’on se doute à Paris de l’importance des autocars et des transfor
24 eur rencontré dans l’autocar de Taillefer voulait savoir quel était mon métier. Et quand j’eus dit que je n’en avais aucun, et
25 gnes, et ingénieux les plus balourds, enfin je ne sais quelle supériorité humaine, quel luxe d’énergie ou d’invention qui, s
26 tardèrent pas à me rassurer. Plusieurs voulurent savoir si cela marchait vraiment là-bas, aussi bien que j’avais pu le laisse
27 ux, c’est de parler du peuple en général. « On le savait depuis longtemps ». On sait tant de choses qu’on n’a jamais pris la p
28 en général. « On le savait depuis longtemps ». On sait tant de choses qu’on n’a jamais pris la peine de connaître, chez les
29 . « On nous laisse seuls, sans direction. Nous ne savons pas que lire. Le travail est dur, ici. Il faut lutter contre les pare
30 cause de cette centralisation : qu’est-ce qu’ils savent de notre situation à Paris ? Est-ce qu’il n’y aurait pas moyen de fai
31 ’autre extrémité de l’île. 3. Combien d’ailleurs savent que ce mot peut désigner autre chose qu’un « je m’en fichiste » ? 4.
32 ans un terrain sablonneux ». Reste la question de savoir s’il est normal de se déformer le corps pour gagner un peu plus. Or i
2 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
33 k pose très nettement la question : « Il faudrait savoir jusqu’à quel point nos songes nous appartiennent. » Quand nous rêvons
34 leur fera-t-elle accumuler pour dire que rien ne saurait être dit… Et pourtant si, romantiques et mystiques sont persuadés que
35 ui fit la Vie même. » Non sans lucidité, Moritz a su dépeindre l’état de conscience qui naît de cet obscur déchirement : «
3 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
36 e civilisation matérielle demeure hanté par on ne sait quelle sauvagerie des hauteurs ; et ce lieu d’extrême densité humaine
37 illes. Qui sont ces gens ? Elle dit : — Je ne le sais pas plus que vous. Ils sont dans la maison depuis deux ou trois jours
38 sent les amis de Jim. — Mais où est Jim ? — Je ne sais pas. Il est parti. Jim était l’intendant, une sorte de géant toujours
39 les meubles, humides et tremblants. « Mais je ne sais pas recevoir ! dit-elle moqueuse. Voulez-vous que je vous joue du pia
4 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
40 e constituante. Cour des droits de l’homme. — On sait qu’une Charte des droits de l’homme vient d’être adoptée par l’ONU. E
41 ociés ». Il ne s’agit nullement de fomenter on ne sait quel nationalisme européen, mais au contraire de restaurer le rayonne
42 ante. L’Europe se fera, en dépit des experts (qui savent toujours que c’est Dewey qui sera élu), parce qu’une équipe de vérita
5 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Découverte de l’Europe (octobre 1949)
43 paradoxe couvre un sophisme. Car les journaux ne sauraient décrire l’opinion sans la modifier : ce sont eux qui la déterminent e
44 , il faut le croire, pour que la presse n’ait pas su l’enregistrer, sinon par les oscillations que je viens de rappeler, d
45 nces. Elle suivra ceux qui marchent, ceux qui ont su voir le but et qui ont osé lui donner son vrai nom : fédération. Les
46 moins valable). On ne s’en étonnera pas, si l’on sait que les deux tiers des députés qui siégeaient à Strasbourg appartienn
47 nvisible, d’un très petit nombre d’hommes qui ont su voir juste… » Il venait de découvrir l’Europe, ses limitations, son g
6 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
48 chercher ici autre chose que ce que tout le monde sait  : la tension fondamentale du monde occidental est, à l’origine, terna
49 veau du monde moderne. À toutes fins utiles, nous savons assez bien de quoi nous parlons, quand nous parlons de l’Europe ou de
50 ante ans plus qu’un dixième probablement. Elle ne sait pas encore. Mais ce qu’elle voit très bien, c’est qu’elle n’est plus
51 ssière de petits États, dont les plus populeux ne sauraient plus prétendre un seul instant être à l’échelle des réalités modernes
52 fatalement se transformer en contrôle, si nous ne savons pas en tirer parti d’ici deux ans ; tandis que l’autre empire dispose
53 de la civilisation occidentale, la seule qui ait su couvrir toute la planète. Mais ce foyer fatalement s’éteindra si la p
54 remplacer cette âme d’une civilisation qui avait su remplacer toutes les autres. Le secret de ses mesures vivantes sera p
55 e des idées, des personnes et des œuvres, et l’on sait ce qu’il en est aujourd’hui à cet égard. La condition nécessaire, sin
56 nant, dans le domaine de cette culture dont on ne saurait trop répéter qu’elle est le vrai, le seul secret de notre puissance,
57 qui se voit attaqué par les propagandes que l’on sait . La nécessité se fait donc sentir d’un organisme dont la raison d’êtr
58 ommes donc point en situation de neutralité. Nous savons où sont nos alliances. 13. Tels que le Collège d’Autriche, la Deutsc
7 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
59 bassin, et d’espèces de garages ou étables, on ne sait , aux larges portes à barreaux : les temples. Au fond de l’ombre, un a
60 r lisait quelques extraits à ses disciples. Je ne sais si j’ai rien vu de plus touchant, ni jamais un groupe d’hommes plus d
61  Mais un vrai ou un charlatan ? — Comment peut-on savoir . Il y en a tant. Il marchait lentement, à grands pas importants, préc
62 té approche. ⁂ Accroupis au bord du chemin, on ne sait jamais, me disait M…, s’ils sont dans la posture de l’adoration ou ce
63 geste, un cri. Rien ne se passe. Ou plutôt, je ne saurai jamais ce qui, de toute évidence envoûtante, se passe ici, sans manif
64 ortes de domestiques des temples, utiles par leur savoir des rites de la naissance et de la mort, mais fort inférieurs aux bra
65 ches, de zébus et d’autos, allant ailleurs, on ne sait où, mais on ne peut s’empêcher de se le demander, et d’eux seuls dans
66 résente de l’homme occidental, tourmenté comme on sait par mille complexes, sexuels surtout. Qu’en est-il en Inde ? Les Indi
67 s ou fellow-travellers… » Un diplomate : « Nul ne sait ce qu’il va faire. Il suit surtout la ligne de ses humeurs. L’autre j
68 sa main posée sur un coussin, sans réagir. Je ne sais pourquoi je me suis demandé, à ce moment-là, s’il pensait en hindi ou
69 icité. (Nous laissons sans réponse la question de savoir s’ils devraient être des Staline ou des Einstein, des Nehrus politiqu
70 er. Elle n’est pas équipée, ni entraînée. Elle ne sait pas quel camp choisir. Comme on comprend que Nehru, qui doit « jouer 
8 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
71 confessions majeures et trente-six sectes, je ne sais combien de races variablement mêlées et de dialectes jalousement cult
72 iller, etc.). Or, les critères d’un tel office ne sauraient être, évidemment, que ceux de la banalité morale la plus plate et la
73 0. Un Collège peu voyant administre l’État, on ne saurait dire qu’il gouverne les Suisses, et c’est très bien. Mais dans le dom
74 nées natives et par une volonté de rupture. On ne saurait lui reprocher cette nouvelle tactique conformiste, puisque c’est elle
75 ès partielle n’a été entreprise jusqu’ici, que je sache . (Un jour, peut-être, j’essaierai de me rendre compte de ce que je do
76 émanique Othmar Ammann, autant de Suisses qui ont su voir grand — mais pas chez eux. Lucien Febvre, admirable historien de
9 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
77 olitique indépendante, au plein sens du terme, ne saurait être soutenue à la rigueur que par la Chine, l’URSS et surtout les US
78 nérale au sens traditionnel et l’acquisition d’un savoir professionnel souvent d’autant plus rentable qu’il est plus étroiteme