1
ez, pour rien, ou pas grand-chose. Encore faut-il
savoir
comment on y peut « vivre ». C’est à cette question judicieuse que j’
2
es possessions, appelant ainsi toute chose que je
sais
mettre en œuvre à ma façon, et peu capable de comprendre que l’on veu
3
eront miens selon la puissance avec laquelle j’en
saurai
faire usage, pour une fin qui leur est étrangère, et qui me commander
4
nt aux baigneurs. Bien entendu, je n’arrive pas à
savoir
combien ce petit commerce lui rapporte, « ça dépend des années ». Péd
5
on dépenserais-je tant à son guichet ?) mais s’il
savait
que j’ai dépensé près de 600 francs depuis trois semaines, il estimer
6
surtout une tentation de se dissoudre dans on ne
sait
quelle sublimité stérile. Plutôt que de poser un regard vague et pass
7
décembre 1933 Ma gêne quand l’épicière voulait
savoir
ce que je fais, et dans vingt occasions pareilles : voilà qui me pose
8
je m’y intéresse avec eux. Mais je ne puis ou ne
sais
pas encore leur parler de ce qui, moi, m’intéresse : je sens trop bie
9
marche, catastrophe ou triomphe solennel d’on ne
sait
quelle révolution future… Dictateur, prophète des masses, je ferais c
10
Je n’ai pas cherché la guerre, moi ! Eh bien ! je
saurai
me défendre ! Et malgré les persécutions de ceux qui ont intérêt à ét
11
des républicains. Il est à peu près impossible de
savoir
s’ils font une distinction quelconque entre les opinions, pourtant bi
12
e, à l’élection du bureau, puisque, comme vous le
savez
, la conférence est contradictoire. Je vous demanderai donc de bien vo
13
n’a pas dit de mensonges, quoi ! Mais ici ils ne
savent
pas discuter. Si vous alliez à F…2, alors ! c’est autre chose. Là ça
14
Nous faisons les cent pas sur la place. M. Palut
sait
que je suis écrivain, il a lu un de mes articles. Je le sens inquiet
15
p simple. On ne l’est jamais assez ! — « Oh, vous
savez
, dit-il, je n’y mets pas d’amour-propre, vous pouvez me dire franchem
16
autres qui disaient le contraire, et pas moyen de
savoir
avec qui ils sont d’accord. Il ne faut pas oublier que nous vivons à
17
réformateurs, — les forcer à prendre parti, je ne
sais
pas, moi, les engueuler ! Je vous dis ma première impression, puisque
18
ent. Mais qu’est-ce qu’ils comprennent ? allez le
savoir
, avec eux. On prêche pendant six ans la même chose, ils vous remercie
19
pante. Voici : pour la première fois depuis je ne
sais
combien d’années, je viens de trouver dans un ouvrage littéraire la s
20
ution d’une question précise. Grâce à Colette, je
sais
maintenant pourquoi notre chambre était pleine de puces. Cela n’a l’a
21
nquiets, des indiscrétions gênantes et dont on ne
sait
trop que faire, ou des doctrines dont ils négligent de nous dire s’il
22
ainsi. Quant au peuple il y a belle lurette qu’il
sait
ce qu’on doit penser des gens instruits. La plupart sont des égoïstes
23
truit jouit d’une certaine considération sociale,
sait
se débrouiller à Paris et peut faire de beaux discours. Dans ces cond
24
au peuple, on l’écoutera bien patiemment, s’il a
su
se rendre sympathique et surtout s’il a l’air « sincère », mais on n’
25
Pour aider réellement un homme, il faut que j’en
sache
davantage que lui, mais il faut avant tout que je sache ce qu’il sait
26
davantage que lui, mais il faut avant tout que je
sache
ce qu’il sait. Sinon mon savoir supérieur ne lui servira de rien. Si
27
ui, mais il faut avant tout que je sache ce qu’il
sait
. Sinon mon savoir supérieur ne lui servira de rien. Si je persiste ce
28
avant tout que je sache ce qu’il sait. Sinon mon
savoir
supérieur ne lui servira de rien. Si je persiste cependant à faire va
29
’en distingue pas l’absurdité, mais simplement il
sait
pourquoi il la subit. Fils d’un petit hôtelier breton d’origine catho
30
un pays cent fois traversé que je n’avais jamais
su
voir : la province et la vie quotidienne, une foule de réalités socia
31
ournal : celle du loisir. Je m’aperçois que je ne
savais
plus, ou ne pouvais plus, « perdre » une soirée, depuis six mois que
32
: voilà la croyance des hommes forts, disent-ils.
Savoir
quelle angoisse d’infériorité se cache sous cette volonté de puissanc
33
ansformer et d’animer un peuple auquel on n’a pas
su
donner le sens civique, le sens de la communauté. Qui est-ce qui se p
34
mple. Je connais tout de même assez la terre pour
savoir
que les mêmes outils ne sont pas bons en tous pays, et je cherchais q
35
mbrables réformes aussi simples à opérer. Je n’en
sais
rien4. Je me borne à constater qu’ici les paysans travaillent trop, s
36
ujourd’hui ! Ils sont venus pendant la nuit, on a
su
qui c’était par la suite. Ils ont pris la chèvre, l’ont passée par-de
37
ux par qui l’humanité vaut quelque chose, sans le
savoir
. 28 février 1934 Gens. — Il est très impressionnant de se dema
38
rt à sa seule vocation qu’un homme peut arriver à
savoir
avec certitude de quoi et de combien il a besoin pour vivre. S’il a p
39
l est « riche » ou s’il est « pauvre » (ce qui ne
saurait
être déterminé que par rapport au train « normal » que lui impose sa
40
é repose évidemment sur le fait que ce minimum ne
saurait
être fixé au plus juste qu’en fonction de chaque « personne ». C’est
41
île. Il faut parler d’abord des autocars. Je ne
sais
si l’on se doute à Paris de l’importance des autocars et des transfor
42
eur rencontré dans l’autocar de Taillefer voulait
savoir
quel était mon métier. Et quand j’eus dit que je n’en avais aucun, et
43
gnes, et ingénieux les plus balourds, enfin je ne
sais
quelle supériorité humaine, quel luxe d’énergie ou d’invention qui, s
44
tardèrent pas à me rassurer. Plusieurs voulurent
savoir
si cela marchait vraiment là-bas aussi bien que j’avais pu le laisser
45
, c’est de parler du peuple en général. — « On le
savait
depuis longtemps. » — On sait tant de choses que l’on n’a jamais pris
46
énéral. — « On le savait depuis longtemps. » — On
sait
tant de choses que l’on n’a jamais pris la peine de connaître, chez l
47
. « On nous laisse seuls, sans direction. Nous ne
savons
pas que lire. Le travail est dur, ici. Il faut lutter contre les pare
48
cause de cette centralisation : qu’est-ce qu’ils
savent
de notre situation à Paris ? Est-ce qu’il n’y aurait pas moyen de fai
49
olitique à laquelle ils n’entendent goutte. Je ne
sais
plus quel poète a écrit : « L’art est une question de virgules. » Voi
50
. Elle nous apprend cette chose nouvelle que nous
savions
déjà, c’est vrai, quand nous étions adolescents, chose nouvelle au go
51
ujours neuve et nouvelle qu’est l’attente d’on ne
sait
quoi. Condition véritable de l’homme : il est celui qui agit dans l’
52
avec plaisir les petits trucs de plantage que je
savais
dans mon enfance campagnarde). Comme je lui offrais une cigarette il
53
euil de l’ère moderne comme le seul homme qui ait
su
être utile avec grandeur, dans toutes ses pensées. Mais utile à soi-
54
andi, hors de nos prises intellectuelles. Nous ne
savons
plus comment parler à nos voisins, nos échanges sont lourds et naïfs,
55
agir, elle n’est pas vraie pensée. L’individu ne
saurait
s’accomplir qu’en relation avec l’espèce, mais l’espèce ne peut avanc
56
on qu’il se répète pour lui-même, l’idéal qu’il a
su
opposer au Sturm und Drang de sa jeunesse. Mais encore une fois il s’
57
intérieure, d’une loi comparable à celles qu’il a
su
découvrir dans les plantes : loi de la forme organisatrice de l’indiv
58
he. Il doit montrer l’exemple d’un individu qui a
su
tirer du monde où il est né les nourritures les plus richement assimi
59
dis seulement que sa bonne conscience — et je ne
sais
quelle sourde curiosité ! — le pousse ailleurs, lui indique d’autres
60
rien n’est plus excitant pour la pensée, rien ne
saurait
mieux la provoquer à l’invention de prises nouvelles ou de vérités pl
61
ros yeux étalés, qui s’emboîte sur le reste on ne
sait
comment. C’est l’emblème de la rage imbécile : quand on la replonge d
62
liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or nous
savons
que jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre des
63
es. Entre la terre et l’eau mouvante, quand on ne
sait
plus ce qui bouge et ce qui est fixe, à grande vitesse ! 5 juin 19
64
lycines, de fleurs orangées et grenat, dont je ne
sais
pas les noms, et de roses, et de roses trémières qui grandissent d’un
65
qui prouve certainement quelque chose, mais Dieu
sait
quoi. Pour moi, je sais seulement que je suis content. Hier soir, j’a
66
quelque chose, mais Dieu sait quoi. Pour moi, je
sais
seulement que je suis content. Hier soir, j’avais fait une dernière r
67
r attendre dans la pièce voisine. J’attends je ne
sais
combien de temps, je n’ai pas de montre, mais c’est très long. Aucun
68
m’avoir fait passer à côté tout à l’heure. « Vous
savez
, c’est la coutume, ici : ils n’aiment pas qu’il y ait d’autres person
69
seulement la crainte, après tout légitime, qu’on
sache
combien ils ont « mis de côté », qui peut expliquer le comportement d
70
nt, l’image d’une action pratique que l’on a déjà
su
accomplir au cours d’un précédent voyage, et qui rassure… J’ai pensé
71
ontrer le « réel » ou la « vraie vie » dans je ne
sais
quelle embuscade du destin, comme qui dirait au coin d’un bois. Je cr
72
ards qui soulèvent vingt problèmes et à la fin ne
savent
plus pourquoi… De temps en temps la poule trouvait un ver au fond du
73
e ingrate ! Tout absorbé par ce spectacle — je ne
sais
pas comment expliquer l’intérêt presque indéfini que je prends à rega
74
les plus communs à tous les hommes, — comment le
savoir
, on n’en parle jamais. Le grain de la terre ; et aussi le grain de no
75
s, mais ce peu m’a suffi pendant des mois, et qui
sait
si plusieurs de mes semblables ne seraient pas contents de l’apprendr
76
nerais là, une « recette pour vivre de peu »… Qui
sait
si beaucoup n’aimeraient pas qu’un homme parle devant eux de ce qu’il
77
’autre extrémité de l’île. 3. Combien d’ailleurs
savent
que ce mot peut désigner autre chose qu’un « Je m’en fichiste » ? 4.
78
ans un terrain sablonneux ». Reste la question de
savoir
s’il est normal de se déformer le corps pour gagner un peu plus. Or i
79
ard) Arrivés hier matin, par Nîmes. Déjà je ne
sais
plus ce que j’attendais, ni ce que j’ai pu rêver de ce pays. Il est t
80
i n’ont pas la ressource d’un jardin, ou qui ne «
savent
pas y faire ». (Légère nuance de supériorité sociale chez Simard.) No
81
aux barbares de l’Europe centrale. Le peuple qui
sait
calculer, faire son budget, bourrer le bas de laine et nourrir la bou
82
evient évidemment au système libéral, qui n’a pas
su
organiser à temps ce qui doit l’être. D’où suit que l’État nouveau se
83
n de la vérité ? Mais alors on aimerait qu’ils le
sachent
, et le disent, comme un Staline et un Hitler l’ont dit ou l’ont fait
84
je pense. Sum, ergo cogito… » (Nietzsche, Le Gai
Savoir
, Pensée pour la nouvelle année.) 3 novembre 1934 Minuit. J’ai t
85
ssé aux autres qui m’entourent ? Qu’est-ce que je
sais
d’eux, objectivement ? 10 novembre 1934 Observations nouvelles
86
mait. — « Vous avez eu de la fièvre ! » — Elle ne
sait
pas. Elle ne veut pas de médecin. Sa fille dit : « Elle ne voulait mê
87
l’église ou au temple, ou n’y vont pas, elles qui
savent
. Pour les hommes, c’est tout autre chose. Ils sont éloquents et naïfs
88
evant la cheminée de ma chambre de travail. Je ne
sais
si c’est à cause des efforts prodigieux qu’il a fallu fournir pour la
89
semaine prochaine. Elle vient s’excuser : — « Qui
sait
, Madame, j’aimerais d’aller à Alès, quelle jour ça vous préférerait ?
90
ns l’esprit populaire des harmoniques que nous ne
savons
plus prévoir. Littéralement, les mots n’ont plus le même sens pour le
91
e des bolchéviques et des nazis, opposés comme on
sait
à toute espèce de culture raffinée. (D’après nature : la dame sort d’
92
riez lire ça, Clochemerle que ça s’appelle, je ne
sais
plus le nom du type qui a écrit le bouquin. Ah ça alors ! Tenez, c’es
93
les combines que ça amène, ah ! mais alors, vous
savez
, tout y est, c’est attrapé, le curé, la politique et tout !… »11 Les
94
arbleu, c’est ce que « les gens » demandent. Mais
savent
-ils bien ce qu’ils demandent, et pourquoi ils le demandent ? Est-ce q
95
d’abord des écrivains, ne serait pas justement de
savoir
un peu mieux que « les gens » de quoi ils ont besoin et ce qu’ils dem
96
s, amicalement ; de partager avec eux ce que l’on
sait
! Je pense aux auditoires bourgeois, à leurs airs entendus, à leurs v
97
muniste. Ceux des habitants qui ne le sont pas ne
savent
pas trop ce qu’ils sont, à part les châtelains. Ils votent radical ou
98
ais faut-il donc penser que les communistes, eux,
savent
pourquoi ils le sont, et connaissent le marxisme ? On m’avait dit : c
99
si, me dis-je, on peut redouter que ces hommes ne
sachent
pas faire la distinction entre le marxisme et l’anarchie. D’autre par
100
on entre le marxisme et l’anarchie. D’autre part,
sauront
-ils s’opposer au dictateur qui se présentera un jour ou l’autre comme
101
question de la place à traverser. — ? — Oui, vous
savez
que nos temples du Midi sont construits en général sur la place du vi
102
réveillé et entreprenant de la population. — Mais
savent
-ils ce que c’est, le marxisme ? — Ils essaient ; peut-être plus qu’on
103
n somme, vous vous entendez bien avec eux ? — Ils
savent
que je suis de leur côté, en gros, dans les questions locales où il f
104
voudrais définir le croyant véritable : celui qui
sait
qu’il ne croit pas aux dieux du monde, et qui le prouve. Comment le p
105
ut ça lui a bien coûté 50 francs. Autrement, vous
savez
ce qui se passe, les employés là-bas, au ministère, ils mettent l’arg
106
us sentimentaux d’ailleurs que machiavéliques. Je
sais
que l’ignorance — oui, au sens de l’école primaire — est un mal qu’il
107
ui meurt en rouspétant contre les bureaucrates ne
sait
plus bien ce qu’il craint davantage : de la vie qui ne rapporte plus,
108
ie nationale. Naturellement j’ai perdu ! Moi vous
savez
… Ce n’est pas comme Céline, ah celle-là ! Elle a la veine que voulez-
109
u’on a relégué dans cette maison perdue, faute de
savoir
comment le soigner. Un bourgeois sans fortune et sans situation, à l’
110
cela continue, il me prendra pour un sorcier. Qui
sait
, ce serait bien agréable. N’empêche que je me sens atteint dans ma di
111
nouveau parlé en intellectuel. En homme qui veut
savoir
pour quelles raisons il prend ou ne prend pas parti. Mais l’électeur
112
se d’un certain jeu que je poursuis, sans trop le
savoir
, avec bien plus de vigilance que je n’en apporte à la défense de mes
113
seulement de l’extérieur. Une politique saine ne
saurait
donc partir de la personne, mais au contraire de l’impersonnel, pour
114
alité sentimentale, mystique ou sensuelle, qui ne
saurait
se traduire en termes de raison. Mais je la tiens pour néfaste quand
115
e mon histoire ? — Il ne vous croira pas, vous ne
savez
pas mentir. — Mais pourquoi n’aime-t-on pas ce qui est vrai ? — Parce
116
er par son travail, s’il n’a plus d’emploi, et ne
sait
plus de quoi sera fait le lendemain. — Admettez que cela ne vous empê
117
mmes et ces femmes pour qui l’on écrivait sans le
savoir
. Découverte des diversités merveilleuses que proposent ces visages at
118
estions, celui qui vous attend à la sortie, et ne
sait
trop comment vous aborder, celui qui vous entraîne dans sa chambre ou
119
nt créateur, spirituellement actif du pays. Il ne
saurait
être question de ce cliché importé d’URSS ou d’Allemagne hitlérienne
120
fasciste est écarté d’emblée pour une nation qui
sait
encore dévouer ses enthousiasmes aux soins que réclame la vieillesse.
121
plus ce qu’elles étaient », — pour montrer que je
sais
vivre… Parler du temps qu’il fait, occupation fondamentale des paysan
122
ure ! Littérateurs, allez-y voir de près ! « Nous
savons
, en effet, que jusqu’à ce jour, la création tout entière gémit dans l
123
s créatures, ou plutôt c’est avouer qu’on n’a pas
su
les voir. Aller demander à la Nature la révélation d’une vie saine et
124
angoissée des bêtes et des plantes que l’apôtre a
su
percevoir. C’est la nature qui cherche en nous ce que notre délire al
125
de trop, vous n’avez qu’à donner la mienne, vous
savez
. Plus on la lit… Ce généreux apôtre de la cause va sortir, lorsque le
126
stre trahison des pauvres hommes. Beaucoup, je le
sais
, résistent à l’intoxication, mais cela prouve simplement, une fois de
127
e croire qu’il me soit bien utile de seulement le
savoir
… Si j’étais sûr que la bêtise humaine est à jamais irrémédiable, je s
128
capitaliste parlementaire et laïque, le peuple ne
sait
plus voir le réel. Provisoirement, il a perdu ce qui fut de tous temp
129
du ce qui fut de tous temps sa vraie force. Il ne
sait
plus où sont ses intérêts, à quel niveau il faudrait les défendre. «
130
défendre. « Aliéné » par un ordre inhumain, il ne
sait
plus penser sa vie. Interrogez ce vigneron, ce mécano, ce métayer ou
131
’ils n’ont plus le cœur à leur ouvrage, quand ils
savent
que les résultats sont à la merci soit d’un trust, soit d’un syndicat
132
a veut dire : de ceux qui font les lois sans rien
savoir
des situations locales. Parfois ils proposeront quelque réforme prati
133
econnue, mais elle va « passer » cette nuit, vous
savez
, elle est toute chargée, bou die ! l’estomac et tout. — Mais les Sima
134
j’ai pourtant dit ma sympathie à Mme Simard. — Je
sais
, mais vous n’êtes pas entré chez eux. — Entré chez eux ? — Il faut qu
135
« N’habitez pas les villes ! », bien sûr. Reste à
savoir
si la province est habitable, dans l’état actuel des choses. Tant de
136
ns fous et des affiches tragiques dénonçant je ne
sais
quelle émeute : voilà ce Paris de juillet que toute la province oubli
137
és, rejetés, sans espoir et sans poésie. Et même,
sait
-on ? Mais comme quelqu’un qui voudrait s’écarter. — Ou annoncer une b
138
t chacun en eux ce problème insondable, qu’ils le
sachent
ou l’ignorent, — et sans doute l’ignorent-ils à peu près tous ; ce my
139
chrétiens — Dostoïevski, Lagerlöf ou Ramuz — ont
su
prendre la vie des hommes « quelconques » sur le fait de l’invraisemb
140
ls s’ennuieront. J’en réponds à leur place. Je le
sais
et c’est plus grave qu’ils ne le croient. L’ennui dans le monde actue
141
gieuse infinie. C’est parce qu’il existe que nous
savons
encore que l’homme est né pour autre chose que ce bonheur18. Qu’il es
142
oût 1935 Remercier donc, et s’en aller encore.
Savoir
ce qui compte, et s’y tenir. Je le dis avec d’autant moins d’amertume