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ée que je me fais des régimes totalitaires. Je ne
sais
si l’on espère me convertir en m’offrant d’en voir un de près. Quand
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e dire, et de me dédire. Et s’ils se trompent, je
saurai
mieux pourquoi. De toute façon, vivre à l’époque d’Hitler, et n’aller
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ifs « va pour les armements », c’est-à-dire on ne
sait
où. Quoi qu’il en soit, j’ai déjà pu constater que l’État retient 7 %
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les efforts de la propagande pour restaurer je ne
sais
quel hypothétique et préhistorique germanisme sont destinés — plus ou
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allemands. Mais sans doute une réponse exacte ne
saurait
-elle être donnée, la question étant elle-même fort irréelle dès que l
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vous ne rêvez que révolutions et émeutes. Vous ne
savez
pas ce que c’est. Nous en avons eu assez chez nous. Maintenant nous v
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sera terminé. N’ayez pas peur pour la paix, nous
savons
calculer, et tout est calculé dans cette affaire. Dans la chambre de
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ter à l’actif du régime hitlérien le fait d’avoir
su
rendre la presse ennuyeuse. Car elle est ennuyeuse, tout le monde le
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que les « libres » journaux français. L’Allemand
sait
ce qui se passe au Japon, en Amérique du Sud, et même en France. Le F
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fait de la douceur de vivre. Mais le tout est de
savoir
pour quels excès l’on se réserve. L’argent liquide est fort rare. Pre
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les coups de la « Reaktion » et du « Rotfront »,
savaient
-ils ce que serait le régime pour lequel ils se sacrifiaient ? Seuls l
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ils se sacrifiaient ? Seuls leurs descendants le
sauront
. Et encore, d’un savoir bien relatif, car il n’est pas de mesure cons
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’êtes pas trop réalistes, en France. Moi. — Vous
savez
que je ne suis pas « pacifiste ». Je reconnais la réalité et la néces
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emande l’employé. — Comment voulez-vous que je le
sache
? Donnez-le-moi d’abord, s’il vous plaît, et je vous répondrai dans h
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es perdent leur urgence absolue. Il faudrait tout
savoir
pour calculer son acte, et ce savoir est accessible : il est au terme
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audrait tout savoir pour calculer son acte, et ce
savoir
est accessible : il est au terme du progrès, de l’évolution de notre
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tour d’eux, comme s’ils ne sentaient pas ce je ne
sais
quoi dans l’atmosphère qui faisait que toutes les descriptions « obje
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asions analogues. Voilà le principal de ce que je
sais
sur Hitler. Vous pouvez réfléchir là-dessus. Réfléchir ou même délire
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eligion sont réservés à d’autres catastrophes. Je
sais
qu’il y a des fous, des accidents de circulation et des erreurs de l’
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’elle n’est pas de l’individu, et même qu’elle ne
saurait
se manifester qu’autant que l’individu ne compte plus, n’existe plus,
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sur le seuil du mystère, car dès ici le diable en
sait
plus que nous. J’aurais pu dire tout cela beaucoup plus vite, mais
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89 ? Sans doute. Mais c’est qu’ils sont, sans le
savoir
, pour la Terreur et Robespierre. Non point pour la Terreur sanglante
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de honte ou de révolte. Car le jugement humain ne
saurait
voir que des raisons de se taire, d’attendre encore, de ménager ses c
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embres du NSDAP d’avant 1933. Le Parti ne leur en
sait
aucun gré. Le Parti n’aime pas les chrétiens. Ils sont là comme l’œil
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er et limiter la prédication de l’Évangile. Je ne
sais
si tous ont compris la profondeur de cette opposition, et sa logique
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icte… Car telle est la misère du temps : César ne
sait
plus gouverner s’il n’usurpe les droits de Dieu. Rendre à Dieu ce qui
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ur de moi les faces d’agents de la Gestapo, qu’on
sait
nombreux. Rien n’empêchera que nous soyons ici des frères en communio
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e la vieille France, dont ils étaient les seuls à
savoir
toutes les strophes… — Quelle impression emportez-vous de l’Allemagne
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e tout ; et que la question sérieuse n’est pas de
savoir
qui l’est le plus ou qui l’est le moins, mais comment nous allons nou
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tes », nous ne pouvons pas encore en dire autant…
Savons
-nous ce que nous méritons ? Savons-nous ce que préparent nos luttes ?
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n dire autant… Savons-nous ce que nous méritons ?
Savons
-nous ce que préparent nos luttes ? Un peu de prudence dans le cynisme
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ur affaire, et je n’en suis pas. Mais j’essaie de
savoir
ce qu’il est, pour le reconnaître ailleurs à sa naissance, là où il p