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ri… Que voudrais-tu encore ? Nicolas. — Je ne
sais
pas. C’est une chose étrange qui m’arrive aujourd’hui. Je revois tout
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! Ô Dorothée, c’est une étrange tentation ! Je ne
sais
pas ce que Dieu veut de moi. J’ai prié et jeûné longtemps. Rien n’y f
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ert je t’ai trouvée. Nicolas. — Dorothée, je
sais
que tu m’aimes. Alors, je te demande aujourd’hui la plus grande preuv
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femme puisse donner. C’est presque surhumain, je
sais
… Dorothée. — Parle, mon Nicolas. Nicolas (avec difficulté). —
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ait plus que ma mort… Et maintenant, voici que tu
sais
tout. Maintenant, tout dépend de toi seule. Je partirai si tu l’accep
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s. — Mes ennemis ont reculé quand j’ai crié ! Je
sais
que Dieu me défendra ! Car il a délivré mon âme de la mort. Il garant
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par semaine ? 2e valet. — On en raconte, vous
savez
… 1er valet. — Et tu crois ça ? 2e valet. — C’est pas que j’y
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e. Nicolas. — Je n’ai rien que ma robe, tu le
sais
, et cette corde qui la tient serrée contre mon corps. Les voici. (Il
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veille est-elle possible ? Nicolas. — Dieu le
sait
, et les humbles le croient. Notre Seigneur n’a-t-il pas dit : « Celui
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ère Claus, comme les vrais montagnards. Mais nous
savons
apprécier ta franchise. Nous admirons et nous louons en toi les plus
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Si le nuage doit tonner, qu’il tonne ! Hallali !
Sus
au Téméraire ! Chœur des autrichiens. Quelle heure sonne ? Heur
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clate, joie du sang sauvage ! Hardi les Suisses !
Sus
au Téméraire ! Victoire ! Victoire ! Victoire ! Une partie du chœ
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u cœur secret de la lumière d’un beau jour, tu le
savais
, tu nous avertissais ! La nuit sanglante est descendue, oh ! oh ! oh
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toute cuirasse a son défaut. Depuis Grandson ils
savent
le prix de l’or et leur cupidité s’est éveillée. L’ambassadeur d’A
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avec toi, Haimo. Je t’attendais. Haimo. — Tu
sais
tout ? Nicolas. — La guerre civile ! Haimo. — Si rien n’est f
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dit ? Écoutez ! Voix de la coulisse. — Je ne
sais
pas ! — Je les vois qui se lèvent ! Voix sur la place. — Ils se l