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uons le plus, et j’ajouterai : c’est de quoi nous
savons
le moins que nous manquons dangereusement. Nous avons bien assez de t
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es » : leur travail est indispensable, mais il ne
saurait
être utile que s’il est orienté d’emblée par une vision générale du m
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spectée par l’État, ce n’est pas en vertu d’on ne
sait
quel « droit naturel » à la désobéissance ! Calvin précise que l’État
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sonnes, dit préoccupation de les éduquer. Et vous
savez
que les problèmes d’éducation furent dès le début le grand souci des
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e guerre, dans une ville assiégée. Par contre, on
sait
que les jésuites, triomphant dans les pays absolutistes, ne passent p
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ques de la Réforme et sa morale ? Calvin, vous le
savez
, ne s’est jamais préoccupé de la forme des gouvernements. Il insiste
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f d’Église et le pouvoir d’un chef d’État. Chacun
sait
qu’une Révolution copie toujours inconsciemment la structure du pouvo
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de ce qu’il nomme « l’absence des meilleurs », ne
saurait
être que l’absolutisme. Or, si nous nous rappelons que le calvinisme
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et de tuer les plus secrètes complicités qu’il a
su
ménager dans nos cœurs. Connaître la religion totalitaire, c’est la p
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iques sur les ossements sacrés des héros suisses,
sachons
reconnaître les premières racines de quelque chose qu’il ne faut pas
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rs activités. En l’attendant, et en la préparant,
sachons
maintenir, et précisons mieux que jamais la distinction strictement c
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ente en chacun de nous, la personne : l’homme qui
sait
ce qu’il doit engager tout en gardant sa liberté, l’homme autonome ma
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ritables adversaires, les seuls sérieux, et il le
sait
! Si Niemöller est dans un camp de concentration, prisonnier personne
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de prêcher l’Évangile. — Vous voyez que le Führer
sait
parfaitement opérer, dans le concret, la distinction entre personne e
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d’élever le niveau général du confort. Or chacun
sait
que les résultats pratiques du machinisme ne sont pas d’augmenter les
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en comprendre et en maîtriser les rouages. On ne
sait
pas du tout ce que vont produire ces capitaux énormes qu’on accumule
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itaux énormes qu’on accumule à tout hasard. On ne
sait
pas du tout comment vont réagir ces masses humaines déracinées par l’
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s. » Mais à part ces deux solitaires, personne ne
sut
ou n’osa voir à quoi devait conduire le Progrès, abandonné à son mouv
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ion qui domine la culture, mais une action qui ne
sait
pas où elle va ! Et la société à son tour ne tarde pas à se défaire.
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signifie… ni plus ni moins. — La question est de
savoir
, dit Alice, si vous pouvez faire que les mêmes mots signifient des ch
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ent des choses différentes ? — La question est de
savoir
, dit Humpty-Dumpty, qui est le plus fort… et c’est tout. » Nous en so
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là aussi, cet appel exigera une réponse. Reste à
savoir
si nous saurons la lui donner. Reste à savoir si nous saurons utilise
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e à savoir si nous saurons la lui donner. Reste à
savoir
si nous saurons utiliser le délai qui nous est accordé, à nous les ne
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ans leur sens étymologique. L’étymologie, vous le
savez
, est une science très incertaine, mais c’est un art très significatif
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iste. L’homme complet et réel, c’est celui qui se
sait
à la fois libre d’être soi-même vis-à-vis de l’ensemble, et engagé vi
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r soi-même une énergie normale et souple. Or nous
savons
maintenant que c’est possible, que c’est encore et de nouveau possibl
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trouvé ses mesures. Bien d’autres groupes, je le
sais
, sont à l’œuvre. Mouvement des groupes d’Oxford, mouvement des groupe
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ation, notre confort et nos hôtels. D’autres — on
sait
qui — feraient marcher tout cela aussi bien que nous — peut-être mieu
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parer un monde humain. Mais nous qui avons encore
su
conserver une cité à la mesure de la personne, nous qui sommes encore
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ne tend nullement à justifier « les autres » — on
sait
qui — et à tout fourrer dans le même sac, comme semblait le faire en
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monde et Correspondance) et Alexandre Vinet, qui
sut
très bien montrer que la démocratie sans spiritualité chrétienne abou
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n’est pas sans irriter certains. Pour moi, je ne
sais
rien de plus salutaire, parfois de plus libérateur, que cette manière
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jour. Les événements nous y obligeront si nous ne
savons
pas les prévenir. Si nous nous refusons à voir, à dire, à illustrer,
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ses communes mesures. Qu’on ne voie pas là je ne
sais
quelle manière d’idéaliser ce qui est mesquin. Car ce qui est mesquin
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e les premiers. Mais à cette seule condition : de
savoir
au nom de quoi nous parlons. Et ce ne peut être qu’au nom de l’avenir
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es. Une fois de plus, c’est là notre chance. Mais
savons
-nous l’utiliser ? Il y faudrait une conscience très forte de la réali
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tuation est bien plus favorable. Mais il faudrait
savoir
l’envisager dans sa grandeur, sans crispation de méfiance ou de timid
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ce que l’on nomme chez nous « le militaire », ne
saurait
être légitime qu’à proportion du sens profond des raisons d’être de l
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r certaines voix. Voix insinuantes, et dont on ne
sait
trop si elles nous viennent d’ailleurs, ou si elles parlent en nous-m
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, de déchiffrer ces messages secrets, que rien ne
saurait
empêcher de passer, et qui peut-être vont nous apporter des nouvelles
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ivilèges politiques, si le peuple qui en jouit ne
sait
pas les mériter par ses manières d’être et de penser. Goethe a écrit,
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ques. Je répondrai que nos libertés politiques ne
sauraient
subsister et garder leur valeur concrète que si nous conquérons une p
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ur obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Ceux qui ne
savent
pas que le but de toutes nos libertés est uniquement de laisser à cha
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rait, en somme, un privilège de droit divin. Nous
savons
que la neutralité est une conception menacée ; qu’elle est en quelque
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e, qui les découvrirait sur leur flanc. Mais vous
savez
fort bien que cette raison dite d’équilibre stratégique peut disparaî
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té européenne. Non, la neutralité de la Suisse ne
saurait
être un privilège : c’est une charge ! Et ce serait bien mal la défen
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end bien qu’en attaquant. Mais d’autre part on ne
saurait
attaquer avec succès que si l’on est sûr de ses armes, et solidement
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tien, mieux qu’un protestant calviniste, pourrait
savoir
de quoi l’on parle lorsqu’on parle de vocation ? Et à qui reviendraie
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ien, j’estime qu’un chrétien est l’homme qui doit
savoir
mieux que tout autre qu’une vocation est autre chose qu’une utopie. B
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scrite en clair dans les faits matériels. Il faut
savoir
l’y déchiffrer, et cela ne se peut qu’avec les yeux de l’esprit. Teni
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t. Tenir compte des faits ne suffit pas : il faut
savoir
leur donner un sens, leur ajouter un sens par un acte de l’esprit ; e
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hez nous tant qu’un certain régime subsiste, vous
savez
où33. Ce n’est pas encore une mobilisation spirituelle que je réclame
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re vraiment nos confédérés suisses allemands, qui
savent
souvent tellement mieux que nous ce qu’est la Suisse. Il nous reste s
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rtés et de sa neutralité, mais bien la Suisse qui
sait
reconnaître dans ces privilèges les signes d’une mission dont elle es
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esure de « prêcher » le fédéralisme, il nous faut
savoir
d’où il vient ; savoir aussi à quoi il tend ; et prouver la réalité d
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fédéralisme, il nous faut savoir d’où il vient ;
savoir
aussi à quoi il tend ; et prouver la réalité de ce savoir par une exi
57
ussi à quoi il tend ; et prouver la réalité de ce
savoir
par une existence exemplaire. Je ne puis parler ici que des deux prem
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n train. Il n’y a pas de petits exemples pour qui
sait
lire le réel « dans le texte », et ne se contente pas de résumés trad
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de quatre langues, de 22 républiques, et de je ne
sais
combien de « races » en un État qui les respecte, cette union prend l
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es. Car une personne, au sens où je l’ai définie,
sait
qu’elle doit normalement sacrifier à l’ensemble une part de ses préro
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concrètement sa vocation. Mais d’autre part, elle
sait
aussi que l’ensemble — ou le pouvoir central — n’a d’autre fin que de
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mmes le dernier vestige. Toute la question est de
savoir
si c’est là notre dernier mot — ou le premier d’un chapitre nouveau ;
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d’un chapitre nouveau ; toute la question est de
savoir
si ce vestige ne va pas devenir un germe ! Un germe, ce n’est jamais
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opposition. Ils se font un programme de ce qui ne
saurait
être que la maladie individualiste ou la maladie collectiviste de not
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nt au seul mot de germanisme ne sont pas ceux qui
sauront
illustrer la Suisse romande, donc la défendre. Rousseau, Constant, Ma
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, d’un conflit que nous jugeons mauvais. (Reste à
savoir
si le conflit actuel est « mauvais ». Puis, si notre tiédeur suffira
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et que par conséquent l’épithète « éternelle » ne
saurait
désigner l’attitude adoptée par la Suisse en politique. De plus, la S
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pensé, et prouvé par le fait, que la Technique ne
saurait
inspirer une politique, mais qu’elle peut au contraire servir à tout
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Suisse comprenne que le souci de son économie ne
saurait
plus servir d’excuse à l’absence de vues politiques. On demande à un
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ion, mais je m’avance ici sur un terrain miné. Je
sais
d’ailleurs ce que je risque. Ce qui me permet d’approuver pleinement