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ne série de résultats acquis depuis dix ans. — Je
savais
! déclara le capitaine, avec cette simplicité exaspérante qu’affecte
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nt que je choisis pour parler d’homéopathie. Vous
savez
que c’est un de mes dadas. Ma thèse est simple. Qu’est-ce que l’homéo
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e beaucoup de non-chrétiens. Car il faut qu’on le
sache
en Europe : c’est avec une stupeur indignée, voire humiliée, qu’un gr
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contemporains paraît bien être de mourir sans le
savoir
, et sans avoir le temps de dire ouf. À quoi l’on pourrait opposer le
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nation dans notre siècle. Une Emily Brontë qui ne
savait
rien du monde et qui n’avait pu vivre aucune passion véritablement pa
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bien : sa mobilité perpétuelle. Ainsi l’ennemi ne
saura
pas où viser. Nous voici condamnés au nomadisme. Mais après tout, si
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d’ingéniosité et d’équipement technique, et vous
savez
que la Suisse possède tout cela. En fait, c’est à l’École polytechniq
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raisemblable, pour qu’on n’aille pas y voir je ne
sais
quelle allusion à des circonstances trop réelles.) L’Amérique ne dout
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même sort. Imaginons le moral de ces soldats. Ils
sauront
qu’ils ont peu de chances de recevoir des renforts et des munitions d
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p tard. Il se peut que le général Marshall, qui a
su
tout cela mieux que personne au monde, ait mystérieusement raison ; m
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u Congrès américain discute encore la question de
savoir
si la guerre a pris fin légalement le 14 août ou le 2 septembre ; qua
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ents qui dépassent l’imagination — et celui-ci ne
saurait
être dépassé lui-même — n’intéressent ou n’inquiètent que superficiel
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le résultat du dernier match Armée-Marine. Je ne
savais
pas. Et j’étais en civil ! Voilà comment l’arrière trahit !
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ation. Mais qui l’a dit, jusqu’à ce jour ? Chacun
sait
que l’arbitre d’un match n’est jamais le capitaine d’une des équipes.
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ui l’a rappelé au sujet des trois Grands ? Chacun
sait
que pour arbitrer la lutte entre les continents il faut d’autres tale
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s continents il faut d’autres talents et un autre
savoir
que pour équilibrer les démocrates du Sud et ceux du Nord en présence
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ais il respecte la technique, aveuglément. Et qui
saura
jamais pourquoi il s’écrie tout d’un coup : « Comme c’est profond ! »
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Le xxe siècle est en train de découvrir ce qu’on
savait
depuis un certain temps mais qu’on n’avait jamais très bien compris,
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ps mais qu’on n’avait jamais très bien compris, à
savoir
que la terre est ronde. D’où il résulte, entre autres conséquences, q
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ine ». Que faire ? Tout le monde ne peut pas tout
savoir
, encore moins tout voir et tout comprendre. Les problèmes les plus an
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ité. Notre condition malheureuse veut que nous ne
sachions
imaginer le bien que par contraste avec un mal dont nous souffrons. A
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que guerre nous, cavaliers, avons prouvé que nous
savions
nous battre », ce qui est bien la preuve que j’ai tort, et d’ailleurs
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lue, n’est pas limité par leurs frontières, et ne
saurait
être défendu par leurs armées. En effet, supprimez ces trois éléments
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tion. Je note seulement qu’on prend parti sans en
savoir
plus que moi, et à cause de trois syllabes. Et que l’on confond socia
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eurs ses métaphores. En perdant les armées, je le
sais
mieux que vous, les hommes perdront quelques vertus et quelques vices
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l’argument que je développe dans ces lettres, de
savoir
si j’aime ou n’aime pas le métier des armes : il ne sert plus à rien.
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le qui portera ou abattra la bombe. (Quand chacun
sait
que la bombe sera catapultée, ou simplement envoyée par la poste.) Et
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ces ? Et d’en tirer les conclusions urgentes ? Je
sais
pourquoi. Tenez-vous bien : c’est parce que la guerre nous plaît, et
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taire. Le seul type d’héroïsme que l’Occident ait
su
concevoir (depuis qu’il n’allume plus de bûchers pour les chrétiens e
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rvue de respect pour les vertus que l’esprit seul
sait
porter jusqu’au paroxysme. Et comment vivre s’il n’y a plus de paroxy
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esponsabilité universelle. Nous l’aimions sans le
savoir
, pour une raison précise : elle était l’état d’exception proclamé sur
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mme, j’aurais bien tort de ricaner. Tout le monde
sait
que le monde finira. Et qui ne voudrait finir sa vie en même temps qu
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, en un clin d’œil, à la dernière trompette. » Or
savez
-vous ce que dit le texte grec, là où le français traduit « en un inst
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une puissance indémontrable, et dont la touche ne
saurait
être enregistrée que par le tout de l’homme qu’elle suscite : voilà p
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nos choix ne sont pas si francs, et que nos chefs
savent
à peine ce qu’ils jouent. Une espèce d’organisation mondiale ouvrira
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tif. Et comment ne m’y tiendrais-je pas, quand je
sais
que l’enjeu n’est point de ceux que la défaite, mais la désertion seu
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absorber les rayons gamma. Ceux-ci, comme vous le
savez
, sont réputés mortels. On verra bien comment ces cochons-là se compor
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ment ces cochons-là se comportent sous le feu, et
savent
mourir. Quel que soit le résultat de l’opération, sur lequel nos sava