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tant de romans américains : ils donnaient, je le
sais
aujourd’hui, des images vraies de la vie d’ici, surtout dans leurs pa
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se, fait sensation, va plus loin et se perd on ne
sait
où, dans un autre rêve naissant, dans le rêve du bonheur d’un autre…
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n se sent responsable de ses réactions. Lorsqu’on
sait
que l’on sera pris au sérieux, on dit moins de bêtises, on se contrôl
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o, des sermons, des mandements et des manifestes.
Sait
-on assez que les Américains sont très conscients et très jaloux de la
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très jaloux de la qualité de leur esprit public ?
Sait
-on assez de quelle passion profonde se charge ici le terme de démocra
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t idéologiques, entre patrons et employés. Chacun
sait
que les grèves, dans ce pays, ne mettent en jeu que des questions de
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ment est une vaste pétaudière. » Ce fonctionnaire
sait
à peu près de quoi il parie — et je dis à peu près pour dire comme lu
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vant un comité du Sénat, la question fut posée de
savoir
si quelqu’un au monde connaissait réellement le nombre des agences qu
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aces. Ensuite, tous ces fonctionnaires d’occasion
savent
qu’ils peuvent être aisément révoqués, et l’acceptent non moins aisém
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e savais bien, parbleu ! comme dirait Gide, et je
savais
que quel que fût le problème posé, ils resteraient attachés « indéfec
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du Times, pour le volume de mots imprimés. Je ne
sais
s’il existe réellement 32 points de vue possibles sur la situation. J
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pas juger librement, me répondent-ils, si l’on ne
sait
rien. Au lieu de 32 journaux de deux pages, faites-en donc quatre de
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cieux, possédé par l’idée d’empêcher le peuple de
savoir
ce qui se passe, n’eût pas trouvé de meilleur expédient : s’ils deman
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wood. Je ne vois qu’un homme en Amérique, qui ait
su
tirer du cinéma quelques-uns des moyens d’expression radicalement neu
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t que vous la nouveauté. Il a aimé Disney. Et qui
sait
s’il ne va point préférer les films européens, dès qu’il pourra les v
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ibald MacLeish à Washington. E. E. Cummings je ne
sais
où. Hemingway à Cuba, à Hawaï, quand ce n’est pas à Paris. Robert Fro
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s. Mais le fait est que le grand public américain
sait
peu de choses de nos bons écrivains. De la France, il retient quatre
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ous a publié. Car l’editor connaît nos règles, et
sachez
-le : pour faire paraître dans un grand magazine un article d’un type
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r leurs contemporains. — Toute la question est de
savoir
ce que nous entendons par agir. Je vois bien que vos reporters sont l
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scrites de l’action, définies par les editors qui
savent
comment atteindre un grand public. Et s’il est un artiste authentique
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d’écrire. Peut-être s’agit-il tout simplement de
savoir
si l’on veut le succès immédiat, ou quelque action profonde et à long
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de la démocratie américaine. Il est important de
savoir
que les grandes cérémonies civiques et politiques de ce pays, aussi i
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es, sur le péché, la grâce, la transcendance, que
sais
-je. Les choristes de Christ Church (méthodiste) sont vêtus de robes e
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une personne unique, un être exceptionnel. On ne
saurait
aller beaucoup plus loin. Mais, sans prétendre à dépasser le niveau d
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e et dans le style du jour, mais certains mots ne
sauraient
y passer, comme péché, grâce, mort et résurrection ; ou bien vous par
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ents sont si faciles… Au vrai, l’amour-passion ne
saurait
exister dans une civilisation qui n’accorde à l’échec nulle dignité s
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tombe à portée de sa main (et un peu plus). On ne
saurait
dire d’elle, comme de l’Européenne, par métaphore idéaliste, qu’elle
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ste, et chaque moue de la femme manifeste qu’elle
sait
ce qu’on lui doit. Comme elle est installée dans la vie ! Elle s’y av
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le cadavre à tous les mariages. » Satan, dit-on,
sait
occuper les mains oisives. La mère américaine, libérée des travaux qu
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de ce que l’homme attend d’elle. Frustrée sans le
savoir
dans sa féminité, elle se révolte contre sa condition, fait de nécess
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emmes s’approchent volontiers), mais il y a je ne
sais
quoi de repoussant (et pas seulement pour un Européen, je m’en assure
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Aux yeux des intéressés, le divorce américain ne
saurait
être, comme chez nous, la douloureuse rupture d’une longue intimité,
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« révolte des instincts », ou d’y dénoncer je ne
sais
quelle « vague de barbarie nouvelle ». Le danger n’est sans doute pas
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vous serez déporté ou longtemps détenu, sans trop
savoir
pourquoi, et dans des conditions dont je parlerai un jour ailleurs, a
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cultiver le goût, parler des arts et des lettres,
savoir
deviner l’année d’un grand cru, s’exprimer avec élégance, observer et
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faits doive exclure l’autre. L’élite américaine a
su
les combiner, peut-être mieux que l’élite européenne, sans toutefois
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us à nous considérer comme des gens à qui l’on ne
saurait
se fier, renfermés, susceptibles, intolérants, pour tout dire peu civ
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de liberté concrète qu’elle nous ménage. Et je ne
sais
pas de meilleure méthode pour définir une civilisation que de recherc
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cela se raconte chez les amis. En Amérique, je ne
sais
si l’on triche moins, mais je sais qu’on ne s’en vante jamais. L’Amér
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mérique, je ne sais si l’on triche moins, mais je
sais
qu’on ne s’en vante jamais. L’Américain moyen se plaint beaucoup des
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en Amérique. Mal vu chez nous. On dit là-bas : il
sait
ce qu’il veut, et il poursuit son but avec ténacité, quels que soient
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t les obstacles rencontrés, ou les erreurs, qu’il
sait
reconnaître à temps. On dit chez nous : il ne sait ce qu’il veut, il
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ait reconnaître à temps. On dit chez nous : il ne
sait
ce qu’il veut, il essaie un peu tout, il n’arrive pas à se fixer. « A
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res décrétées par l’État peuvent jouer. Chacun le
sait
. Et c’est le secret de leur patience. Saluons ici. Cessons de faire l
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aim l’année prochaine. Car un gouvernement qui se
sait
obéi en principe, travaille mieux, montre plus de scrupules et d’atte
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e sur mille. Voici la liste de vos handicaps Vous
savez
mal l’anglais. Vous vous fâchez trop vite. Vous tenez à ceci plutôt q
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es d’entrée de jeu ce qui vous amène, ce que vous
savez
faire et combien vous demandez. Sachez attendre longtemps la réponse,
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ce que vous savez faire et combien vous demandez.
Sachez
attendre longtemps la réponse, non sans chercher ailleurs tout ce qui
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s êtes pauvre ou riche, ne le cachez pas. Cela se
saurait
. (Point de secret des banques.) Sur le chapitre de l’argent, l’Améric
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Posez la question d’une répartition des huiles et
savons
par l’État, et vous serez bientôt en plein délire : tous les partis n
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: tous les partis nommeront des commissions pour
savoir
si l’usage du savon favorise sournoisement le fascisme, ou bien la ma
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u, encore tout étourdi de sa puissance, et qui ne
sait
pas où l’on cache les dossiers, doit juger plus sagement en 24 heures
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agement en 24 heures que le vieux routier n’avait
su
le faire en plusieurs mois. Les Anglais ont ce proverbe : « Ne change
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matie secrète du monde : c’est sans doute lui qui
sait
le mieux comment traiter ces États turbulents, susceptibles et toujou
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pour l’avenir de la paix. Vous avez bien envie de
savoir
ce que je pense de l’URSS ? moi aussi… Une moitié de moi-même se révo
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gâter… Quant à nos bons voisins « Latins », je ne
sais
pourquoi, chaque fois que nous leur serrons la main, ils pincent les
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érence interne. Mais je vois bien que je n’ai pas
su
la faire sentir autant que je la sens. Et peut-être n’y parviendrai-j
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emment. Ce sont là des secousses extérieures. Qui
sait
si une loi de l’esprit ne les rend pas d’autant plus fortes et fréque
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nscience sont plus méthodiquement refoulées ? Qui
sait
quels malheurs historiques un réveil spirituel de l’Amérique ne pourr
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ubérance les revues et les journaux américains ne
sait
pas ce que c’est que la confiance en soi. Ceci dit, je me retourne ve
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ours, quitte à la mépriser sitôt le travail fait.
Sachez
que les Américains ont beaucoup mieux à nous donner que des frigidair