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pas y découvrir, à mon retour, que jamais je n’ai
su
regarder ? On lui dit : — Vous êtes Suisse ? Vous en avez de la ch
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lez-moi… Ainsi je me demandais parfois ce qu’on
sait
de Neuchâtel dans le vaste monde. Je trouvais à peu près ceci : la Bi
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s-je, mais je n’en suis pas là. (Ainsi l’on croit
savoir
où l’on se tient, quel âge on a, et vers quoi l’on chemine. Mais au c
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ebout au pied du lit, prolongeant le gisant, j’ai
su
que j’étais d’une lignée.
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siècle, gravures piquées et daguerréotypes. Que
sais
-je d’eux, qui me regardent ? Cette aïeule au visage émacié, coiffé de
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son bain Marat, né à Boudry, tout près d’ici. Que
sais
-je encore de cette famille éteinte ? Du fond des âges et de la forêt
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-elles pas autant qu’elles ne m’y lient ? Nous ne
savons
presque rien de l’hérédité. Mais quand on m’aura démontré que le sent
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s, ou au contraire trop aisément tournées ? Je ne
sais
. Et tout cela, sauf la nature, est en train de changer rapidement. L’
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Illustre Inconnu. Il serait en forme de banc. Qui
sait
quel Balzac de l’avenir, quelle Étrangère venue du bout du monde, ne
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s sans remords, s’il est vrai que d’aucun je n’ai
su
tant d’histoires et qu’il détient certains de mes secrets. Je déno
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ne, tous leurs clichés, c’était donc vrai ? Il ne
sait
quelle ardeur le pénètre… Mais il sent qu’il va dire les grands mots
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haleur palpitaient dans la nue, et le jeune homme
savait
en repartant sur le sentier obscur, vers les roseaux, qu’avant le ren
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enue, et cette vanité collective s’appelle, on ne
sait
pourquoi, patriotisme ; mais que si l’on parle de soi, on confesse un
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moyen terme entre l’individu et la patrie, on ne
sait
plus sur quel pied danser.) Pour moi, j’ai pris le parti de laisser l