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ions européennes. Il y a la fermentation que vous
savez
de l’Afrique noire, dont le sol se trouve détenir quelques-unes de no
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us disent : « Seule la nation existe, parce qu’on
sait
exactement où elle commence et où elle finit, et votre Europe n’exist
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Il est bien entendu que pour unir l’Europe, il ne
saurait
être question de mélanger toutes nos cultures en vue d’obtenir une cu
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la musique allemande, de la science russe, ou que
sais
-je, du folklore danois, bâlois ou hollandais. C’est absolument couran
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ans oublier une partie du nord de l’Italie. On ne
saurait
donc observer aucune coïncidence nécessaire, ou naturelle, ou effecti
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Qu’avons-nous cherché sans même bien consciemment
savoir
ce que nous voulions chercher ? L’Orient, lui, a toujours cherché l’â
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« réalité ». La question, pour moi, n’est pas de
savoir
si notre réalité — ou ce que nous appelons ainsi — est plus ou moins
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le répète, les Pères de l’Église par exemple, ne
savaient
pas où l’aventure les mènerait, où elle mènerait leurs descendants. R
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cifique de l’Europe sur toute la planète, si nous
savons
à temps nous unir, et celle d’un asservissement de l’Europe, si elle
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qu’une réflexion sur nos valeurs occidentales ne
saurait
être académique ; elle s’inscrit dans une situation dominée par le ma
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es, mais nous ramenons subrepticement, et sans le
savoir
, des occupants plus efficaces et plus puissants, car c’est aux pensée
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me moment à l’humanité tout entière. 1. Chacun
sait
que « Naples est la seule ville orientale qui n’ait pas de quartier e
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entre celui qui parle et ceux qui écoutent. Je ne
saurais
donc mieux faire que de vous entretenir des sujets et des intérêts qu
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e ingénieurs et techniciens. Quant à l’URSS, vous
savez
qu’elle subordonne toute son éducation scolaire et universitaire à la
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uisez, vous la distribuez, et vous en vivez. Mais
savez
-vous bien ce qu’elle est, ce qu’elle signifie dans nos vies ? Et pour
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il s’agit de réveiller. » Puis il sortit, et nous
sûmes
aussitôt ce qui nous attendait le lendemain : une marche de 80 kilomè
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ous courons, aujourd’hui déjà, un danger qu’on ne
saurait
exagérer du seul fait de notre dépendance à l’égard des pays arabes.
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n’en est pas moins clair qu’aucun de nos pays ne
saurait
à lui seul la mettre en œuvre. L’Amérique et l’URSS nous dépassent dé
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elle a dominé le globe durant des siècles, on ne
saurait
expliquer ce fait central de l’histoire de l’humanité par des données
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lle-même la seule culture ou civilisation qui ait
su
devenir effectivement mondiale. Le symbole de l’Europe et de sa cultu
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nt plus en mesure — sauf de rares exceptions — de
savoir
par eux-mêmes où il faudrait aider, de quelle manière et pour quelles
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sans la modifier dans le sens commercial que l’on
sait
. Dès lors le mécénat doit se tourner vers des domaines très différent
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ts, où il est moins facile de s’orienter. Comment
savoir
où sont les vrais besoins, quelles recherches sont nécessaires, et qu
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très vite, en entrant dans le concret, qu’elle ne
saurait
se passer ni de recherches nouvelles ni d’un immense effort d’éducati