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taires de cette même société occidentale dont ils
surent
génialement dénoncer les « bons motifs » de s’aveugler dans deux doma
2
d’où procèdent, par les voies détournées que l’on
sait
, le lyrisme et le roman modernes, lesquels ne parlent guère que d’un
3
rlent guère que d’un amour « profane », sans plus
savoir
ni d’où il vient ni où il va2. L’intransigeante hostilité qui oppose
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nes à la plupart des autres religions, et où l’on
sait
que les relations entre les sexes jouent un rôle décisif, minutieusem
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longtemps confondue avec la « chrétienté ». On ne
saurait
donc interpréter ce phénomène — dans son évolution au cours des siècl
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les prophètes. » Matthieu, XXII, 35-40. 4. On
sait
qu’en grec « le mot philia désignait tout sentiment d’attachement et
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artes, ayant bien séparé le corps et l’esprit, ne
sait
plus comment les relier : éclipse de l’âme. L’antithèse radicale de c
9
e de l’homme devant l’amour, correspond, qu’on le
sache
ou non, à une attitude spirituelle, la traduit ou la trahit, la conte
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ne, qui sera celle de sa liberté. Si nous voulons
savoir
et voir comment agissent les mythes, en général, il me paraît que l’é
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eureux de l’être pas, ou tout au moins curieux de
savoir
s’il l’était ? Le premier venu n’est pas tenté de se reconnaître dans
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l’insu de l’auteur… Et bien d’autres que moi ont
su
voir, c’est-à-dire prévoir Don Quichotte, dans la folie grandiose de
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abord leur nature et leurs modes d’action, puis à
savoir
en jouer à ses fins propres, sous peine de rester leur jouet, « le pa
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rne, mais bien les attitudes (religieuses sans le
savoir
) qui justifient cette immoralité ; enfin, ce sont certaines notions d
15
e sexuelle que les tendances dites puritaines ont
su
nous imposer dès les débuts de l’Europe, il n’y aurait rien de plus d
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pirituelle pour ou contre ces attitudes, qu’on le
sache
ou non ; et mieux vaut le savoir. Il s’agit, on le voit, d’explicite
17
titudes, qu’on le sache ou non ; et mieux vaut le
savoir
. Il s’agit, on le voit, d’expliciter des motifs religieux généraleme
18
l convient à l’homme de traiter la Nature : on ne
saurait
lui commander qu’en obéissant d’abord à ses lois et structures. Quand
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ominateur, l’archétype médiéval de Tristan. Je ne
sais
à vrai dire si la passion naît de la distance, ou l’inverse. Ce qui e
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menace de m’exiler. Mais tel est mon amour que je
saurai
mentir : je demanderai pardon au tyran, le suppliant de me laisser vi
21
’il commence à l’aimer, et lui raconte, sans trop
savoir
pourquoi, ce souvenir : « C’était dans un tramway. Une petite fille m
22
r le romantisme allemand, français et anglais, on
sait
assez la fortune littéraire de cette forme d’amour interdit, dont il
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x… Un homme ne va jamais si loin que lorsqu’il ne
sait
pas où il va… Ils étaient debout maintenant sur un haut balcon, entre
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the et Ulrich ressentirent un bonheur dont ils ne
savaient
pas si c’était de la tristesse ; seule la conviction d’être élus pour
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oman ? L’amour heureux n’a pas d’histoire, chacun
sait
cela depuis qu’on écrit des romans et qui passionnent. Mais cette con
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és dans la scène où Komarovski (l’intrigant qui a
su
détourner à son profit le Pouvoir né de la révolution et qui va confi
27
, sans motiver son refus : « De mon départ, il ne
saurait
être question. » Mais il ajoute un peu plus tard : Tout est déjà en
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née, aux frais de la Sécurité sociale. Quel génie
saura-t
-il déjouer ce plan d’asepsie spirituelle ? Mais j’imagine parfois d’a
29
nne aimée, son étrangeté fascinante ?6 16. On
sait
que Musil est mort à Genève, dans la misère, en 1942. 17. Toute cett
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aux désirs de son père. Et surtout, lui aussi se
sait
la victime d’une sorte de neurasthénie : « J’ai vécu dès mes jeunes a
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mais dont il n’a jamais expliqué la nature. Nous
savons
cependant que le secret était lié à la mémoire de son père. Il qualif
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aire croire à sa fiancée qu’il ne l’aime plus. On
sait
la comédie que Kierkegaard s’imposa de jouer devant Régine. Il se pei
33
u’il m’est arrivé plus d’une fois de ne plus bien
savoir
lequel des deux parlait et de m’imaginer qu’Hamlet avait été écrit pa
34
ard n’a pas été fictif. Il n’a pas été joué et ne
saurait
l’être. Il a été vécu et souffert consciemment (avec une conscience f
35
répond : « Je ne suis qu’un enfant, voici, je ne
sais
point parler. » Nous dirions qu’il n’a pas la vocation. Précisément,
36
rd, d’une incertitude objective. De même qu’on ne
saurait
prouver l’existence de Dieu, on ne peut démontrer la nature transcend
37
ertitude objective lié à tout acte de foi. Hamlet
sait
exactement ce qu’il doit faire : tuer l’usurpateur, venger le roi ass
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qu’on l’a sentie à l’œuvre. Kierkegaard l’a bien
su
et l’a dit dans sa brochure intitulée Point de vue sur mon activité d
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de la Providence dans mon œuvre entière, je n’en
saurais
donner de formule plus adéquate ou plus décisive que celle-ci : la Pr
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mesure les vues que j’ai précédemment exposées, à
savoir
que toute ma production esthétique est une fraude ; car cette formule
41
périence poétique. Car le poète, lui non plus, ne
sait
et ne saura jamais s’il ne fait qu’épouser un rythme errant, ou s’il
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étique. Car le poète, lui non plus, ne sait et ne
saura
jamais s’il ne fait qu’épouser un rythme errant, ou s’il le crée tout
43
il ne serait jamais parti pour un pays dont il ne
savait
rien. Mais accepter l’invraisemblable, il faut bien voir que c’est re
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s il ne trouvera pas. Il est Don Juan parce qu’on
sait
qu’il ne peut pas trouver, soit impuissance à se fixer, soit impuissa
45
Qui donc se ferait tuer pour une vertu dont on ne
sait
plus quelle est la fin ? Et toutes ces vérités qu’ils respectaient, v
46
ois vérités se sont rendues, et pas une seule n’a
su
le retenir. Qu’importent les « contradictions » ! Ce n’est pas pour b
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ul ne hante ces routes, hormis le vent dont on ne
sait
ni d’où il vient ni où il va. (In Vino Veritas) Kierkegaard a vécu l
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qui s’anime au gré d’un vent soudain, dont on ne
sait
ni d’où il vient ni où il va. IKierkegaard et Don Juan C’est au
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distincts… une addition d’instants », Don Juan ne
saurait
avoir de biographie : le doter d’une enfance et d’une jeunesse fut l’
50
lle est ce qu’il refuse en lui. Elle est ce qu’il
saurait
être, exemplairement, s’il n’était pas ce qu’il subit et souffre, et
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oup d’arguments philosophiques que la décision ne
saurait
être fondée dans l’argumentation. Rien d’étonnant si cet ouvrage ne c
52
e devient énigmatique dans la mesure même où il a
su
se rendre perceptible… Ce qui se passe entre Kierkegaard et sa fiancé
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est le mythe de Tristan qui reparaît enfin ! ⁂ On
sait
assez que le paradoxe est la catégorie fondamentale de la pensée de K
54
e existentielle. Le sujet du « Tu dois aimer » ne
saurait
être, en effet, que l’Individu. Or on sait que cette catégorie kierke
55
ne saurait être, en effet, que l’Individu. Or on
sait
que cette catégorie kierkegaardienne par excellence désigne l’homme i
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il faut aider, selon la parabole évangélique — ne
saurait
être à son tour que l’expression de l’esprit en tout homme. Seul donc
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était là le prochain par excellence, et — nous le
savons
par le Journal — c’était Régine ! Plus tard, le concept d’individu s’
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ne — doit être nécessairement d’origine noble. On
sait
que son invention doit être attribuée aux chevaliers-poètes provençau
59
cueils d’aphorismes, d’Humain, trop humain au Gai
Savoir
et à la Généalogie de la Morale. Mais déjà dans Aurore, il arrive que
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dre la vérité secrète de son pire Adversaire. Qui
sait
s’il ne va pas l’aimer ? ⁂ Dans la troisième partie d’Ainsi parlait Z
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vu le jour. Mais ce lien de genèse réciproque ne
saurait
s’exprimer de la même manière en termes d’histoire, d’éthique, ou de
62
u nom de la morale, mais le paysan Mazetto semble
savoir
un peu ce qu’il en est. En ce sens, uniquement, Don Juan procède d’un
63
nthèse peut devenir plus ou moins stable, mais ne
saurait
être en aucun cas statique, au sens où la supposent la morale sociale
64
et que la morale formule ses exigences. Or, on ne
saurait
trancher l’alternative qu’en connaissance des fins auxquelles chacun
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et primordial, celui de la vie d’une cellule. On
sait
aujourd’hui que cette vie dépend de l’action simultanée de deux acide
66
he en humeur donjuanesque —, ils obtinrent, je ne
sais
par quelle voie, quelques indications sur le fameux symbole, le princ
67
ut est permis » est une connaissance réservée, un
savoir
religieux et un symbole mystique. « Tout est permis », déclare saint
68
nt pas des personnes, mais des puissances, ils ne
sauraient
s’aimer eux-mêmes, ce qui est la condition de l’amour d’un autre, et
69
e tout amour réel : car sans prochain, l’amour ne
sait
plus où se prendre. Tout amour véritable est relation réciproque. Cet
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au lieu de nous accompagner dans l’ombre, et nous
savons
que le moment est venu de virer de cap, ou bien d’affronter la tempêt
71
il se contente de conquêtes faciles. (Mais je ne
sais
où l’on prend que Don Juan les dédaigne ? N’aurait-on jamais lu le Ca
72
double… Don Juan est intelligent, épris de clair
savoir
, il a une tête faustienne, Faust est voluptueux, désireux d’amour, il
73
déjouer la logique du Mythe. 52. « Celui qui ne
sait
pas trouver le chemin qui conduit à son idéal, vit de façon plus friv
74
roire à la Providence !… Mais dites-moi, quand on
saura
que vous habitez ici, qu’est-ce qu’on va dire ?… » Et il répète, à tr
75
ire un article pour la NRF. Il insiste — comme il
sait
insister ! — sur les suppressions qu’il y a faites. Tout ce qui conce
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rétienne pour autant.) Gide était individualiste.
Savons
-nous encore mesurer le sens et la portée de cette banalité, en vérité
77
e cela, laissant aux incroyants le droit de mieux
savoir
. Et qu’est-ce que cela peut bien nous faire ? Sinon nous servir d’arg
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nuèle ; celle-ci épouse un certain T., dont on ne
sait
rien, et qui n’est là, visiblement, que pour tenir le rôle obligé du
79
st tristanien — la « disponibilité », qui a je ne
sais
quel relent de charité générale, d’ouverture généreuse, voire d’amour
80
istincts : le Monstre ne le trouvera plus ! Il ne
saura
plus où le prendre ! Je suis Tristan, voyez mon âme, c’est un ange. J
81
es deux « extrêmes » dont il s’était loué d’avoir
su
protéger la « cohabitation » semblaient s’être absentés de lui-même,
82
les perfections formelles et l’harmonie que l’on
sait
, aux dépens du pouvoir tragique. D’avoir été séparément mais simultan
83
l’influence de la lecture de Schopenhauer. Or on
sait
que cette même lecture fut décisive pour Wagner écrivant Tristan : le
84
orce d’exclusion. Seuls les mondains, pensais-je,
savent
encore exclure avec cette parfaite assurance, mais par manie, au nom
85
-à-dire l’appréhension poétique du monde. Il faut
savoir
être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce qui pe
86
ir être secret pour penser avec autorité. Il faut
savoir
taire ce qui permettrait aux indiscrets de comprendre intellectuellem
87
éduise et qui les domestique. Une pensée neuve ne
saurait
être comprise à moins d’être recréée dans sa forme — ce dont certaine
88
e est pourtant la garantie de leur pouvoir, et ne
saurait
traduire, à mon avis, qu’une intention profondément délibérée. Car il
89
t appris sur Kassner cela surtout qu’il a si bien
su
taire dans toute son œuvre : cette manière discrètement ascétique, ou
90
son côté ? Il ajoute d’ailleurs aussitôt qu’on ne
saurait
croire un seul instant qu’il ait jamais voulu donner un enseignement
91
’est ce qui manquait à nos élites, ou qu’elles ne
savaient
plus trouver dans notre foi. Ce que le tiers-monde nous emprunte, ce
92
ute de protagonistes bien réels, ces problèmes ne
sauraient
avoir lieu (ou du moins être pris au sérieux). L’amour même est évacu
93
— de ce que nous baptisons amour-passion, et l’on
sait
à quel point cette forme de l’amour est liée à ses expressions. La pa
94
la réalité de la personne ou du prochain) on n’en
saurait
déduire qu’elles excluent leur contraire, ou que l’on s’était mépris
95
nt reconnue par celui qui s’est mis en quête d’un
savoir
de l’amour qu’il vit. N’importe qui m’avertira que le Soi de l’Inde n
96
vois pas la femme que tu crois aimer. — Quand je
saurai
aimer le Soi en elle, je ne serai plus moi, elle ne sera plus elle, e
97
té finalement illusoire puisqu’un jour — dont ils
savent
la date — la vie, le cosmos et les dieux seront résorbés dans l’Un se
98
parie sur la vie et contre l’entropie127. Elle ne
sait
plus d’où lui vient cette passion qui a produit la technique et les s
99
de ceux qu’elle entraîne. Et il est vrai qu’on ne
saurait
guère le concevoir sans une vision de sa fin anticipée. La petite phr
100
nt ont raison, ils seront seuls à être là pour le
savoir
. La doctrine qui peut devenir vraie sera celle que nous choisirons, e
101
a Rao, Le Serpent et la Corde, 1959, p. 28. Je ne
saurais
trop inciter mes lecteurs à lire ce beau roman autobiographique : la
102
Nul ne peut distinguer le bien d’autrui s’il n’a
su
distinguer d’abord son propre bien. Qui s’aime mal, comme l’égoïste,
103
n homme qui se connaît bien et les femmes surtout
savent
cela : une certaine perception instantanée du secret singulier de l’a
104
rme de l’amour est dite physique, encore que nous
sachions
très bien que le sexe est lié comme nulle autre fonction à la volonté
105
i l’extrême de l’amour cognitif, de la passion de
savoir
, d’inventer le savoir et d’y soumettre la pensée, poussé jusqu’au der
106
cognitif, de la passion de savoir, d’inventer le
savoir
et d’y soumettre la pensée, poussé jusqu’au dernier degré de l’abstra
107
es : Masochisme. (Seul celui qui a une âme, et le
sait
, a lieu d’être masochiste et de s’en réjouir.) Goût de la mort à deux
108
ais sens, est celui qui est coupé de l’âme, ou ne
sait
qu’en faire et la nie.) Conception de l’amour : l’équilibre exigeant
109
assera », et que l’invisible sera vu. Quand tu le
sais
, l’amour commence, l’amour a déjà commencé, car c’est lui qui le sait
110
ce, l’amour a déjà commencé, car c’est lui qui le
sait
dans toi. À la question fondamentale que pose le vide : Pourquoi pas
111
t essayé de normaliser ses goûts sexuels. Et l’on
sait
que l’arrivée à Biskra (un peu trop tôt) et la malencontreuse interve
112
à mots couverts (mais bien assez précis, pour qui
sait
lire) ce que l’on a longtemps pris pour simple « joie d’amour », et q
113
même dosage, ou simplement indifférent. Or, nous
savons
que l’amour est le fait des personnes, et qu’il n’en est pas deux int