1
pe Quant à l’Europe, il ne paraît pas que l’on
sache
, ni d’où elle a tiré ce nom ni qui le lui a donné, à moins que nous n
2
res, se met à déchirer la tête de l’aigle, qui ne
sait
plus que se pelotonner sans défense ! Le milan grec qui fond sur l’a
3
a te donner ses cornes à déchirer. Tu es, sans le
savoir
, la femme de l’invincible Jupiter. Laisse là les sanglots, apprends à
4
e et de là, à Delphes. Il interroge l’oracle pour
savoir
où il trouvera Europe. La Pythie lui conseille d’abandonner sa Quête,
5
d’Europe, dont Hérodote pensait que nul mortel ne
saurait
espérer découvrir le vrai sens. a) Voici d’abord l’interprétation pi
6
argument immédiatement tiré de la phonétique. On
sait
qu’en hébreu, ce sont les consonnes qui comptent, les voyelles étant
7
et de l’industrie. C’est pour cette raison qu’ils
savent
mieux conserver leur liberté, mais ils sont incapables d’organiser un
8
ns nulle pénurie de vin et d’arbres fruitiers. En
sus
, c’est un beau pays, bien orné de villes, châteaux, villages, et a un
9
ymboliques ne peut manquer d’impressionner. On ne
saurait
la réduire à rien d’accidentel, de physique ou d’anecdotique. Car si
10
acensis, ou Isidore de Badajoz ou de Beja ? on ne
sait
, et l’on appelle aujourd’hui ce texte la « chronique mozarabe de 754
11
primauté, et les deux parties n’en appellent (ne
sauraient
d’ailleurs en appeler) qu’à l’idée de chrétienté, seule commune. L’ap
12
e. De lui viennent l’autorité (un prince païen ne
saurait
être qu’un « brigand »), le droit de propriété et de succession, la l
13
ce pour la souveraineté absolue des États, qui ne
saurait
mener qu’au chaos. Une monarchie unique, ordonnant (mais sans l’unifo
14
onse affirmative oc, d’autres oïl, d’autres si, à
savoir
les Espagnols, les Français et les Latins. Mais le signe évident que
15
marque Lange67, c’est son esprit réaliste. Dubois
sait
apprécier sobrement et avec perspicacité les éléments du monde politi
16
disparaît de l’histoire après cet événement. — On
sait
que plus tard, en 1466, le pape Paul II a excommunié et déclaré déchu
17
sus-Christ, Nous, Georges, roi de Bohême, faisons
savoir
à tous et à chacun, pour qu’on en garde le souvenir perpétuel, qu’en
18
re et païen cette part du genre humain dont il ne
sait
que trop que les premiers efforts d’unité se sont dessinés jusqu’alor
19
déclaration qui se termine par ces mots : « Si je
savais
quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l’Europe e
20
re de la raison est dépourvu de contrainte, on ne
saurait
réunir en une seule république toutes les nations existantes. C’est p
21
ns son parallèle entre l’Asie et l’Europe : Vous
savez
que l’Europe célèbre la renommée d’innombrables grands hommes qui se
22
e l’ordre du monde. Un tel monarque universel ne
saurait
être que le roi de France, puisque ce roi descend du fils aîné de Jap
23
chrétienne mais le monde entier alors connu, nous
savons
peu. Il naquit dans le troisième quart du xvie siècle et mourut en 1
24
urut en 1648. Il fut « moine pédagogue dans on ne
sait
quel collège de Paris », enseigna les mathématiques et publia quelque
25
listes, d’après quelques notes griffonnées. On ne
saurait
davantage citer le Grand Dessein : ses éléments sont dispersés dans l
26
îtes en ces termes : « […] Sire, il faut que vous
sachiez
que quelque enveloppé que je puisse être dans les vanités mondaines,
27
sé magistral que l’historien Carl J. Burckhardt a
su
tirer des « Sages et royales Économies » : L’Europe sera composée de
28
réforme par les moyens suivants : unification du
savoir
, par un système scolaire perfectionné sous la direction d’une sorte d
29
e gouvernement de son État, et mourut en 1718. On
sait
les circonstances de l’Europe à la date où William Penn rédige son Es
30
irable ; quel est le vrai moyen de la réaliser, à
savoir
la justice, non la guerre ; et « que la justice est le fruit du gouve
31
e raison qui incline les hommes à la vie sociale,
savoir
l’amour de la paix et de l’ordre, pour se rencontrer, par leurs délég
32
ent et de voter selon sa conscience sans qu’on le
sache
. C’est aussi un remède, car celui qui voudrait donner de l’argent ave
33
d’abord qu’il a frappé son temps plus que n’avait
su
le faire aucun des autres, et c’est ensuite qu’il a valu à son auteur
34
ommerce perpétuel entre toutes les nations. Je ne
sais
si je me trompe, mais on a fondement d’espérer qu’un traité se signer
35
ise qui puisse tomber dans l’esprit humain. Je ne
sais
où j’irai, mais je sais ce que disait Socrate : Que l’on va loin lors
36
ns l’esprit humain. Je ne sais où j’irai, mais je
sais
ce que disait Socrate : Que l’on va loin lorsqu’on a le courage de ma
37
irait montrer aux Infidèles ce que l’Europe unie
sait
faire. Ainsi partout, les mêmes motifs militent en faveur d’un même t
38
régner la justice entre les princes, de même nous
savons
que l’Église universelle tranche les différends entre les princes, co
39
de renoncer à tous conciles tenus depuis, qui ne
sauroient
passer pour œcuméniques. Il faudroit aussi que les papes ressemblasse
40
a forme ultime des sociétés politiques et l’on ne
saurait
imaginer d’État qui fût supérieur à ces aristocraties ; ce fut égalem
41
comme supérieure à toutes les autres, puisqu’elle
sait
unir la sagesse fondée sur l’autorité à celle qui se fonde sur la rai
42
dans un parc, lui ayant expliqué tout ce que l’on
sait
des autres mondes et ce qu’en permet d’imaginer l’astronomie, la marq
43
pe et de la servitude de l’Asie ; cause que je ne
sache
pas que l’on ait encore remarquée. C’est ce qui fait qu’en Asie il n’
44
ndèrent partout la monarchie et la liberté. Je ne
sais
si le fameux Rudbeck, qui, dans son Atlantique, a tant loué la Scandi
45
e129. Enfin ce texte célèbre entre tous : Si je
savais
quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille,
46
a famille, je la rejetterais de mon esprit. Si je
savais
quelque chose qui serait utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma
47
as à ma patrie, je chercherais à l’oublier. Si je
savais
quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l’Europe e
48
soulager les pauvres, pour prêcher la vertu s’il
sait
prêcher, pour entretenir la paix dans le clergé, etc., etc., nous fai
49
id. Quel est l’état réel de l’Europe ? On n’y a
su
prévenir les guerres particulières que pour en allumer de générales,
50
ements si modérés et des guerres si cruelles : on
sait
à peine comment concilier ces étranges contrariétés ; et cette frater
51
es chemins, toutes les villes ; qu’à quinze il en
sache
toute l’histoire, à seize toutes les lois ; qu’il n’y ait pas eu dans
52
ance au sommet de son hégémonie intellectuelle ne
saurait
concevoir aucune comparaison qui ne tourne à son avantage, même si el
53
’on dit, il y a plus de douze mille ans ; et Dieu
sait
combien de temps auparavant on n’avait fait que de vains efforts. Si
54
ial, Livre III, chap. XV, note in fine (1762). On
sait
que le Contrat n’est qu’un fragment du grand traité sur les Instituti
55
dis l’activité des lieux que je contemplais : Qui
sait
, me dis-je, si tel ne sera pas un jour l’abandon de nos propres contr
56
s un jour l’abandon de nos propres contrées ? Qui
sait
si sur les rives de la Seine, de la Tamise ou du Zuydersée, là où mai
57
uvent suffire à la multitude des sensations ; qui
sait
si un voyageur comme moi ne s’asseoira pas un jour sur de muettes rui
58
l convient la valeur de la liberté ; les Grecs le
surent
et c’est grâce à eux — dont les mérites ne pourront jamais assez être
59
en vertu de la supériorité que ses habitants ont
su
conserver sur les autres peuples de la terre de par un perfectionneme
60
iller l’Europe de sang, ni mettre partout le feu,
saura
n’être qu’une œuvre toute simple et bienfaisante, apprenant aux homme
61
C’est ce que Benjamin Franklin (1706-1790) a bien
su
voir et dire dans une série de lettres écrites de Paris à ses compatr
62
agit de reconnaître que l’idéal qu’elle exalte ne
saurait
entrer dans l’Histoire qu’en se confondant avec les intérêts ou la su
63
oïsme national », au nationalisme agressif. On ne
saurait
assez souligner l’importance décisive pour l’Europe de cette évolutio
64
cet effet, et qui ait chance d’être adopté, il ne
saurait
y avoir qu’une voix. La seule objection possible consisterait à dire
65
pérations du ministère des Affaires étrangères ne
saurait
être toléré en Angleterre ; étant parfaitement inutile, et au surplus
66
le que Bentham, dès la fin du xviiie siècle, ait
su
voir à la fois l’importance décisive d’une presse libre, et les dange
67
it de près les grands mouvements de l’époque : on
sait
que l’annonce de la Révolution française lui fit modifier d’Est en Ou
68
é maintes tribus ennemies, tandis que les seconds
savent
tirer un meilleur parti des vaincus ; ils préfèrent, plutôt que de le
69
Rousseau, que cette fédération à but pacifique ne
saurait
être réalisée parce que les dirigeants des États qui devraient en fai
70
ra longtemps encore notre destin sur terre. On ne
saurait
crier assez fort et assez souvent cette vérité dans les antichambres
71
rd. L’une de ces tentatives a eu l’issue que l’on
sait
, l’avenir seul permettra de porter un jugement sur l’autre. Mais si d
72
vait eu deux grandes figures isolées, qui avaient
su
voir l’Europe sur l’arrière-plan du Monde : Leibniz, Vico. Puis il y
73
Niebuhr et Volney en Syrie et en Égypte et je ne
saurais
qu’en recommander la lecture à tous ceux qui perdent courage en consi
74
(« der auf der Höhe der Kultur steht ») et qui ne
saurait
être que la Prusse, deviendra la vraie patrie des Européens chrétiens
75
llée chercher sur toute la surface de la Terre, a
su
se donner une forme idéale que seuls le savant perçoit et l’homme d’É
76
y songe.158 Ce que Herder, l’un des premiers, a
su
comprendre, c’est que l’Europe ne peut se concevoir comme entité ferm
77
stave Adolphe, qui par l’énergie de son héroïsme,
sût
placer un petit peuple à la tête des Potentats. À la tête des puissan
78
Friedrich Krause (1807-1811), et vingt autres… On
sait
d’ailleurs de quel étrange prestige Napoléon bénéficia auprès des gra
79
e, rédigé au retour de l’île d’Elbe, fut comme on
sait
l’œuvre de Benjamin Constant, son préambule porte les marques de la p
80
on qu’il souhaite pour l’Europe. À la question de
savoir
ce qui fût advenu s’il était sorti victorieux de la campagne de Russi
81
ique, le plus grand problème européen est donc de
savoir
: Comment on peut restreindre le pouvoir souverain sans le détruire.
82
de la nouveauté de l’american way of life. On ne
saurait
s’en étonner. Ces contradictions apparentes relèvent aussi naturellem
83
es parties a voulu devenir ce qu’était le tout, à
savoir
la France, qui voulut devenir République177. Nous parlâmes de l’unité
84
rop poussée nuise à cette unité de culture qui ne
saurait
prospérer que dans la diversité : tout ce qu’il dit de l’Allemagne, i
85
rtes importunes et dangereuses dans le domaine du
savoir
… À sa cour se rassemblaient tous les hommes sages et vénérables de l’
86
ait de l’ère de la science triomphante, et que le
savoir
et la foi s’affrontaient de façon de plus en plus marquée. On chercha
87
nation générale que l’on espérait guérir grâce au
savoir
. Partout l’esprit religieux souffrait diverses persécutions de son mo
88
de cette religion nouvelle, faite de fragments de
savoir
mal recollés. Si décriée que fût la poésie dans cette nouvelle Église
89
eau système de l’univers. Des adeptes plus avisés
surent
arroser d’eau froide les auditeurs déjà trop échauffés. Ces adeptes é
90
manifestées dans des phénomènes terrifiants. Qui
sait
si, ici comme dans les sciences, la fin historique de la guerre ne se
91
un rapprochement entre les États européens ? Qui
sait
si l’Europe jusqu’alors sommeillante ne va pas se réveiller, si nous
92
ire ne se trouve pas derrière des murailles et ne
saurait
être prise d’assaut. Qui sait si la guerre n’a pas assez duré ? Mais
93
murailles et ne saurait être prise d’assaut. Qui
sait
si la guerre n’a pas assez duré ? Mais elle ne cessera jamais, tant q
94
tif, et à l’excellent clergé de ce temps ; car le
savoir
n’était pas encore entré en opposition hostile avec la vraie croyance
95
le, selon Hegel : J’ai dit que les Orientaux ont
su
seulement qu’un seul homme était libre, — que le monde grec et romain
96
omme était libre, — que le monde grec et romain a
su
que quelques-uns étaient libres, — mais que nous savons que tous les
97
que quelques-uns étaient libres, — mais que nous
savons
que tous les hommes sont libres, que l’homme en tant qu’homme est lib
98
quand cette période sera, Dieu aussi sera. On ne
saurait
donc envisager l’existence durable d’une constitution politique uniqu
99
it ne pouvait contrôler, mais que seuls les États
surent
exploiter et bientôt nationaliser au sens actuel de l’expression. De
100
négligerait davantage toute particularité. On ne
saurait
rien imaginer au monde de plus faux, car sur notre Terre où nulle feu
101
terre… Comment se terminera ce spectacle ? Je ne
sais
pas, mais je pense qu’à la fin on écrasera la tête du serpent de mer
102
que Républicain ! Pauvres petits-neveux !198 On
sait
quelle émotion provoquèrent en Europe l’écrasement par les Russes des
103
naît du concours de deux moments dialectiques, à
savoir
de l’opposition des contraires et de leur nature conciliante. L’Europ
104
saturés de nuit viennent regarder la vérité… Ils
savent
qu’il existe un peuple de réconciliation… une nation ouverte, qui app
105
la vue humaine. Comme les glaciers, qui ont on ne
sait
quelle chasteté grandiose, et qui, d’un mouvement insensible, mais ir
106
artenait ; ce serait aussi absurde que de vouloir
savoir
de quel fleuve les ruisseaux dérivent, alors qu’au contraire ceux-ci
107
ts à débattre, des contestations à résoudre, mais
savez
-vous ce que vous mettrez à la place des hommes d’armes ? Savez-vous c
108
que vous mettrez à la place des hommes d’armes ?
Savez
-vous ce que vous mettrez à la place des gens de pied et de cheval, de
109
a par une guerre ou par une révolution ? Il ne le
sait
, mais il s’écrie213 : … à coup sûr, cette chose immense, la Républi
110
implement professionnelle. Ce que le genre humain
sait
, les gouvernements l’ignorent. Cela tient à ce que les gouvernements
111
sa revanche que dans la seule mesure où l’Europe
saura
découvrir que le fédéralisme est la santé de ses peuples, et le secre
112
mort de son auteur : Du Principe fédératif. On ne
saurait
assez souligner leur importance littéralement posthume : ils sont écr
113
Frantz a bien vu et dit que l’État unitaire ne
saurait
en aucun cas servir de base à une union fédérative : ou bien il reste
114
yau, nous serons trop dégradés, trop avilis, pour
savoir
autrement que par une vague et stupide tradition, ce que nous avons é
115
as aisé et rapide dans une carrière dont l’œil ne
saurait
encore apercevoir la borne. L’Américain lutte contre les obstacles qu
116
iconque a approfondi leur histoire générale. Vous
savez
qu’il n’y a pas bien longtemps encore toute l’Europe s’appelait la ch
117
soit livré au monde et à la société. Voulez-vous
savoir
qu’elles sont ces idées ? Ce sont les idées de devoir, de justice, de
118
à instruire sur une infinité de choses qu’elle ne
saurait
concevoir sans cela. Ne riez pas, vous savez que c’est mon intime con
119
ne saurait concevoir sans cela. Ne riez pas, vous
savez
que c’est mon intime conviction. Un jour viendra où nous nous placero
120
dans les œuvres de Dostoïevski. À la question de
savoir
si la Russie appartient ou non à l’Europe, personne n’a répondu d’une
121
s classes, prolétaires et indigents. Voilà qui ne
saurait
arriver en Russie : notre Démos est satisfait, et plus ça ira, plus i
122
peut dire, voire par conservatisme […]238 Ils ne
savent
pas que nous sommes invincibles, que si nous pouvons fort bien perdre
123
nt pas en peinture, mais comme une réalité. Je ne
sais
d’ailleurs pas exactement ce que je vis ainsi ; comme dans le tableau
124
ler seulement de la guerre, ni des Tuileries ; je
savais
sans cela que tout passerait, toute la figure du vieux monde européen
125
de brûler les Tuileries… Oh ! sois tranquille, je
sais
que c’était « logique ». Et je comprends bien la puissance irrésistib
126
s, de l’Allemand, mais de son homme futur elle ne
sait
encore à peu près rien. Et je crois bien qu’elle n’en veut encore rie
127
n. Et je crois bien qu’elle n’en veut encore rien
savoir
. C’est compréhensible : ils ne sont pas libres, tandis que nous somme
128
sante, se perd dans des problèmes mondains qui ne
sauraient
être résolus que par le divin, et auxquels seul le christianisme pour
129
eux ministres perdent la raison… Mais nul ne peut
savoir
combien de temps l’on passera dans la pure convulsivité.242 219.
130
survoler les faits et dotant l’évolution d’on ne
sait
quelle énergie intrinsèque : « Chaque génération est immédiate à Dieu
131
e scientifique, pénètre dans tous les domaines du
savoir
en les renouvelant par un travail incessant, sans pour autant perdre
132
ence de l’Europe dans la civilisation mondiale ne
saurait
être mise en question. Si Renan plus que Ranke croit au progrès, non
133
alistes (ainsi dans L’Avenir de la Science), il a
su
voir mieux que Ranke le danger du nationalisme pour l’Europe, pour «
134
éunissent plutôt. Et puis toutes les montagnes ne
sauraient
découper des États. Quelles sont celles qui séparent et celles qui ne
135
tic, prévoit l’avenir avec une précision qu’on ne
saurait
attendre des prophètes inspirés. Nietzsche l’excessif n’a cessé de re
136
son tour sur la tradition antique : Dès que l’on
sait
que cette époque heureuse appelée l’âge d’or, au sens mythique du mot
137
are » que notre civilisation doit traverser — qui
sait
si elle ne va pas favoriser, par une réaction instinctive, « l’éducat
138
facultés d’assimilation et de renouvellement. Je
saurais
même me figurer des races épaisses et hésitantes, qui, dans notre Eur
139
— sans parler de l’Italie qui est trop jeune pour
savoir
encore ce qu’elle veut, et qui devra d’ailleurs montrer d’abord ce qu
140
comprimée et accumulée, là que la volonté — on ne
sait
si elle sera affirmative ou négative — attend d’une façon menaçante l
141
c ! Et peut-être aussi la flèche, la mission, qui
sait
? le but peut-être…259 Par la suite, c’est le pessimisme, voire le
142
et de bien des illusions dans la vie des peuples.
Savoir
laquelle de ses innombrables tendances fut la plus importante, c’est
143
Ni les rois, ni les empereurs ni les peuples ne
savaient
au juste pourquoi ils tenaient tant à se faire la guerre, ni ce qu’il
144
d’elle. Ils étaient nourris du passé ; ils n’ont
su
faire que du passé. Ses querelles de clocher ont fait perdre à l’Euro
145
rendre sur la terre le grand rôle que les Romains
surent
prendre et tenir pendant des siècles dans le monde.266 Mais dans le
146
nt que nos hommes politiques, même après coup, ne
surent
pas enregistrer. C’est à ce titre que Spengler doit le plus clair de
147
ublic immense qui souvent ne l’a pas lu, mais qui
sait
que Spengler est célèbre et qu’il prévoit notre déclin. Qu’en est-il,
148
sastre subi : … nous autres, civilisations, nous
savons
maintenant que nous sommes mortelles. Nous avions entendu parler de m
149
sément servi les intentions de l’inventeur : nous
savons
que l’homme volant monté sur son grand cygne (il grande uccello sopra
150
uit Hegel, qui genuit Marx, qui genuit… Hamlet ne
sait
trop que faire de tous ces crânes. Mais s’il les abandonne !… Va-t-il
151
ns l’aviation ? comme Rosenkrantz, qui fait je ne
sais
quoi sous un nom russe ? — Adieu, fantômes ! Le monde n’a plus besoin
152
et de la vie matérielle. L’accroissement de notre
savoir
extérieur et de notre pouvoir sur la nature ne fit rien pour apaiser
153
D’autre part l’important pour chacun n’est pas de
savoir
ce que fera l’univers, mais ce qu’il a à faire, lui. Le reste viendra
154
rs, d’une efficacité douteuse. La question est de
savoir
si les peuples des pays encore libres sont capables d’atteindre par l
155
époque : « L’importance pour chacun n’est pas de
savoir
ce que fera l’univers, mais de savoir ce qu’il fera, lui. » Voilà qui
156
’est pas de savoir ce que fera l’univers, mais de
savoir
ce qu’il fera, lui. » Voilà qui marque la limite existentielle de la
157
substance est déjà presque consommée ? Sans doute
savons
-nous encore quel est l’enjeu de la perte que nous éprouvons au moment
158
’il s’oriente. … La prévision n’est jamais un pur
savoir
mais elle est déjà, en même temps, en tant que savoir, facteur du dev
159
ir mais elle est déjà, en même temps, en tant que
savoir
, facteur du devenir réel. 266. P. Valéry : Regards sur le monde a
160
e ils sont incapables d’en créer un autre, ils ne
savent
que faire, et pour passer le temps, ils se livrent à la cabriole. Tel
161
rmules de notre renaissance : … Les Européens ne
savent
pas vivre s’ils ne sont engagés dans une grande entreprise qui les un
162
fois reproché à des professeurs d’histoire que je
savais
acquis à l’idée d’une unification européenne de ne point faire à leur
163
iversaliste ; en France, par un Barrès voulant ne
savoir
que des vérités françaises, par un Maurras jetant l’infamie, dans la
164
croire que cette idée va triompher naturellement,
sachons
qu’elle va trouver de la part de celle qu’elle veut détrôner une fort
165
galité des hommes, des conditions des femmes, que
sais
-je encore ? — Le christianisme éduque, excite, fait agir et réagir de
166
éclaire ses méthodes, reconnaît les modes de son
savoir
, le sens et les limites de ses connaissances. Une telle science dépas
167
le Nausicaa l’accueillent en hôte d’honneur, sans
savoir
qui il est : ils ont senti qu’ils avaient à faire à un seigneur, à un
168
e ne pas se mentir ; ils en furent récompensés et
surent
atteindre en toute chose le plus haut degré de lucidité, de pureté et
169
retrouveront peut-être le génie épique quand ils
sauront
ne rien croire à l’abri du sort, ne jamais admirer la force, ne pas h
170
ingénieuses calomnies l’adoration de Dionysos. On
sait
ce qu’ils ont fait des chrétiens au début… L’inspiration vraiment chr
171
eux qui possèdent aussi peu que moi leur latin ne
sauraient
se remémorer sans émotion ces vers : His ego nec metas rerum, nec tem
172
vécurent… Il se peut que tout simplement nous en
sachions
plus sur le monde de Virgile et le comprenions mieux ; et qu’ainsi no
173
dront l’Empire : … À la fin, la question sera de
savoir
quel sera le peuple germain capable d’assumer la succession du peuple
174
ui va suivre est beaucoup plus chrétien que n’ont
su
le voir les pessimistes catholiques et les optimistes incroyants : L
175
et fait partie de leur substance même. Le potier
sait
cela d’instinct. La civilisation, en particulier, est une question de
176
it de l’Européen est « acquisitif ». Pour lui, le
savoir
est un moyen de prendre possession de la nature ; attitude qui s’insè
177
i s’insère entre celle de l’Américain pour qui le
savoir
est un outil pour l’action, et celle de l’Hindou, pour qui il est un
178
: je ne suis pas libre par moi-même ; quand je me
sais
vraiment libre, je sais du même coup, justement, que je suis donné à
179
ar moi-même ; quand je me sais vraiment libre, je
sais
du même coup, justement, que je suis donné à moi-même comme un cadeau
180
s autres ; c’est pourquoi la liberté politique ne
saurait
se réaliser sous la forme d’une stabilité sûre des institutions. La l
181
rs. Dans les moments fortunés de son histoire, il
sut
user de la mesure. Nous appelons ces moments heureux les époques clas
182
res par des moyens un peu moins souples, comme on
sait
, mais les résultats se ressemblent et se ressembleront de plus en plu
183
leurs de l’Occident ? Nous en avons assez vu pour
savoir
que ce n’est certainement ni le rationalisme ni le progrès. L’optimis
184
de départ et la nature de leur recherche. Colomb
savait
mieux d’où il partait qu’où il irait. Et nous ne pouvons fonder une a
185
humaine que sur le tragique parce que l’homme ne
sait
pas où il va, et sur l’humanisme parce qu’il sait d’où il part et où
186
sait pas où il va, et sur l’humanisme parce qu’il
sait
d’où il part et où est sa volonté… … Nous sommes au point crucial où
187
comparons-nous. Nul moins que nous, Européens, ne
saurait
se soustraire à ce risque, mais il faut se garder de le sous-estimer
188
question que nous devons nous poser est moins de
savoir
si nous sommes meilleurs que les autres, que de savoir si les autres
189
r si nous sommes meilleurs que les autres, que de
savoir
si les autres ne sont pas pires que nous. Car s’ils sont pires, notre
190
e remplit pas encore une mission que nul autre ne
saurait
remplir à sa place. Personnellement, je ne doute pas un instant qu’il
191
’y crois, parce que seule la culture européenne a
su
allier la plus grande force révolutionnaire au sens hautement dévelop
192
e les Soviétiques considèrent comme décadents), à
savoir
James Joyce et Marcel Proust. Ce sont deux exemples typiques de ce qu
193
ique totalitaire dont les chefs avides de pouvoir
savent
très bien pourquoi ils interdisent à leurs « sujets » de se raccroche
194
civilisation devenue mondiale. On ne voit pas qui
saurait
mieux qu’elle prescrire les modes d’emploi de ses créations, et trouv
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lutte énergiquement. En vain, hélas ! Le médecin
sait
que les jours du malade sont comptés. Il s’agit, en effet, d’un être
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aire, c’est de compter les jours restants de vie,
savoir
les mettre à profit, n’en point accélérer le cours et accepter son so
197
e phénomène est si neuf et si soudain que nous ne
savons
quelles conséquences il entraînera à la longue sous de nouveaux cieux
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Ici se pose une question fondamentale, celle de
savoir
dans quelle mesure la civilisation européenne, transmise en tant que
199
s pratiques. Dans ces conditions, la technique ne
saurait
à elle seule suffire, du moins à certaine échéance. À la longue, en e
200
ons nous empêcher de dresser l’oreille. Cet homme
sait
ce qu’il dit… La liberté et le pluralisme sont deux choses réciproque
201
era le processus à son terme, elle peut être Dieu
sait
quoi ! la natte d’un Chinois émergeant de derrière les Ourals ou bien
202
nt l’Europe comme formation. C’est pourquoi il ne
saurait
être question d’une unification effaçant les différences, si on aspir
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sont valables et motivées, et pourtant la vie ne
saurait
être ni totalement disciplinée ni totalement livrée au libre arbitre.
204
rs lois, leur culture et leur religion. Là, il ne
saurait
y avoir trop de couleurs sur la palette. La Constitution européenne d
205
e en poésie. J’ai soutenu tout à l’heure qu’il ne
saurait
y avoir une culture « européenne » si les divers pays d’Europe sont i
206
s uns des autres ; j’ajouterai à présent qu’il ne
saurait
pas davantage y avoir une culture européenne si ces divers pays sont
207
t les bonnes volontés dont elle bénéficierait, ne
saurait
remplacer ce que nous donne cette unité fondamentale de culture. Si n
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produit d’une collaboration séculaire et l’on ne
saurait
en supprimer l’apport d’aucun peuple sans la défigurer et l’affaiblir
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éger, le plus proche collaborateur de Briand. (On
sait
qu’Alexis Léger est aussi le grand poète qui signe Saint-John Perse.)
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qui empêchent ses biens de circuler, mais qui ne
sauraient
plus la protéger, notre Europe désunie marche à sa fin. Aucun de nos