1
ou pour mieux dire, qui les révèlent : car on ne
sait
finalement ce qu’on croit pour de vrai qu’en voyant ce qu’on fait pou
2
nces vaines et la décision, même brutale, l’on ne
saurait
ici serrer de trop près les origines secrètes d’un phénomène qui prod
3
nie ses mensonges. Mais pour le Français, cela ne
saurait
présenter que des inconvénients tout pratiques, strictement limités à
4
prend qu’on aille chercher en ces remarques je ne
sais
quelle défense d’un Occident latin dont justement nous récusons l’idé
5
rien à mes parents ! » Ebo a un autre secret : il
sait
que l’un des frères de sa mère complote avec l’ex-kronprinz pour une
6
tel milieu ne sollicite guère de l’étranger je ne
sais
quelle admiration sentimentale ou esthétique. Que feraient-ils de mes
7
e fusil de chasse de mes hôtes prussiens. Quant à
savoir
si cette classe justifie sa fonction dans le monde actuel, je répondr
8
res conquises par les chevaliers teutoniques, qui
sait
s’ils n’auront pas demain leur commandement dans cet Ordre du Sacrifi
9
s pardonnable que celle que je désigne. Junker ne
saurait
désigner qu’un propriétaire terrien de petite ou de nulle noblesse ;
10
deaux dorés, pour écouter Mozart et attendre, qui
sait
? qu’une femme s’appuie… Il faudrait aller au bar installé dans une p
11
routine que l’on sacrifie, à une morale, à je ne
sais
quel profit : c’est à une parade incontestablement vaine. Il y a peu
12
ns, du fond d’un cinéma, l’ai-je aimée ? — Je lui
sais
gré de rester là muette, assez absente encore pour ressembler vraimen
13
u ce regard, et que personne ne l’ait vu ! Ils ne
savent
plus que l’amour seul eût mérité ces fastes ; l’usage de leurs polite
14
voix de jour. Paroles aussitôt oubliées, mais je
sais
que la nuit va s’éteindre. L’un m’a soufflé quelque chose dans la têt
15
du courrier. J’attends la lettre, j’attends je ne
sais
quoi de très important… Trois déceptions par jour ne peuvent qu’énerv
16
t de décrire sans l’avoir jamais vu, et dont nous
savons
seulement que tout y a son écho le plus pur. Le voyage trompe un temp
17
toutes les avances, les plus exténuantes, et qui
sait
si tant d’erreurs ne composeront pas un jour une sorte d’incantation
18
it perdre, et c’était sa fortune, Peter Schlemihl
savait
ce qu’il avait perdu, c’était son ombre. Mais moi qui cherche un Obje
19
éplient les cartes de « la Hongrie mutilée ». — «
Savez
-vous qu’on nous a volé les deux tiers de notre patrie ? » — Ah ! ce n
20
apest, témoignent des espérances démesurées qu’il
sut
entretenir autour d’une action certes méritoire, mais plus symbolique
21
ulier où je serais tenté de me complaire. Oh ! je
sais
! — Je ne sais plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on respire u
22
ais tenté de me complaire. Oh ! je sais ! — Je ne
sais
plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscu
23
ns pleines de drôleries ou de supplication. Je ne
sais
ce que disent les paroles. Je vois des chevauchées sous le soleil, de
24
aise conscience. À Vienne on voit des couples qui
savent
être à la fois cocasses et fades. En Italie… Mais l’amour hongrois t’
25
u’une autre vient d’ailleurs, entraînée par je ne
sais
quel vent sonore qui l’étire et l’égare, et l’enroule et d’un coup la
26
erd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne
sait
d’où tu viens, tu ne sais où tu vas, peuple de perdition, Peuple inco
27
t et ses mirages. On ne sait d’où tu viens, tu ne
sais
où tu vas, peuple de perdition, Peuple inconnu, — mais c’est toi, c’e
28
en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas
savoir
qu’on le possède… Tout près d’ici, peut-être, mais invisible. Lève-to
29
cet abruti de contrôleur qui rit et me dit je ne
sais
quoi, — alors que justement j’allais rattraper, comme un pan de la nu
30
s un moment, c’est que la ligne est droite. Je ne
sais
plus dans quel sens je roule. J’aime ces heures désorientées ; le sen
31
une question de transport. Un vrai voyage, on ne
sait
jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique
32
. Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je
sais
seulement que ma vie a un but. M’approcher de mon être véritable. Seu
33
a-t-on jamais pu « déclarer » d’important ? Je ne
sais
plus parler en vers et la prose n’indique que les choses les plus évi
34
. D’autres aussi, peut-être, la cherchent. Et qui
sait
si vraiment elle n’existe plus, l’Hermétique Société de ceux qui ne d
35
Et c’est alors seulement qu’aux yeux de ceux qui
surent
désirer de la voir, apparaît la « Loge invisible ». J’attends, j’appe
36
Objet deviendrait plus probable ? Ou bien n’ai-je
su
voir autre chose que la Hongrie de mes rêves, ma Hongrie intérieure ?
37
certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui
saura
jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer
38
e par lui, — mais à cet endroit, en ce temps. Qui
sait
si tu ne l’as pas reçue ? Une qualité, une tendresse, quelque similit
39
s, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne
sais
rien d’autre que sa fuite : n’est-il pas cet objet qui n’ait rien de
40
cet objet qui n’ait rien de commun avec ce que tu
sais
de toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serait mourir dans la tot
41
e qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne
savent
pas trop qui c’était… Alors vous devez connaître ces portraits ? — (e
42
la bouche de certains, cela prend l’air de je ne
sais
quelle revanche du médiocre dont ils se sentent bénéficiaires. Ah ! v
43
nts de la maison me paraissent peu nombreux, mais
sait
-on bien d’où il peut en sortir encore — sans compter les fantômes, pr
44
t une jolie fille potelée, qui rit, — et qui doit
savoir
se défendre à l’occasion, mais comme elles font, pas trop tôt. 28
45
bscures, mon enfance, cette foi anxieuse en je ne
sais
quelle liberté du monde. Un peu plus tard, il y eut un instant mervei
46
e fraie des pistes délicates dans l’esprit de qui
sait
l’entendre, et celui-là peut-être, si plus tard il remonte jusqu’à la
47
est un miroir du ciel entier. C’est parce qu’ils
savent
les correspondances que ce médecin parle avec mystère des objets que
48
euplent ces villes, là-bas, que le nom d’homme ne
saurait
plus les désigner sans fraude. Un bel assortiment de monstres ! (J’ai
49
t après devront être largement dédommagés. Nul ne
sait
si je ne flotterai pas encore au-dessus de vous, et si je n’éprouvera
50
à m’inculquer. Que Goethe ait été « initié », ne
saurait
laisser aucun doute, fussions-nous même privés de certains témoignage
51
illard. Impossible de lire Meister ce soir. Je ne
sais
pas ce qu’il y a, sinon que je dois retenir violemment une espèce de
52
secrète dans les arbres de son verger… pour… ? Le
sais
-je même ? La fille au collier bleu… Tout d’un coup le sommeil me vide
53
nitude et la violence infiniment comblée. Oui, je
sus
que l’échange de deux regards est infini, est indéfiniment grandiose
54
ns, et je venais de raconter comment parfois j’ai
su
qui m’attendait à la lisière de cette forêt tel soir d’été, quel suje
55
ès, n’est pas encore convaincu. Il prétend que je
savais
qui allait m’écrire, et que j’avais d’assez bonnes chances de deviner
56
teur de la Rose de Thuringe. J’ai répondu : Je ne
sais
si vous avez connu ce contentement large de tout l’être devant un ver
57
contenu de certitude et de tendre lucidité, — je
sais
pourquoi je puis rester dans cette Souabe à ne rien faire : c’est que
58
t. Fin juillet 1929 Vraiment la rapidité ne
saurait
être le fait d’un esprit incarné, mais seulement de son imagination p
59
tre et s’élance vers ces vies proches. Oh ! s’ils
savaient
, s’ils pouvaient seulement savoir ! Partager la consolation miraculeu
60
s. Oh ! s’ils savaient, s’ils pouvaient seulement
savoir
! Partager la consolation miraculeuse ! En cet instant du moins je le
61
’éditions que j’ai dû d’abord mettre sur pied. Je
sais
maintenant ce que signifient une « remise aux libraires », « un treiz
62
êts souabes, — les voies que j’avais suivies sans
savoir
où j’allais ne m’avaient pas conduit seulement du rêve romantique et
63
pel. Il me suivait de près depuis deux ans, et me
savait
littéralement par cœur.) Après un hiver et un printemps dans un hôtel
64
nce de Goethe n’est pas moins dangereux, pour qui
sait
l’entendre, que l’imprécation de Rimbaud ; et tous deux nous contraig
65
’une Réalisation », disais-tu. Formule qui, je le
sais
, éveille un même « accord » profond, appelle une même « résolution »
66
ponsabilité matérielle : finances à trouver je ne
sais
où, administration, qui se fera chez moi rue Saint-Placide, mise en p
67
sa période de gestation doctrinale. Tout le monde
sait
ce que signifie politiquement le vieil appel à la lutte des classes,
68
e que ceux qu’ils attaquent23. Cela commence à se
savoir
. Ils promettent du pain, et croient ainsi triompher à la fois des bou
69
us la forme d’une accusation personnelle. Il faut
savoir
entendre ce mutisme formidable. Je crois que seule la foi peut en don
70
il était venu tout de suite sonner chez moi pour
savoir
qui devait être de l’affaire. Il y eut pendant sa visite une panne d’
71
’est-il disposé à faire dès maintenant ? » Je ne
sais
ce que je lui répondis alors, et l’on va lire où je me trouvais un an
72
ez, pour rien, ou pas grand-chose. Encore faut-il
savoir
comment on y peut « vivre ». C’est à cette question judicieuse que j’
73
es possessions, appelant ainsi toute chose que je
sais
mettre en œuvre à ma façon, et peu capable de comprendre que l’on veu
74
eront miens selon la puissance avec laquelle j’en
saurai
faire usage, pour une fin qui leur est étrangère et qui me commandera
75
nt aux baigneurs. Bien entendu, je n’arrive pas à
savoir
combien ce petit commerce lui rapporte, « ça dépend des années ». Péd
76
on dépenserais-je tant à son guichet ?) mais s’il
savait
que j’ai dépensé près de 600 francs depuis trois semaines, il estimer
77
surtout une tentation de se dissoudre dans on ne
sait
quelle sublimité stérile. Plutôt que de poser un regard vague et pass
78
décembre 1933 Ma gêne quand l’épicière voulait
savoir
ce que je fais, et dans vingt occasions pareilles : voilà qui me pose
79
je m’y intéresse avec eux. Mais je ne puis ou ne
sais
pas encore leur parler de ce qui, moi, m’intéresse : je sens trop bie
80
marche, catastrophe ou triomphe solennel d’on ne
sait
quelle révolution future… Dictateur, prophète des masses, je ferais c
81
Je n’ai pas cherché la guerre, moi ! Eh bien ! je
saurai
me défendre ! Et malgré les persécutions de ceux qui ont intérêt à ét
82
des républicains. Il est à peu près impossible de
savoir
s’ils font une distinction quelconque entre les opinions, pourtant bi
83
e, à l’élection du bureau, puisque, comme vous le
savez
, la conférence est contradictoire. Je vous demanderai donc de bien vo
84
n’a pas dit de mensonges, quoi ! Mais ici ils ne
savent
pas discuter. Si vous alliez à F…27, alors ! c’est autre chose. Là ça
85
Nous faisons les cent pas sur la place. M. Palut
sait
que je suis écrivain, il a lu un de mes articles. Je le sens inquiet
86
p simple. On ne l’est jamais assez ! — « Oh, vous
savez
, dit-il, je n’y mets pas d’amour-propre, vous pouvez me dire franchem
87
autres qui disaient le contraire, et pas moyen de
savoir
avec qui ils sont d’accord. Il ne faut pas oublier que nous vivons à
88
réformateurs, — les forcer à prendre parti, je ne
sais
pas, moi, les engueuler ! Je vous dis ma première impression, puisque
89
ent. Mais qu’est-ce qu’ils comprennent ? allez le
savoir
, avec eux. On prêche pendant six ans la même chose, ils vous remercie
90
pante. Voici : pour la première fois depuis je ne
sais
combien d’années, je viens de trouver dans un ouvrage littéraire la s
91
ution d’une question précise. Grâce à Colette, je
sais
maintenant pourquoi notre chambre était pleine de puces. Cela n’a l’a
92
nquiets, des indiscrétions gênantes et dont on ne
sait
trop que faire, ou des doctrines dont ils négligent de nous dire s’il
93
ainsi. Quant au peuple il y a belle lurette qu’il
sait
ce qu’on doit penser des gens instruits. La plupart sont des égoïstes
94
truit jouit d’une certaine considération sociale,
sait
se débrouiller à Paris et peut faire de beaux discours. Dans ces cond
95
au peuple, on l’écoutera bien patiemment, s’il a
su
se rendre sympathique et surtout s’il a l’air « sincère », mais on n’
96
Pour aider réellement un homme, il faut que j’en
sache
davantage que lui, mais il faut avant tout que je sache ce qu’il sait
97
davantage que lui, mais il faut avant tout que je
sache
ce qu’il sait. Sinon mon savoir supérieur ne lui servira de rien. Si
98
ui, mais il faut avant tout que je sache ce qu’il
sait
. Sinon mon savoir supérieur ne lui servira de rien. Si je persiste ce
99
avant tout que je sache ce qu’il sait. Sinon mon
savoir
supérieur ne lui servira de rien. Si je persiste cependant à faire va
100
’en distingue pas l’absurdité, mais simplement il
sait
pourquoi il la subit. Fils d’un petit hôtelier breton d’origine catho
101
un pays cent fois traversé que je n’avais jamais
su
voir : la province et la vie quotidienne, une foule de réalités socia
102
ournal : celle du loisir. Je m’aperçois que je ne
savais
plus, ou ne pouvais plus, « perdre » une soirée, depuis six mois que
103
: voilà la croyance des hommes forts, disent-ils.
Savoir
quelle angoisse d’infériorité se cache sous cette volonté de puissanc
104
ansformer et d’animer un peuple auquel on n’a pas
su
donner le sens civique, le sens de la communauté. Qui est-ce qui se p
105
mple. Je connais tout de même assez la terre pour
savoir
que les mêmes outils ne sont pas bons en tous pays, et je cherchais q
106
mbrables réformes aussi simples à opérer. Je n’en
sais
rien30. Je me borne à constater qu’ici les paysans travaillent trop,
107
ujourd’hui ! Ils sont venus pendant la nuit, on a
su
qui c’était par la suite. Ils ont pris la chèvre, l’ont passée par-de
108
ux par qui l’humanité vaut quelque chose, sans le
savoir
. 28 février 1934 Gens. — Il est très impressionnant de se dema
109
rt à sa seule vocation qu’un homme peut arriver à
savoir
avec certitude de quoi et de combien il a besoin pour vivre. S’il a p
110
l est « riche » ou s’il est « pauvre » (ce qui ne
saurait
être déterminé que par rapport au train « normal » que lui impose sa
111
é repose évidemment sur le fait que ce minimum ne
saurait
être fixé au plus juste qu’en fonction de chaque « personne ». C’est
112
n île. Il faut parler d’abord des autocars. Je ne
sais
si l’on se doute à Paris de l’importance des autocars et des transfor
113
onsieur rencontré dans l’autocar de Royan voulait
savoir
quel était mon métier. Et quand j’eus dit que je n’en avais aucun, et
114
gnes, et ingénieux les plus balourds, enfin je ne
sais
quelle supériorité humaine, quel luxe d’énergie ou d’invention qui, s
115
tardèrent pas à me rassurer. Plusieurs voulurent
savoir
si cela marchait vraiment là-bas aussi bien que j’avais pu le laisser
116
, c’est de parler du peuple en général. — « On le
savait
depuis longtemps. » — On sait tant de choses que l’on n’a jamais pris
117
énéral. — « On le savait depuis longtemps. » — On
sait
tant de choses que l’on n’a jamais pris la peine de connaître, chez l
118
. « On nous laisse seuls, sans direction. Nous ne
savons
pas que lire. Le travail est dur, ici. Il faut lutter contre les pare
119
cause de cette centralisation : qu’est-ce qu’ils
savent
de notre situation, à Paris ? Est-ce qu’il n’y aurait pas moyen de fa
120
olitique à laquelle ils n’entendent goutte. Je ne
sais
plus quel poète a écrit : « L’art est une question de virgules. » Voi
121
. Elle nous apprend cette chose nouvelle que nous
savions
déjà, c’est vrai, quand nous étions adolescents, chose nouvelle au go
122
ujours neuve et nouvelle qu’est l’attente d’on ne
sait
quoi. Condition véritable de l’homme : il est celui qui agit dans l’a
123
avec plaisir les petits trucs de plantage que je
savais
dans mon enfance campagnarde). Comme je lui offrais une cigarette il
124
euil de l’ère moderne comme le seul homme qui ait
su
être utile avec grandeur, dans toutes ses pensées. Mais utile à soi-m
125
andi, hors de nos prises intellectuelles. Nous ne
savons
plus comment parler à nos voisins, nos échanges sont lourds et naïfs,
126
agir, elle n’est pas vraie pensée. L’individu ne
saurait
s’accomplir qu’en relation avec l’espèce, mais l’espèce ne peut avanc
127
on qu’il se répète pour lui-même, l’idéal qu’il a
su
opposer au Sturm und Drang de sa jeunesse. Mais encore une fois il s’
128
intérieure, d’une loi comparable à celles qu’il a
su
découvrir dans les plantes : loi de la forme organisatrice de l’indiv
129
he. Il doit montrer l’exemple d’un individu qui a
su
tirer du monde où il est né les nourritures les plus richement assimi
130
dis seulement que sa bonne conscience — et je ne
sais
quelle sourde curiosité ! — le pousse ailleurs, lui indique d’autres
131
rien n’est plus excitant pour la pensée, rien ne
saurait
mieux la provoquer à l’invention de prises nouvelles ou de vérités pl
132
pas cette mort opaque dont il faut redouter je ne
sais
quelle invisible et brusque vie tout près. Nuit des villes, rouge et
133
ros yeux étalés, qui s’emboîte sur le reste on ne
sait
comment. C’est l’emblème de la rage imbécile : quand on la replonge d
134
liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or nous
savons
que jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre des
135
es. Entre la terre et l’eau mouvante, quand on ne
sait
plus ce qui bouge et ce qui est fixe, à toute vitesse ! 5 juin 193
136
lycines, de fleurs orangées et grenat, dont je ne
sais
pas les noms, et de roses, et de roses trémières qui grandissent d’un
137
qui prouve certainement quelque chose, mais Dieu
sait
quoi. Pour moi, je sais seulement que je suis content. Hier soir, j’
138
quelque chose, mais Dieu sait quoi. Pour moi, je
sais
seulement que je suis content. Hier soir, j’avais fait une dernière
139
r attendre dans la pièce voisine. J’attends je ne
sais
combien de temps, je n’ai pas de montre, mais c’est très long. Aucun
140
m’avoir fait passer à côté tout à l’heure. « Vous
savez
, c’est la coutume, ici : ils n’aiment pas qu’il y ait d’autres person
141
seulement la crainte, après tout légitime, qu’on
sache
combien ils ont « mis de côté », qui peut expliquer le comportement d
142
nt, l’image d’une action pratique que l’on a déjà
su
accomplir au cours d’un précédent voyage, et qui rassure… J’ai pensé
143
ontrer le « réel » ou la « vraie vie » dans je ne
sais
quelle embuscade du destin, comme qui dirait au coin d’un bois. Je cr
144
ards qui soulèvent vingt problèmes et à la fin ne
savent
plus pourquoi… De temps en temps la poule trouvait un ver au fond du
145
e ingrate ! Tout absorbé par ce spectacle — je ne
sais
pas comment expliquer l’intérêt presque indéfini que je prends à rega
146
les plus communs à tous les hommes, — comment le
savoir
, on n’en parle jamais. Le grain de la terre ; et aussi le grain de no
147
s, mais ce peu m’a suffi pendant des mois, et qui
sait
si plusieurs de mes semblables ne seraient pas contents de l’apprendr
148
nerais là, une « recette pour vivre de peu »… Qui
sait
si beaucoup n’aimeraient pas qu’un homme parle devant eux de ce qu’il
149
autre extrémité de l’île. 28. Combien d’ailleurs
savent
que ce mot peut désigner autre chose qu’un type qui ne s’en fait pas
150
ans un terrain sablonneux ». Reste la question de
savoir
s’il est normal de se déformer le corps pour gagner un peu plus. Or i
151
ard) Arrivés hier matin, par Nîmes. Déjà je ne
sais
plus ce que j’attendais, ni ce que j’ai pu rêver de ce pays. Il est t
152
i n’ont pas la ressource d’un jardin, ou qui ne «
savent
pas y faire ». (Légère nuance de supériorité sociale chez Simard.) No
153
aux barbares de l’Europe centrale. Le peuple qui
sait
calculer, faire son budget, bourrer le bas de laine et nourrir la bou
154
n de la vérité ? Mais alors on aimerait qu’ils le
sachent
, et le disent, comme un Staline et un Hitler l’ont dit ou l’ont fait
155
je pense. Sum, ergo cogito… » (Nietzsche, Le Gai
Savoir
, Pensée pour la nouvelle année.) 3 novembre 1934 Minuit. J’ai t
156
ssé aux autres qui m’entourent ? Qu’est-ce que je
sais
d’eux, objectivement ? 10 novembre 1934 Observations nouvelles
157
mait. — « Vous avez eu de la fièvre ! » — Elle ne
sait
pas. Elle ne veut pas de médecin. Sa fille dit : « Elle ne voulait mê
158
l’église ou au temple, ou n’y vont pas, elles qui
savent
. Pour les hommes, c’est tout autre chose. Ils sont éloquents et naïfs
159
evant la cheminée de ma chambre de travail. Je ne
sais
si c’est à cause des efforts prodigieux qu’il a fallu fournir pour la
160
a semaine prochaine. Elle vient s’excuser : « Qui
sait
, madame, j’aimerais d’aller à Alès, quelle jour ça vous préférerait ?
161
ns l’esprit populaire des harmoniques que nous ne
savons
plus prévoir. Littéralement, les mots n’ont plus le même sens pour le
162
e des bolchéviques et des nazis, opposés comme on
sait
à toute espèce de culture raffinée. (D’après nature : la dame sort d’
163
riez lire ça, Clochemerle que ça s’appelle, je ne
sais
plus le nom du type qui a écrit le bouquin. Ah ça alors ! Tenez, c’es
164
les combines que ça amène, ah ! mais alors, vous
savez
, tout y est, c’est attrapé, le curé, la politique et tout38 !… » Les
165
arbleu, c’est ce que « les gens » demandent. Mais
savent
-ils bien ce qu’ils demandent, et pourquoi ils le demandent ? Est-ce q
166
d’abord des écrivains, ne serait pas justement de
savoir
un peu mieux que « les gens » de quoi ils ont besoin et ce qu’ils dem
167
s, amicalement ; de partager avec eux ce que l’on
sait
! Je pense aux auditoires bourgeois, à leurs airs entendus, à leurs v
168
muniste. Ceux des habitants qui ne le sont pas ne
savent
pas trop ce qu’ils sont, à part les châtelains. Ils votent radical ou
169
ais faut-il donc penser que les communistes, eux,
savent
pourquoi ils le sont, et connaissent le marxisme ? On m’avait dit : c
170
si, me dis-je, on peut redouter que ces hommes ne
sachent
pas faire la distinction entre le marxisme et l’anarchie. D’autre par
171
on entre le marxisme et l’anarchie. D’autre part,
sauront
-ils s’opposer au dictateur qui se présentera un jour ou l’autre comme
172
question de la place à traverser. — ? — Oui, vous
savez
que nos temples du Midi sont construits en général sur la place du vi
173
réveillé et entreprenant de la population. — Mais
savent
-ils ce que c’est, le marxisme ? — Ils essaient ; peut-être plus qu’on
174
n somme, vous vous entendez bien avec eux ? — Ils
savent
que je suis de leur côté, en gros, dans les questions locales où il f
175
voudrais définir le croyant véritable : celui qui
sait
qu’il ne croit pas aux dieux du monde, et qui le prouve. Comment le p
176
ut ça lui a bien coûté 50 francs. Autrement, vous
savez
ce qui se passe, les employés là-bas, au ministère, ils mettent l’arg
177
us sentimentaux d’ailleurs que machiavéliques. Je
sais
que l’ignorance — oui, au sens de l’école primaire — est un mal qu’il
178
ui meurt en rouspétant contre les bureaucrates ne
sait
plus bien ce qu’il craint davantage : de la vie qui ne rapporte plus,
179
ie nationale. Naturellement j’ai perdu ! Moi vous
savez
… Ce n’est pas comme Céline, ah celle-là ! Elle a la veine que voulez-
180
u’on a relégué dans cette maison perdue, faute de
savoir
comment le soigner. Un bourgeois sans fortune et sans situation, à l’
181
cela continue, il me prendra pour un sorcier. Qui
sait
, ce serait bien agréable. N’empêche que je me sens atteint dans ma di
182
nouveau parlé en intellectuel. En homme qui veut
savoir
pour quelles raisons il prend ou ne prend pas parti. Mais l’électeur
183
se d’un certain jeu que je poursuis, sans trop le
savoir
, avec bien plus de vigilance que je n’en apporte à la défense de mes
184
seulement de l’extérieur. Une politique saine ne
saurait
donc partir de la personne, mais au contraire de l’impersonnel, pour
185
alité sentimentale, mystique ou sensuelle, qui ne
saurait
se traduire en termes de raison. Mais je la tiens pour néfaste quand
186
e mon histoire ? — Il ne vous croira pas, vous ne
savez
pas mentir. — Mais pourquoi n’aime-t-on pas ce qui est vrai ? Parce q
187
er par son travail, s’il n’a plus d’emploi, et ne
sait
plus de quoi sera fait le lendemain. — Admettez que cela ne vous empê
188
mmes et ces femmes pour qui l’on écrivait sans le
savoir
. Découverte des diversités merveilleuses que proposent ces visages at
189
estions, celui qui vous attend à la sortie, et ne
sait
trop comment vous aborder, celui qui vous entraîne dans sa chambre ou
190
nt créateur, spirituellement actif du pays. Il ne
saurait
être question de ce cliché importé d’URSS ou d’Allemagne hitlérienne
191
péril fasciste semble écarté pour une nation qui
sait
encore dévouer ses enthousiasmes aux soins que réclame la vieillesse.
192
plus ce qu’elles étaient », — pour montrer que je
sais
vivre… Parler du temps qu’il fait, occupation fondamentale des paysan
193
ure ! Littérateurs, allez-y voir de près ! « Nous
savons
, en effet, que jusqu’à ce jour, la création tout entière gémit dans l
194
s créatures, ou plutôt c’est avouer qu’on n’a pas
su
les voir. Aller demander à la Nature la révélation d’une vie saine et
195
angoissée des bêtes et des plantes que l’apôtre a
su
percevoir. C’est la nature qui cherche en nous ce que notre délire al
196
de trop, vous n’avez qu’à donner la mienne, vous
savez
. Plus on la lit… » Ce généreux apôtre de la cause va sortir, lorsque
197
jectivement » des pauvres hommes. Beaucoup, je le
sais
, résistent à l’intoxication, mais cela prouve simplement, une fois de
198
e croire qu’il me soit bien utile de seulement le
savoir
… Si j’étais sûr que la bêtise humaine est à jamais irrémédiable, je s
199
capitaliste parlementaire et laïque, le peuple ne
sait
plus voir le réel. Provisoirement, il a perdu ce qui fut de tous temp
200
du ce qui fut de tous temps sa vraie force. Il ne
sait
plus où sont ses intérêts, à quel niveau il faudrait les défendre. «
201
défendre. « Aliéné » par un ordre inhumain, il ne
sait
plus penser sa vie. Interrogez ce vigneron, ce mécano, ce métayer ou
202
’ils n’ont plus le cœur à leur ouvrage, quand ils
savent
que les résultats sont à la merci soit d’un trust, soit d’un syndicat
203
a veut dire : de ceux qui font les lois sans rien
savoir
des situations locales. Parfois ils proposeront quelque réforme prati
204
reconnue, mais elle va “passer” cette nuit, vous
savez
, elle est toute chargée, bou die ! l’estomac et tout. — Mais les Sima
205
j’ai pourtant dit ma sympathie à Mme Simard. — Je
sais
, mais vous n’êtes pas entré chez eux. — Entré chez eux ? — Il faut qu
206
« N’habitez pas les villes ! », bien sûr. Reste à
savoir
si la province est habitable, dans l’état actuel des choses. Tant de
207
ns fous et des affiches tragiques dénonçant je ne
sais
quelle émeute : voilà ce Paris de juillet que toute la province oubli
208
és, rejetés, sans espoir et sans poésie. Et même,
sait
-on ? Mais comme quelqu’un qui voudrait s’écarter. — Ou annoncer une b
209
t chacun en eux ce problème insondable, qu’ils le
sachent
ou l’ignorent, — et sans doute l’ignorent-ils à peu près tous ; ce my
210
chrétiens — Dostoïevski, Lagerlöf ou Ramuz — ont
su
prendre la vie des hommes « quelconques » sur le fait de l’invraisemb
211
ls s’ennuieront. J’en réponds à leur place. Je le
sais
et c’est plus grave qu’ils ne le croient. L’ennui dans le monde actue
212
gieuse infinie. C’est parce qu’il existe que nous
savons
encore que l’homme est né pour autre chose que ce bonheur 44. Qu’il e
213
oût 1935 Remercier donc, et s’en aller encore.
Savoir
ce qui compte, et s’y tenir. Je le dis avec d’autant moins d’amertume
214
versité allemande. Fin août, le même K. E… qui me
sait
sans emploi, m’invita à une soirée chez lui avec quelques amis des gr
215
que je me fais des régimes totalitaires46. Je ne
sais
si l’on espère me convertir en m’offrant d’en voir un de près. Quand
216
e dire, et de me dédire. Et s’ils se trompent, je
saurai
mieux pourquoi. De toute façon, vivre à l’époque d’Hitler, et n’aller
217
ifs « va pour les armements », c’est-à-dire on ne
sait
où. Quoi qu’il en soit, j’ai déjà pu constater que l’État retient 7 %
218
les efforts de la propagande pour restaurer je ne
sais
quel hypothétique et préhistorique germanisme sont destinés — plus ou
219
allemands. Mais sans doute une réponse exacte ne
saurait
-elle être donnée, la question étant elle-même fort irréelle dès que l
220
vous ne rêvez que révolutions et émeutes. Vous ne
savez
pas ce que c’est. Nous en avons eu assez chez nous. Maintenant nous v
221
sera terminé. N’ayez pas peur pour la paix, nous
savons
calculer, et tout est calculé dans cette affaire. » Dans la chambre d
222
ter à l’actif du régime hitlérien le fait d’avoir
su
rendre la presse ennuyeuse. Car elle est ennuyeuse, tout le monde le
223
que les « libres » journaux français. L’Allemand
sait
ce qui se passe au Japon, en Amérique du Sud, et même en France. Le F
224
fait de la douceur de vivre. Mais le tout est de
savoir
pour quels excès l’on se réserve. L’argent liquide est fort rare. Pre
225
les coups de la « Reaktion » et du « Rotfront »,
savaient
-ils ce que serait le régime pour lequel ils se sacrifiaient ? Seuls l
226
ils se sacrifiaient ? Seuls leurs descendants le
sauront
. Et encore, d’un savoir bien relatif, car il n’est pas de mesure cons
227
’êtes pas trop réalistes, en France. Moi. — Vous
savez
que je ne suis pas « pacifiste ». Je reconnais la réalité et la néces
228
emande l’employé. — Comment voulez-vous que je le
sache
? Donnez-le-moi d’abord, s’il vous plaît, et je vous répondrai dans h
229
es perdent leur urgence absolue. Il faudrait tout
savoir
pour calculer son acte, et ce savoir est accessible : il est au terme
230
audrait tout savoir pour calculer son acte, et ce
savoir
est accessible : il est au terme du progrès, de l’évolution de notre
231
tour d’eux, comme s’ils ne sentaient pas ce je ne
sais
quoi dans l’atmosphère qui faisait que toutes les descriptions « obje
232
asions analogues. Voilà le principal de ce que je
sais
sur Hitler. Vous pouvez réfléchir là-dessus. Réfléchir ou même délire
233
eligion sont réservés à d’autres catastrophes. Je
sais
qu’il y a des fous, des accidents de circulation et des erreurs de l’
234
’elle n’est pas de l’individu, et même qu’elle ne
saurait
se manifester qu’autant que l’individu ne compte plus, n’est que le s
235
sur le seuil du mystère, car dès ici le diable en
sait
plus que nous. J’aurais pu dire tout cela beaucoup plus vite, mais
236
89 ? Sans doute. Mais c’est qu’ils sont, sans le
savoir
, pour la Terreur et Robespierre. Non point pour la Terreur sanglante
237
de honte ou de révolte. Car le jugement humain ne
saurait
voir que des raisons de se taire, d’attendre encore, de ménager ses c
238
embres du NSDAP d’avant 1933. Le Parti ne leur en
sait
aucun gré. Le Parti n’aime pas les chrétiens. Ils sont là comme l’œil
239
er et limiter la prédication de l’Évangile. Je ne
sais
si tous ont compris la profondeur de cette opposition, et sa logique
240
icte… Car telle est la misère du temps : César ne
sait
plus gouverner s’il n’usurpe les droits de Dieu. Rendre à Dieu ce qui
241
ur de moi les faces d’agents de la Gestapo, qu’on
sait
nombreux. Rien n’empêchera que nous soyons ici des frères en communio
242
e la vieille France, dont ils étaient les seuls à
savoir
toutes les strophes… — Quelle impression emportez-vous de l’Allemagne
243
e tout ; et que la question sérieuse n’est pas de
savoir
qui l’est le plus ou qui l’est le moins, mais comment nous allons nou
244
tes », nous ne pouvons pas encore en dire autant…
Savons
-nous ce que nous méritons ? Savons-nous ce que préparent nos luttes ?
245
n dire autant… Savons-nous ce que nous méritons ?
Savons
-nous ce que préparent nos luttes ? Un peu de prudence dans le cynisme
246
ur affaire, et je n’en suis pas. Mais j’essaie de
savoir
ce qu’il est, pour le reconnaître ailleurs à sa naissance, là où il p
247
était fatal, et que c’est très dangereux. Reste à
savoir
pourquoi cela s’est réalisé. Car on ne nous parle jamais que du comme
248
n, donc vers une religion, que les dictateurs ont
su
répondre. Tout le reste est littérature, bavardage de théoriciens, ou
249
est encore inconscient. Toute la question est de
savoir
si nous saurons mettre à profit pour le résoudre le délai que nous ac
250
t était résolu. Seul, le Premier ministre anglais
sut
voir et dire qu’il y avait là un fait nouveau, le signe d’une volonté
251
e tardèrent pas à démontrer que Chamberlain avait
su
exprimer l’une des tendances fondamentales et instinctives de l’Occid
252
ines sans grandeur, les démocraties de l’Ouest ne
surent
tirer d’un événement aussi considérable que des conclusions chagrines
253
mais pour les appliquer avec rigueur. Personne ne
sut
opposer au Führer l’idéal qui avait fait jusqu’alors la force et l’éq
254
her du feu. Il s’en approche, naturellement. « Tu
sais
que je te l’ai défendu, tu vas te brûler. — Non, ça ne brûle pas. — M
255
t dire : j’ai envie de toucher le feu bien que je
sache
qu’il brûle. Cette contradiction insurmontable se résout pratiquement
256
Réactions hitlériennes Lorsqu’il s’agit de
savoir
ce que pense un peuple « mis au pas », faut-il préférer les témoignag
257
ories qui lui sont essentiellement inadéquates, à
savoir
les catégories chrétiennes-protestantes » (Cahiers franco-allemands).
258
-protestantes » (Cahiers franco-allemands). On ne
saurait
être plus clair, et je livre cette phrase à la méditation de ceux qui
259
use que ceux qui en vivent n’ont pas besoin de le
savoir
! Comme pour jouir plus librement de sa « substance affective », ils
260
un paysan prussien. D’où les malentendus que l’on
sait
, et les « explications » un peu brutales qui aboutirent au compromis
261
uelle, d’une espérance ouvrant l’avenir, elles ne
savent
justifier leur existence que par le fait qui rassemble les masses : l
262
tuel des choses mais surtout des esprits. Reste à
savoir
si nous devons enregistrer cet état comme fatal et permanent. Reste à
263
istrer cet état comme fatal et permanent. Reste à
savoir
si, justement, nous ne devons pas tenter l’impossible — qui rendra to
264
n a pu croire que j’appelais à la rescousse je ne
sais
quelle « mystique démocratique ». Rien n’est plus loin de ma pensée.
265
vertu d’une organisation unique, mais parce qu’il
saurait
rendre aux hommes le sens intime et personnel de leur appartenance pr
266
u’à faire la guerre pour leurs histoires ! Moi je
sais
ce que c’est, je l’ai faite la guerre. Mais cette fois-ci, j’ai tout
267
uent ici, moi, j’ammpoisonne tout le pays ! Je ne
sais
comment il s’y prendra, mais voilà qui s’appelle un beau redressement
268
intellectuelle et de raffinements affectifs, ont
su
capter quelques secrets de notre existence ; cependant que les masses
269
s du printemps de 1939. M’absoudras-tu de n’avoir
su
prendre parti entre ces deux ardeurs montées jusqu’à la haine ? En
270
l y a depuis un moment une musique de radio on ne
sait
d’où venue, dominant tout. Des trompettes solennelles au début, et ma
271
asiment désespéré. Seulement, maintenant, cela se
sait
. Voilà la grande et la seule différence. Et voilà notre chance aussi.
272
e plus consciente et réelle. Quoi qu’il advienne,
sachons
voir, en toutes choses, la double possibilité qu’elles offrent, le ma
273
Prenons notre régime de vie tendue : il suffit de
savoir
ce qui compte, et que la joie ne dépend pas de nos misères. J’y songe
274
st qu’on nous a « mis dedans ». (Je dis on, je ne
sais
pas qui c’est. Comme le brave paysan vaudois, après la grêle, qui dés
275
n’existe qu’héroïque ou sentimentale, et l’on ne
sait
plus la reconnaître au ras du sol, au niveau des choses brutes et bru
276
es et cherche à la caler sous son coude droit. Il
sait
que d’une seconde à l’autre peut venir l’ordre de bondir. Ça ne l’emp
277
e, et s’ils la font, c’est parce qu’ils n’ont pas
su
se fédérer progressivement, au lieu de s’unifier brutalement. Oui, ce
278
cela, dans une grande gare de cette Europe qui ne
sait
plus répondre aux menaces que par l’extinction des lumières, — de tou
279
tes les autres — était camouflé, illisible. Je ne
saurai
jamais si j’ai rêvé. Mais au matin, oui, c’était bien Paris, et les s
280
du paysage urbain de la Hollande. Tout ce que je
sais
de ce pays, après deux semaines de voyage, je puis le lire et le reli
281
ndais vont inonder en cas d’attaque. « Comment le
savez
-vous ? — Un officier que je questionnais sur leur défense m’a conseil
282
l la carte des défenses hollandaises. Ce que nous
savons
mieux qu’eux, c’est ce qu’ils ont en face d’eux… » Janvier 1940
283
nction solennelle. Il est vrai qu’aujourd’hui, je
sais
pas mal de choses sur ce lieu et son rôle historique. (J’en ai même b
284
ôle historique. (J’en ai même beaucoup écrit.) Je
sais
que ce nœud de fleuves et de montagnes percé par le seul col qui reli
285
suisses et de notre union fédérale. Quand je n’en
saurais
rien, j’ai lieu de supposer que l’impression ne serait pas moins fort
286
les Suisses sont-ils sensibles à cette qualité ?
Savent
-ils qu’ils ont au Gothard un haut lieu, non pas seulement un tunnel e
287
plus tonifiant dans ce pays des Assis, où l’on ne
sait
plus dévisager les vraies menaces. Oui, je veux opposer la Suisse de
288
assurés ». Sérieuse et impétueuse comme ceux qui
savent
que la vie n’est pas le but de la vie, qu’elle ne mérite pas de majus
289
aurent le Magnifique. Manuel et ses contemporains
savent
et disent à leur manière que de demain rien n’est certain. Mais ce qu
290
acé, ce n’est point la jeunesse et l’amour, je ne
sais
quel printemps platonicien, c’est la vie savoureuse et forte qui figu
291
nnes-en une part à sept et même à huit, car tu ne
sais
pas quel malheur peut arriver sur la terre. » Le secret de la vie gén
292
Manuel, et de plusieurs à son époque, est d’avoir
su
conduire leur vie vers un but qui transcende toutes nos activités. Fo
293
. A. W., ce qui veut dire « Personne ne peut tout
savoir
» (Nieman kan alls wüssen, dans l’allemand du temps.) Comme pour s’ex
294
er, comme s’il croyait au fond qu’on devrait tout
savoir
, et que pourtant… C’est la passion de la Renaissance, si l’on veut. J
295
ne unité de sens spirituel, inaccessible à tout «
savoir
» aussi vaste qu’on l’imagine. ⁂ Le 21 mars 1530, Manuel parut pour l
296
de malade, peint avec la véracité d’un homme qui
sait
exactement ce que vaut une vie d’homme devant Dieu. 9 mars 1940
297
prestige, je perds tout ! Vous, monsieur B…, vous
savez
qui vous êtes. Vous pourriez vous moquer d’un tel article. Mais moi j
298
personnages, ce combat, si “total” qu’il soit, ne
saurait
figurer pour nous qu’un exercice, une première escarmouche, un entraî
299
ie, c’est la franchise. On nous répète : « Qui ne
sait
se taire nuit à son pays. » Fort bien. Mais il y a des silences plus
300
les paroles imprudentes… Il y a des cas où qui ne
sait
parler nuit à son pays et à l’humanité en général. C’est ce que j’ai
301
est une idée. (Et pendant une seconde je n’ai pas
su
s’il était ironique ou sérieux.) Une bonne idée… Seulement ce n’est r
302
éalités humaines qu’ils ont tuées. « … car ils ne
savent
ce qu’ils font. » Lundi 17 juin 1940, soir Faisons le point, b
303
l’événement quand il arrive. Je vois ce pré et je
sais
qu’il peut y apparaître dans un instant des hommes qui me tireront de
304
un Bernois. Mais quoi ! D’une part, le Général ne
saura
pas que le texte est de ma main. D’autre part, je suis sûr qu’il en a
305
s cantons, n’auraient pas vu si tôt le jour. Nous
savons
qu’en réunissant des efforts jusqu’ici dispersés et des groupements n
306
t nous marchons dans la seule voie possible. Nous
savons
que la Suisse est gravement menacée, mais que notre action la renforc
307
fois de plus ce voyage aux États-Unis ? 73. On
sait
que ces deux ponts furent occupés, dès la première heure, par des par
308
roire à la fois. Finalement, il résista, comme on
sait
. 83. Fête nationale suisse. 84. Le général Guisan convoqua ce jour-
309
précises, sous un ciel et dans une lumière qui ne
savent
encore parler que de bonheur et de libre sagesse… Comment croire à la
310
elle de 1918) : « Nous autres civilisations, nous
savons
maintenant que nous sommes mortelles. » Oui, nous savons maintenant q
311
maintenant que nous sommes mortelles. » Oui, nous
savons
maintenant que c’est possible : on peut détruire une grande nation, t
312
. Ces opérations, qui se poursuivent depuis je ne
sais
plus combien d’heures, ressemblent de plus en plus à une torture chin
313
Pourquoi parler de l’Espagne ? C’est un pays qui
sait
vous faire sentir qu’il n’a guère envie qu’on le voie. Un pays qui se
314
tomber sur la tête. Il se relève, se tâte, et ne
sait
pas encore où il a mal. Va-t-il vivre ? A-t-il rêvé ? Serait-il déjà
315
avenir prochain. — J’arrive à New York sans trop
savoir
l’anglais et sans mission bien déterminée (celle que j’ai officiellem
316
s et articles mais pour qui et sur quoi, je ne le
sais
pas encore. L’Amour et l’Occident est paru à New York. On m’a écrit
317
et sans retirer son mégot, que de l’autre côté on
savait
tout cela, et qu’au surplus, on en faisait autant, avec des armes fou
318
is battus, parce que nous sommes un peuple qui ne
sait
pas quand il est battu. » J’ai pensé aux chefs français trop cartésie
319
lle n’oppose plus que deux nations : l’une qui ne
sait
pas vaincre, mais qui gagne, et l’autre qui ne sait pas être vaincue,
320
it pas vaincre, mais qui gagne, et l’autre qui ne
sait
pas être vaincue, mais qui perd ? Les Allemands en effet, même victor
321
on rêve. Premiers accords d’une symphonie dont on
savait
les thèmes par cœur pour avoir étudié la partition, mais voici qu’on
322
e civilisation matérielle demeure hanté par on ne
sait
quelle sauvagerie des hauteurs ; et ce lieu d’extrême densité humaine
323
la première victoire sur Hitler. Pourvu qu’on le
sache
en Europe ! 10 novembre 1940 Religion. — Nous sommes en quête
324
que qu’on doit feindre d’avoir mérité, bien qu’on
sache
qu’il n’a pas le moindre rapport avec ce je ne sais quoi d’inavouable
325
he qu’il n’a pas le moindre rapport avec ce je ne
sais
quoi d’inavouable, d’incertain par définition, de pas sérieux vraimen
326
instinctive, et parfois émue de la « vie »… On ne
sait
trop. Le savent-ils eux-mêmes ? L’exigence que nous gardons encore de
327
t parfois émue de la « vie »… On ne sait trop. Le
savent
-ils eux-mêmes ? L’exigence que nous gardons encore de dégager, d’expl
328
Colonne à propos de ma maison et de vous-même. —
Savez
-vous que mon livre est sur la liste noire des Allemands et même de l’
329
ême de l’organisation vichyssoise des libraires ?
Savez
-vous que la Gestapo en a saisi, brûlé, mis au pilon tous les exemplai
330
! » Peu comprennent, et beaucoup ne veulent rien
savoir
… Beaucoup là-bas ont perdu leur maison, et c’était leur pays et leur
331
tous ces fous qui s’entretuent. C’est vrai, vous
savez
traiter vos affaires sans canons. Vous nous avez admis, et il convien
332
scèse purifiante avant la lutte ! Mais vous ne le
savez
pas, vous ne m’écoutez pas, c’est pourquoi vous serez confus dans vot
333
on lirait l’arrêté du Destin. C’est bien ce qu’il
savait
, mais maintenant il le sait. Il s’appuie contre la paroi le cœur batt
334
C’est bien ce qu’il savait, mais maintenant il le
sait
. Il s’appuie contre la paroi le cœur battant… À partir de ce moment,
335
diable soi-même pour prouver qu’il existe ! — Je
sais
là-dessus une belle histoire. Un des apôtres irlandais qui évangélisè
336
sa vie : si vous voulez être chrétien, soit, mais
sachez
de quel prix cela se paie. — Oui, cela vous revient dessus, comme un
337
ler au séminaire de littérature. Que veut-il donc
savoir
? Simplement si c’est vrai. S’il est vrai que j’ai vécu ce que j’écri
338
toutes ont une démarche de libre animal. Et je ne
sais
pourquoi je dis « presque ». ⁂ Les Madrigaux de Monteverdi, chantés p
339
ruit que nul mot d’aucune langue à tout jamais ne
saurait
exprimer. À ma droite, les girafes ont dansé, à ce bruit, un ballet d
340
cette même heure en France, et en Russie… Nous le
savons
tous. Que sert de comparer ? Quel sens ? Il y a des roses dans les ru
341
t 1941, en mer Escale à la Barbade, dont je ne
savais
le nom que par les catalogues de timbres-poste de mon enfance. On nou
342
t français de la librairie ou de l’édition (je ne
sais
plus) dans la zone dont dépend Vichy. J’avais peine à le croire. Hier
343
où l’on discute mes idées sur le diable. — Qu’en
savez
-vous ? Je n’ai pas encore écrit ma conférence ? Nous savons tout, pre
344
s ? Je n’ai pas encore écrit ma conférence ? Nous
savons
tout, prenez ce fauteuil. — Vous en savez en tout cas plus que moi. —
345
? Nous savons tout, prenez ce fauteuil. — Vous en
savez
en tout cas plus que moi. — Il se peut. Dans tout ce bâtiment qu’occu
346
s jours, et provoque une série d’accidents. On ne
sait
jamais quand cela va commencer, mais ce n’est pas plus d’une fois par
347
attend — je l’ai connue tout juste assez pour le
savoir
. Maintenant j’y entre pour de bon. 88. « Un écrivain qui n’a jamai
348
entielle. — Qu’est-ce que c’est ? — Eh bien, vous
savez
ce que c’est que la philosophie, puisque vous me demandez quelle espè
349
hie, puisque vous me demandez quelle espèce. Vous
savez
ce que c’est que l’existence ? C’est de quoi je m’occupe. C’en est tr
350
giner des centaines en s’inspirant de ce que l’on
sait
de l’Europe occupée par Hitler, mais aucun fait qu’on puisse énumérer
351
Il ne se passe rien. Il manque seulement un je ne
sais
quoi dans l’air, en vous, dans la démarche des passants, et voilà l’é
352
ien ce sera le 7 décembre de 1941. Si vous voulez
savoir
comment les choses se passent, allons ce soir, en rentrant à New York
353
ils ne pouvaient pas même imaginer la veille… Qui
sait
si la guerre n’arrange pas autant de situations sans espoir qu’elle n
354
nt, le voilà donc l’Amour et l’Occident… » Nul ne
sait
où il veut en venir. On le pousse gentiment vers l’ascenseur. 31 j
355
ez profonde pour ce format, le facteur devrait le
savoir
! » Je voyais une mince enveloppe grise pliée en V derrière la porte
356
dain la porte se met à glisser et se ferme. Je ne
sais
pas à quel étage habite K…, je tape de petits coups sur la porte. Pui
357
ts. Téléphone d’Henri Bernstein, il voudrait bien
savoir
un peu ce qui se passe… « N’êtes-vous pas l’auteur du Secret ? Souffr
358
t le premier soir dans le hall. Maintenant, on ne
saurait
plus le faire sortir de Bevin House. Il s’est remis à écrire un conte
359
e, à l’instant même où le GQG américain nous fait
savoir
qu’on peut y aller. 89. En novembre 1939, passant par Paris pour a
361
Rockefeller : c’est l’un des quelques hommes qui
savent
tout ce qu’on invente et tout ce qu’on est en train de rechercher dan
362
crainte vague de perdre une liberté dont nous ne
savons
plus formuler les conditions… Avril 1943 Restrictions. — Le ti
363
se, fait sensation, va plus loin et se perd on ne
sait
où, dans un autre rêve naissant, dans le rêve du bonheur d’un autre…
364
eure justement, s’était mise dans ce cas. ⁂ On ne
savait
plus juger du « bien écrire » sinon par référence à des modèles ancie
365
ui ne passent plus pour telles, et qui portent. ⁂
Savoir
ne point se limiter constamment à la qualité. Car cela irait à préfér
366
œuvre à la communauté, c’est un service qu’on ne
saurait
chiffrer, je le lui donne. En retour, elle me doit les moyens de mon
367
eilles. Qui sont ces gens ? Elle dit : « Je ne le
sais
pas plus que vous. Ils sont dans la maison depuis deux ou trois jours
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sent les amis de Jim. — Mais où est Jim ? — Je ne
sais
pas. Il est parti. » Jim était l’intendant, une sorte de géant toujou
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les meubles, humides et tremblants. « Mais je ne
sais
pas recevoir ! dit-elle moqueuse. Voulez-vous que je vous joue du pia
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information personnelle à l’appui de ce que l’on
savait
, ou même à l’encontre parfois, mais si le tableau se compliquait alor
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ur un avenir très vague. Ceux qui sont morts n’en
savaient
pas plus que nous. Les héros. Et moi ? Si je ne suis pas héros, c’est
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insupportable que tous les cris de haine. Ils ne
savaient
pas cela, les jeunes Allemands, on ne leur avait jamais parlé du vrai
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ec une rage panique ; ils continuent, mais ils se
savent
battus. Depuis qu’ils ont rencontré ce regard. 10 juillet 1944
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Intermède : mémoire de l’Europe Je ne
savais
pas que tout était si près, là-bas. J’étais baigné. J’étais fondé. Et
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l’Europe est la mémoire du monde, parce qu’elle a
su
garder en vie tant de passé, et garder tant de morts dans la présence
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, si le danger a vraiment disparu ; et si nous ne
savons
rien tirer de cette épreuve de nos forces. Or presque aucun danger n’
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i que ce soit… Le pire c’est que tout le monde le
sait
ou le pressent depuis un certain temps déjà, du moins ici en Amérique
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bien préparé à subir le choc d’une paix que l’on
savait
mal préparée. Ici les mots de pessimisme et d’optimisme perdent leur
379
ction juive. Là-dessus, il devient éloquent. — Et
savez
-vous que ces juifs ont le toupet de faire payer la pension beaucoup p
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vec ivresse aux délices d’une diatribe que chacun
sait
par cœur. Some of my best friends are Jews…, cette phrase classique
381
t que non. L’officier s’étonne, puis se fâche. Ne
sait
-on pas dans le monde entier que le peuple allemand plébiscita cinq fo
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galerie. Nous attendions Marcel Duchamp sans trop
savoir
quand il viendrait, et pour mieux l’attirer — vieux procédé magique —
383
is désirs des hommes : c’est cela qu’il s’agit de
savoir
et d’assumer. Le reste est beaucoup plus facile. À nous de choisir no
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latantes de la réalité des lois de la science, je
sais
ce que je dis. Nous calculons les mouvements de l’électron, la puissa
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, vous êtes sans doute le premier artiste qui ait
su
se mettre en boîte lui-même. Il rit soudain : — La seule chose ennuye
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ne série de résultats acquis depuis dix ans. — Je
savais
! déclara le capitaine, avec cette simplicité exaspérante qu’affecte
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Pourquoi jeune ? Elle a dit son âge ? — Oh ! nous
savons
, nous avons l’habitude. Le 4, un jeune homme qui arrivait de Chicago.
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ela ? — et il voulait absolument vous voir, il ne
sait
pas comment continuer. Voici son numéro… Je vous en prie, appelez-le,
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rue, ces hurlements de femme, chaque soir, je ne
sais
jamais s’il s’agit d’une ivrogne ou d’une évangéliste qui maudit nos
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e location à Mr. John D. Rockefeller, car tout se
sait
. Des haut-parleurs répandaient sans relâche l’Adeste Fideles et des c
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s ne souffrent pas la description. Il faudrait en
savoir
tant de choses qu’on n’oserait plus jamais en parler. C’est un peu co
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t était antipatriotique, ou anticommuniste, je ne
sais
plus. On m’écrit cela de Paris et l’on ajoute que je ferais bien de r
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me l’Amérique. Ils me demanderont pourquoi, je ne
saurai
pas répondre. Sait-on jamais pourquoi l’on aime un être ? Voici longt
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demanderont pourquoi, je ne saurai pas répondre.
Sait
-on jamais pourquoi l’on aime un être ? Voici longtemps qu’on a cessé
395
rez y vivre ? Vous reniez l’Europe ? » Mais je ne
sais
pas du tout si l’Amérique est bien ou mal, si elle vaut mieux que l’E
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assion. L’amour n’est pas encore rationné, que je
sache
? Et s’il est vrai, s’il n’est pas le masque d’une haine, s’il m’ouvr
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une autre plus loin, et plusieurs en écho. Je ne
savais
plus, après six ans de New York, qu’il y a des cloches qui sonnent le
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s dur, est plus grave que pécher par excès. On ne
saurait
exagérer la profondeur d’une telle révolution dans la patrie du moral
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affronter les mauvais temps qui viennent. Ils le
savaient
, ils acceptaient ce fait, et posaient l’ordre en face de lui comme un
400
maintenues ou reposées par les hommes qui auront
su
, pour leur compte, s’équilibrer dans le chaos, aussi loin d’ignorer s