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erment ma lettre à cette page. J’écris à ceux qui
savent
que l’Europe doit s’unir, mais qui se posent ces deux questions : peu
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es de base en termes politiques d’institutions ne
saurait
être que le fédéralisme, méthode d’union dans la diversité, radicalem
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itière chrétienne de Rome et de la Grèce. Et l’on
sait
la fortune que devait connaître cette définition de l’Europe par « le
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valeur des fins que nous poursuivons, que nous le
sachions
ou non, tout prend sens et saveur dans le passé de notre culture comm
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autre Réalité. Et la question n’est pas, ici, de
savoir
si elle est plus ou moins vraie que l’orientale ; mais seulement de b
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une réalité qu’il faut interpréter, et qu’il faut
savoir
même sauver, car ainsi que l’écrivait saint Paul : « La création tout
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commun, « fondement de l’être dans le monde, à
savoir
Dieu », comme l’écrit Ernest Ansermet dans ses Fondements de la musiq
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ologie, ni révélation, ni science : « Car vous ne
savez
ni le jour ni l’heure », dit l’Évangile. Voici donc pour la première
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, puis par Lénine, avec les conséquences que l’on
sait
, jusque dans l’existence quotidienne de sept-cents-millions de Chinoi
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Quant au citoyen d’un pays totalitaire, le parti
sait
pour lui quel est son bien, et lui prouve au besoin qu’il le sait mie
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el est son bien, et lui prouve au besoin qu’il le
sait
mieux que lui. L’idée de varier, de différer ou d’innover, suggère po
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isme européen — c’est le nationalisme ; et chacun
sait
que le nationalisme a été propagé par l’école et ses manuels depuis l
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ccupé de faire un « apport » littéraire à l’on ne
sait
quel pool idéal), ni à la réalité de la création littéraire, qui est
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tait d’ailleurs un Basque et tenait à ce qu’on le
sache
. Dans tous ces cas, ce n’est pas le passeport qui caractérise l’écri
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roissance matérielle. On pense bien que le but ne
saurait
être d’instaurer une branche de plus dans l’enseignement pléthorique
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préparation religieuse, et à n’importe qui, d’un
savoir
déclaré objectif. Cette instruction ne vise pas à introduire au mystè
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. Un exemple très simple illustrera tout cela. On
sait
le rôle de la danse dans la culture hindoue. Danser, pour un Indien,
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au-dehors, conduire l’individu de l’ignorance au
savoir
, de l’instinct à la raison critique, du royaume du sacré indiscutable
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l conviendrait bien sûr de nuancer le tableau. Je
sais
qu’il existe des signes d’un retour à l’autorité aux USA, de même que
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vance par le régime. La colombe européenne, elle,
sait
qu’elle a besoin pour voler d’une certaine résistance de l’air, et el
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r de la découverte géographique du monde. Et l’on
sait
le rôle décisif que ces sciences ont joué dans l’évolution récente de
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voir exploité ses divisions. La question reste de
savoir
si cette unité fomentée par la culture européenne ne va pas se réalis
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es, mais nous ramenons subrepticement, et sans le
savoir
, des occupants plus efficaces et plus puissants, car c’est aux pensée
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e Le xxe siècle a vu la civilisation — qui ne
saurait
être que la nôtre, quand on en parle au singulier — étendre à toute l
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phrase célèbre : Nous autres civilisations, nous
savons
maintenant que nous sommes mortelles. Et il ajoutait : Elam, Niniv
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journaux. L’écho de cette page fut immense et je
sais
peu de phrases plus fréquemment citées que celle qui annonce en somme
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ur, et je n’ai vu qu’abandon et que solitude… Qui
sait
si sur les rivages de la Seine, de la Tamise ou du Zuydersee… qui sai
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es de la Seine, de la Tamise ou du Zuydersee… qui
sait
si un voyageur comme moi ne s’assiéra pas un jour sur de muettes ruin
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t des cœurs, telle que l’a décrite Novalis : nous
savons
aujourd’hui qu’il n’en fut rien, et que les conflits qui déchirèrent
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nôtre. Elles se trompaient, mais cette erreur ne
saurait
plus être commise, à présent que la terre entière est explorée dans s
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ue nous ne dominons plus politiquement, mais nous
savons
aussi que toutes les villes nouvelles en Asie et en Afrique imitent n
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yndicats, et même parfois nos dictatures. Et nous
savons
que ce mouvement d’imitation s’opère à sens unique et n’est plus réve
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fait, Valéry ne pourrait pas le dire, car il n’en
saurait
rien. » Et il propose de corriger comme suit le passage que j’ai cité
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i une civilisation déterminée. Et les autres n’en
savaient
rien. Mais ce fut plus souvent l’agression d’une civilisation rivale,
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erselle et les nationalismes qui en vivent. On ne
saurait
imaginer complexe de forces spirituelles, morales et matérielles plus
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t il est trop souvent l’aboutissement. Or, chacun
sait
que les ressorts du progrès sont l’inquiétude philosophique, la passi
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leur seule force ; mais en retour, cette union ne
saurait
être acquise au prix des libertés qu’elle doit servir. Rien de plus l
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olitique indépendante, au plein sens du terme, ne
saurait
être soutenue à la rigueur que par la Chine, l’URSS et surtout les US
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ume de se reporter à son Littré quand il voudrait
savoir
ce qu’un mot signifie, la cause est jugée. Il s’agit d’un système qui
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n permanente de la société) et l’acquisition d’un
savoir
professionnel souvent d’autant plus rentable qu’il est plus étroiteme
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ter la Suisse, sans soulever d’objections. Chacun
sait
que son régime politique est l’un des plus stables du monde, depuis p
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topie catastrophique, mais dont la réalisation ne
saurait
être exclue pour autant. Au contraire, si nous donnons pour finalité
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existant quand on voudrait compter sur lui. Je ne
sais
si nos États-nations délimités pour la plupart au xixe et au xxe si
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cle, des entités économiques intelligibles. Je ne
sais
si les problèmes profonds que pose leur balance commerciale (laquelle
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ds que pose leur balance commerciale (laquelle ne
saurait
être positive, me semble-t-il, dans tous les pays à la fois…) ne sont
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correspondent à rien d’économique. Mais ce que je
sais
de science certaine, c’est que les États-nations n’existent pas dans
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se « nationale » économique ou militaire. Et l’on
sait
que l’abnégation n’est pas une valeur politicienne. L’Europe ne se fe
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État occitan ou les plasticages en Bretagne ». On
sait
ce qu’il en est advenu deux ans plus tard. Tout cela dans la patrie d
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’aujourd’hui qui ont passé par l’école et croient
savoir
l’histoire s’imaginent qu’il y a toujours eu des États, que les natio
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nstitutionnelles. Des réalisations à ce niveau ne
sauraient
être décrétées sans transition. Elles exigent une période de mise en
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polis, dans la société grecque archaïque. Et l’on
sait
que la polis devint en moins d’un siècle l’unité de base de toute vie
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détenteurs des pouvoirs stato-nationaux : mais on
saura
déjà qui a gagné. c) Le seul projet de fédération qui ait réussi en
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dans son système de représentation, la région ne
saurait
apparaître que sous la forme d’un mini-État centralisé et d’une mini-
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rance et le Land badois en RFA. Rien au monde ne
saurait
empêcher les citoyens habitant cette région économique, de continuer
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ibles à dessiner… Mais après tout, chacun de nous
sait
très bien à quelles sociétés il cotise, où il paie ses impôts, qui es
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s esprits et des biens matériels. Les régions ne
sauront
prétendre à l’autarcie, comme les États-nations. Elles seront des pôl
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ectivité correspondant à un espace territorial, à
savoir
la France ; quiconque change dans sa pensée le terme territorial de l
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saturés de nuit viennent regarder la vérité… Ils
savent
qu’il existe une nation ouverte, qui appelle chez elle quiconque est
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n, construction ou union fédérale de l’Europe, ne
saurait
être « politique », au sens belliqueux de ce terme, qui évoque des lu
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nçaise, parfaite image du pouvoir étatique qui ne
sait
ordonner que par alignement dans des avenues faciles à « balayer », m
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mour, non la guerre », mais, trop visiblement, ne
sait
pas comment s’y prendre. (En dépit de tant de cours du soir de tactiq
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mènes de décomposition sociale que vos maîtres ne
sauront
plus combattre qu’en passant la camisole de force aux dissidences. On