1
ces efforts, et vers quoi ? C’est ce que nous ne
savons
pas encore, et refusons encore de chercher à savoir, en dépit des obj
2
vons pas encore, et refusons encore de chercher à
savoir
, en dépit des objurgations des Pascal, Kierkegaard, Nietzsche et Dost
3
dans son écrasante majorité, elle ne veut pas le
savoir
, et moins encore le croire. Assez sage peut-être en cela, pour deux r
4
du mal la forcera à recourir aux moyens dont elle
sait
qu’ils existent, mais qui lui répugnent encore ou qui l’ennuient… Pro
5
eront dans les villes en l’an 2000. » Comment le
sait
-il ? Quelle force cosmique, indépendante de nos volontés capricieuses
6
dès 1970 que sa cité n’était plus gouvernable. On
sait
qu’en Amérique les grandes villes se voient privées des revenus fisca
7
en raison directe de leur extension, ce que l’on
sait
moins, c’est que ces anti-villes ne sont en fait presque plus gouvern
8
. Avec cela notre troisième question à Toynbee, à
savoir
si la ville mondiale serait souhaitable, a trouvé sa réponse. Une
9
urs yeux l’arme par excellence du progrès, qui ne
saurait
être que matérialiste, quantitatif d’abord, sans vains scrupules de b
10
normale et nécessaire, dès lors que le progrès ne
saurait
être défini que selon les intérêts de l’État, qui le gère. D’où la si
11
ux qui luttent contre la tuerie des bébés phoques
savent
qu’ils luttent pour l’avenir des bébés d’hommes. L’épuisement des
12
ie dans ce qu’on ignore. On s’y cache de ce qu’on
sait
. L’inconnu est l’espoir de l’espoir. » Vérifiant mes données sur une
13
e pour préparer d’autres sources d’énergie. » (On
sait
que les grands pétroliers investissent généreusement dans la construc
14
et en programmes techniques. Ceux qui veulent ne
savent
pas, ceux qui savent font ce qu’on veut. Et cela donne le barrage d’A
15
hniques. Ceux qui veulent ne savent pas, ceux qui
savent
font ce qu’on veut. Et cela donne le barrage d’Assouan. Aujourd’hui,
16
l’Argent comme les « impératifs du Progrès ». Or,
sachez
-le, et cette phrase-là est répétée à chaque page de cet ouvrage, expr
17
qu’elle résulte de plusieurs facteurs que nous ne
savons
plus contrôler isolément et encore moins en synergie. La pollution de
18
isqu’elle y pense déjà, et qu’elle peut tout. On
sait
que la Technologie est un concept sacré pour l’Amérique moderne — cel
19
rique, en Asie et en URSS (mais pas en Chine). On
sait
moins que ce concept signifie technique plus idéologie ou mythe occid
20
s techniques et crée de nouvelles industries sans
savoir
si elles sont souhaitables ou non ». Et l’on vient de voir ce qu’il e
21
de démontrer qu’on s’en rapproche. Sinon, comment
savoir
que l’on ne régresse pas ? « Plus » de technique ne veut rien dire. C
22
cessité technique. On dirait que tout le monde le
sait
, mais que personne ne s’en offusque. Invoquer des « ennuis techniques
23
roit de généraliser l’observation. En fait, il ne
saurait
y avoir d’impératifs de la technique que par rapport à la technique e
24
u’elle sert au mieux ce qui détruit la vie. On ne
saurait
donc s’étonner que ses « percées » coïncident avec nos guerres — je v
25
iens sont étroits et constants, au point qu’on ne
sait
plus lequel détermine l’autre. Les régimes qui se sont succédé dans n
26
pables de vous vendre copie d’homme et pilules de
savoir
, de mémoire, de plaisir — et celle des manipulés, qui demanderont seu
27
europos 26) — parce qu’il regarde de très haut —
sait
qu’au-delà des projets à court terme de Prométhée, son entreprise tou
28
x de Noé. Deucalion signifie vin nouveau, et l’on
sait
que Noé était un peu ivrogne. L’humanité nouvelle prend son départ so
29
u cosmos et du rôle de l’homme dans le cosmos. Il
sait
que si l’homme s’empare des clés de l’action sur la matière et sur la
30
celui de Meadows ont paru, faisant le bruit qu’on
sait
. Le dédain ne suffisait plus. On se mit à chercher, à tout hasard, le
31
s aussi le contraire de tous ces biens gratuits à
savoir
les nuisances qui harassent nos vies et la haine d’un labeur privé de
32
ondial, seuls indicateurs d’une croissance qui ne
saurait
sévir désormais, dans nos pays occidentaux, qu’aux dépens des contrib
33
ents a pour effet inévitable d’occulter ce qui ne
saurait
être compté dans le PNB. Ainsi l’attention du public, mais aussi de l
34
ion démographique. Pas un seul démographe, que je
sache
, n’a proposé d’explication qui vaille à la fois pour l’Est et l’Ouest
35
les poumons y produise un cancer mortel ? — Qu’en
savez
-vous ? Avez-vous essayé ? répond un professeur français, expert du go
36
bouti, avant de faire proliférer ces éléments ? —
Sachez
, Monsieur, me dit-on avec une soudaine sévérité, que nous n’avons sim
37
risque. Négligeant de vérifier ce « fait » qui ne
saurait
être « établi » que dans l’avenir de vos désirs, et non des miens, je
38
a démence pure. Mais la dernière réponse citée, à
savoir
: « Nous n’avons pas le choix ! » qu’un producteur d’énergie donnait
39
ait l’examen de l’ensemble du dialogue : ce je ne
sais
quoi de systématique qui me semblait commander toutes les réponses ;
40
ntôt celle de l’avocat d’office d’une cause qu’on
sait
mauvaise, tantôt celle de l’agent d’un grand dessein qu’il se doit de
41
le dire en toute certitude. Mais il est utile de
savoir
que ceux qui s’opposent à la puissance nucléaire n’ont rien à y gagne
42
ou bien qu’on stockait les déchets bien avant de
savoir
où il conviendrait de le faire, c’est-à-dire plusieurs années avant l
43
iècles, la force des monarchies de droit divin. À
savoir
: le secret, qu’on pressent menaçant, et le mutisme ou la serve parol
44
eut que ce que veut la croissance, et celle-ci ne
saurait
être que « française », mesurée en revenu national — sinon, où serait
45
’ils auraient tort de faire confiance à ce qu’ils
savent
et voient, à leur instinct, et aux rebouteux de l’environnement. Déjà
46
apitales des ministères de l’Environnement, et je
sais
plusieurs de leurs chefs très sincèrement « préoccupés » par certaine
47
s encore, de ce qu’elle a voulu nous interdire de
savoir
. C’est elle qui nous a persuadés que la formule de l’État moderne — u
48
qu’aucune autre évolution n’était possible ou ne
saurait
être imaginée impunément. Les peuples ont émergé de la nuit des origi
49
té religieuse ou laïque. « Immédiat à l’État » ne
saurait
désigner qu’un fonctionnaire, un des membres du groupe assez fermé ou
50
entiel », nous dit un historien contemporain63, à
savoir
« le contrôle des hommes, l’enracinement au sol ». Cette « conquête d
51
rs idiomes non français usités dans le royaume, à
savoir
l’allemand, l’italien, le catalan, le basque et le breton ; et de fai
52
pris sa place à la tête de la nation ; mais elle
saura
se garder, elle, de toute faiblesse libérale. Barère devant la Conven
53
Mais il n’appartient qu’aux Français de le faire
savoir
. En attendant, la Terre entière copie les plus brillantes aberrations
54
à faire la guerre ou à s’y préparer. Mais rien ne
saurait
mieux concourir à la grande ambition jacobine d’étatisation de la nat
55
ntraîné dans sa mort. Le problème demeure donc de
savoir
en quel point du système l’homme peut intervenir. Comment sortir d
56
’automne 1973. Tous nos gouvernements occidentaux
savaient
que l’économie industrielle dépend essentiellement de l’énergie, qui,
57
», qui sont des mensonges calculés. Le citoyen le
sait
, d’où sa méfiance et son éloignement de l’État ; ou bien il fait conf
58
xe État-nation – armée – économie industrielle ne
sait
plus, ou ne peut plus exercer le pouvoir dans le cadre des lois exist
59
s responsables de l’avenir humain : mieux vaut le
savoir
et cesser de nous cacher derrière toutes sortes de prétendues fatalit
60
quand ils restent secrets pour nous-mêmes. Or, on
sait
que le Kaiser, dès sa jeunesse, ne rêvait que de gloire des armes et
61
nom de ces « nécessités auxquelles, hélas ! on ne
saurait
échapper… » et qui ne sont que masques et prétextes, alibis de la lib
62
s résulte en vérité de nos désirs et non de je ne
sais
quelles fatalités lâchement invoquées, et qu’en ce sens, nous avons b
63
qui ne sont que pouvoir sur les autres. Sommés de
savoir
ce que nous voulons de la vie, et de sélectionner en conséquence les
64
l n’y a pas de vents favorables pour celui qui ne
sait
pas où il va, à plus forte raison ne trouvera-t-on jamais les moyens
65
t, fleurissent, se fanent et meurent comme chacun
sait
, ou croit savoir, et ce n’est pas vrai. En lavant donc vers les inévi
66
se fanent et meurent comme chacun sait, ou croit
savoir
, et ce n’est pas vrai. En lavant donc vers les inévitables décadences
67
icaux. Il serait absurde de prétendre que nous ne
savons
rien de l’avenir, car nous en savons l’essentiel : nous mourrons tous
68
que nous ne savons rien de l’avenir, car nous en
savons
l’essentiel : nous mourrons tous. Nous savons que la mort physique (s
69
en savons l’essentiel : nous mourrons tous. Nous
savons
que la mort physique (selon le second principe de la thermodynamique)
70
vie, mais non pas sur l’esprit créateur. Et nous
savons
que la Terre ayant des dimensions finies, ses ressources seront épuis
71
ulement, son histoire et ses dates, « car nous ne
savons
ni le jour ni l’heure ». À l’inverse, les historiens ne font plus mys
72
le. Les dates seules y sont certaines… Si nous ne
savions
pas cela, il serait superflu d’avoir une politique et d’en parler — l
73
000 dollars par tête. Mais comment pourrait-il le
savoir
, puisque après tout, le long terme passe par le court, et si le court
74
ltantes puissent être évaluées : il faudrait tout
savoir
sur l’homme, ses régularités et ses folies ; tout savoir sur les ress
75
sur l’homme, ses régularités et ses folies ; tout
savoir
sur les ressources terrestres disponibles ; tout sur les autres inven
76
n peut nous informer sur le vivant par recours au
savoir
inconscient accumulé dans les cellules et le cerveau. Elle peut nous
77
sans prises sur une mécanique : là, il s’agit de
savoir
ou d’avoir su ; et « l’intuition » du geste à faire ne pourrait être
78
ne mécanique : là, il s’agit de savoir ou d’avoir
su
; et « l’intuition » du geste à faire ne pourrait être que réminiscen
79
fini — homo finitus non capax infiniti — comme le
savaient
les scolastiques et comme il semble bien que l’avaient oublié nos plu
80
ase… La question que je me pose maintenant est de
savoir
si la crise de l’automne 1973 pouvait être prévue par les futurologue
81
r et carrosserie. « Je n’étais pas le seul, je le
savais
, à m’occuper d’une voiture sans chevaux, mais je ne pouvais savoir ce
82
er d’une voiture sans chevaux, mais je ne pouvais
savoir
ce que faisaient les autres. » De fait, qu’en était-il à cette époque
83
son œuvre est sortie de lui seul, et non d’on ne
sait
quelles « nécessités économiques », alors inexistantes. Elle exprime
84
t d’avouer plus tard, au cours d’un procès, qu’il
sait
lire, oui, mais très lentement), ennemi juré de toute grâce et de tou
85
onel libyen, mahométan de l’espèce intégriste (on
sait
que les colonels « chrétiens » sont seuls « fascistes », les autres s
86
, en même temps, de se préparer à la relève qu’on
sait
inévitable, d’où les investissements des pétroliers et des capitalist
87
stine à la suite des forfaits hitlériens. Mais on
sait
aujourd’hui que le motif « sioniste » n’a guère servi que de prétexte
88
, tout demeure théorique et virtuel. L’agir et le
savoir
, variables conjuguées, sont donc en relation d’incertitude, tout comm
89
r longtemps au plus intime de l’homme moderne : à
savoir
ses besoins réels, ses désirs et ses finalités. Je l’avais écrit dès
90
Ces êtres, d’une espèce de plus en plus rare, qui
savent
encore quelque chose de la vie profonde, qui voient encore des vérité
91
Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’on ne
sait
quelles forces occultes sans doute dangereuses, puisqu’elles les rend
92
rx est devenu responsable de ce qu’il n’avait pas
su
prévoir. Et Tocqueville n’a rien fait — et ne pouvait rien faire — po
93
méthode n’aurait pu les prévoir. Désormais, nous
savons
que le pire danger d’une innovation technique peut provenir de sa réu
94
calculable est rarement décisif, quoique utile à
savoir
sectoriellement. Ce n’est pas la technique qui fait l’histoire, mais
95
, je perds tout ! Vous, Monsieur Burckhardt, vous
savez
qui vous êtes, vous, vous êtes de la grande famille Burckhardt de Bâl
96
secrets ses grands desseins, mais parce qu’il ne
sait
pas de quoi parler. Ce vide du personnage est essentiel : il est la
97
ions analogues. « Voilà le principal de ce que je
sais
sur Hitler, écrivais-je le lendemain dans mon journal. On peut réfléc
98
gie de cette nature, on sent très bien qu’elle ne
saurait
se manifester qu’autant que l’individu ne compte plus, n’est que le s
99
son activité durable, car le mouvement qu’Hitler
sut
enflammer dans notre siècle existait en puissance dans l’âme humaine
100
avant la guerre de 1939, la majorité des humains
savaient
qu’Hitler était le nom d’un désastre imminent et mondial. Pourtant, o
101
psychologiques de ceux qui s’y convertissent, ne
saurait
être admise par aucun d’entre eux. Elle saute aux yeux et c’est peu d
102
st à jamais inapplicable : une idée de fou. Il ne
saurait
y avoir puissance d’une partie sur un tout humain. Il n’y a en fait q
103
ailleurs, au projet national-socialiste qui avait
su
mêler dans un commun vertige la droite et la gauche activistes. (Les
104
ssibilité de prédire l’histoire. Beaucoup de gens
savaient
en 1939 — et les autres auraient pu le savoir — que la France était u
105
s savaient en 1939 — et les autres auraient pu le
savoir
— que la France était un château de cartes devant la Reichswehr et le
106
chars, mais pas de moral pour s’en servir. On le
savait
, on l’avait dit, je l’avais écrit. Ce que l’on ne pouvait pas prévoir
107
ra pour lui dire ce qu’elle veut vraiment sans le
savoir
, ce qu’elle risque, ou ce qu’elle devrait oser vouloir. Certes, chacu
108
éclairant nullement notre destin. Car celui-ci ne
saurait
être déduit de la nature des choses, qui ne change pas, ni de telle i
109
joindre en réalité par des chemins que la passion
sait
inventer. (Et non par des calculs dont les données sont toujours cont
110
. 20.) Le discours et la vision Ce que nous
savons
le plus certainement de l’avenir et que nous pouvons en calculer, c’e
111
e : c’est qu’ils ont reconnu leur propre style et
savent
trop bien à quoi s’attendre. J’ai toujours su que ce type de développ
112
savent trop bien à quoi s’attendre. J’ai toujours
su
que ce type de développement résulterait nécessairement de la dissoci
113
lle, de milieu de vie, d’humanité — le langage ne
saurait
mieux dire qu’il s’agit de nos propres affaires, de celles, par consé
114
ention des accidents, on peut se défendre si l’on
sait
, si l’on est informé à temps. Plus grave est l’atteinte par les rythm
115
hommes et des femmes de ce temps. De fait, ils ne
savent
pas le dire aux enquêteurs, faute d’oser le formuler pour eux-mêmes.
116
de statistique des grands nombres, et qui lui, ne
saurait
être « aliéné », étant d’avance et par définition assimilé à n’import
117
: Cela, c’est toi ! — à la seule exception de qui
saurait
m’aimer mieux que, moi-même, je ne l’ai jamais su. Je ne la découvrir
118
it m’aimer mieux que, moi-même, je ne l’ai jamais
su
. Je ne la découvrirai qu’en la créant en moi, telle que le regard aim
119
alité quantitative. Restant bien entendu qu’il ne
saurait
y avoir de liberté réelle dans la cité sans faculté d’agir sur ses de
120
nature, ou la matière, ou les structures d’on ne
sait
quoi. Ce qui exige un parti pris constant d’aller contre tout ce que
121
de l’homme politique d’aujourd’hui. Il s’agit de
savoir
si l’État, dans la poursuite de ses fins propres de puissance, a pour
122
n fait et m’attribue à toutes fins polémiques : à
savoir
que je tiendrais l’homme pour bon, en tout cas pour meilleur qu’il n’
123
uelles, moins de policiers aux violences que l’on
sait
, moins de sensibles à la démence ou au suicide, et par suite moins de
124
civisme : point de liberté sans responsabilité ne
saurait
jouer dans les trop grandes unités, parce que celles-ci ne ménagent p
125
e la résistance calvinienne au tyran, Althusius a
su
tirer cette belle construction dont Pierre Mesnard écrit très justeme
126
voir (…) au profit du groupe qui est l’État. Bien
savoir
qui est l’État, c’est savoir au profit de qui travaille l’État. » Ces
127
qui est l’État. Bien savoir qui est l’État, c’est
savoir
au profit de qui travaille l’État. » Ces tautologies surprenantes, ex
128
ix humain et l’enjeu politique de ces opérations.
Sait
-il, ou refuse-t-il de savoir que son vote signifiait au concret : dix
129
que de ces opérations. Sait-il, ou refuse-t-il de
savoir
que son vote signifiait au concret : dix ans de confort pour nous et
130
Nous ne pouvons rien vouloir, nous subissons, ils
savent
— « ces salauds-là ». Bien sûr, « on n’arrête pas le progrès » mais c
131
n sûr, « on n’arrête pas le progrès » mais chacun
sait
que « ça se paie » et tant pis pour le prix si c’est d’abord un prix
132
ui ne date pas d’hier, mais de la Renaissance. On
sait
(mais qui le sait vraiment à part les lecteurs de Tocqueville ?) que
133
ier, mais de la Renaissance. On sait (mais qui le
sait
vraiment à part les lecteurs de Tocqueville ?) que la Révolution fran
134
s, ce qui doit paraître rhétorique à celui qui ne
sait
pas qu’il s’agit de religion. L’homme d’aujourd’hui est convaincu que
135
peuple a-t-il pu s’y reconnaître ? Non, car il ne
sait
plus qu’il est, lui, le souverain. On lui a trop répété que l’État fa
136
us à l’État de juger mais au pouvoir politique, à
savoir
— selon les dimensions des tâches et des niveaux communautaires corre
137
lisées étaient et demeurent monarchiques, et l’on
sait
d’autre part qu’elle n’aime guère que l’on confronte trop innocemment
138
Mais innover, au sein d’un régime en faillite, ne
saurait
consister qu’en un recours aux valeurs créatrices de l’homme européen
139
posait les bases du mouvement personnaliste. Elle
savait
que les totalitaires allaient gagner, au moins pour une saison tragiq
140
ligions dont le but est la force commune. Ils ont
su
se créer des symboles grandioses. Ces symboles nous paraissent « barb
141
t se sera dit socialiste ou libéral. Il s’agit de
savoir
comment, au-delà des entassements de solitaires urbains, nous pourron
142
go Maï « Notre problème, c’est que personne ne
sait
où nous classer. À Longo Maï, nous ne sommes ni des gauchistes ni des
143
tons à neuf150. Pratiquement, repartir à neuf ne
saurait
signifier détruire ce qui existe et veut durer, y étant ou non justif
144
n urbaine, ne représentent que l’Opinion, mais on
sait
qu’elle est reine aux USA. Ils s’opposent à l’établissement d’une ind
145
e syndic ou l’échevin, n’est plus le Monsieur qui
saura
décrocher des subventions de l’État central, mais le citoyen responsa
146
fet que devant les électeurs — et qui a besoin de
savoir
, besoin de s’informer sur tous ces problèmes scientifiques — à vrai d
147
re autonome. Mais les moyens de cette autonomie —
savoir
, technique et pouvoir financier — excèdent dans bien des cas les ress
148
rs publics avec le cynisme tranquille de ceux qui
savent
que le souverain ne dispose d’aucun moyen d’intervention. Un centre d
149
leur chaleur dans le Rhin et leurs déchets on ne
sait
où : sept réacteurs en France, quatre en Allemagne et cinq en Suisse,
150
d, une fois de plus, opposer la légalité. Oui, je
sais
, il y a cette loi sur l’énergie nucléaire qui donne tous pouvoirs au
151
ce n’est pour faire leur bombe. Tout le monde le
sait
, même nos « chefs de l’État ». Mais tout le monde ment à qui mieux mi
152
e les autres Grands bientôt l’imitent ? Nul ne le
sait
, mais personne n’a vu de meilleur moyen pour inciter les Autres à dés
153
remière question, à propos d’une région, est pour
savoir
comment la « découper ». Car une région écologique (le lac Léman et
154
ux, bien qu’alléguée par les massacreurs que l’on
sait
. Parmi les autres composantes, telles que l’unité de culture, de mœur
155
les régions émergentes à des États-nations qui se
savent
menacés et se font d’autant plus menaçants. Reprenons le paradoxe des
156
erre, ce qui représente un progrès absolu : on ne
saurait
, en effet, imaginer quels avantages détenus par les Grands surpassera
157
ectivité correspondant à un espace territorial, à
savoir
la France ; quiconque change dans sa pensée le terme territorial de l
158
ommunautaire reste à tout le moins incertaine, ne
sauraient
définir une région que d’une manière accidentelle, tout éphémère. Le
159
s fort agacés parce qu’on répète le mot sans même
savoir
qu’il désigne une science des plus spécialisées en même temps que des
160
ique en alléguant qu’il n’a pas maîtrisé tous les
savoirs
acquis et les techniques actuelles dans chacune des branches de cette
161
n doute, dans les limites que tout savant sérieux
sait
reconnaître à cette appellation. C’est une sagesse aussi, peut-être u
162
ut cela. Ma voix compterait, et je pourrais enfin
savoir
de quoi l’on parle, m’en informer, et décider en connaissance de caus
163
e plaisir de vivre. (Il est au plus bas, comme on
sait
, dans les pays totalitaires, d’où l’interdiction de les quitter, c’es
164
serait perdu. C’est son risque. Ce n’est pas mon
savoir
. En revanche, il n’est pas trop difficile de définir l’autogestion pa
165
stion par ce dont elle diffère essentiellement, à
savoir
l’autarcie, et par ce qu’elle devra remplacer dans le monde de demain
166
u’elle devra remplacer dans le monde de demain, à
savoir
les nationalisations ou l’étatisation. L’autarcie, idéal de tous les
167
par l’école à l’homme d’aujourd’hui, la région ne
saurait
apparaître que sous la forme d’un mini-État régi par les bureaux de l
168
Beaucoup l’emploient, l’air entendu, mais nul ne
sait
ce qu’elle signifie. Les régions, nous dit-on, doivent être de « tail
169
s Länder allemands, me dit-on. Encore faudrait-il
savoir
lesquels : la Bavière, 71 000 km2 et douze millions d’habitants, ou H
170
telle, ne sera jamais compétitive : l’adjectif ne
saurait
s’appliquer qu’à une firme. Dassault, Fiat, Pechiney peuvent être « c
171
ngen, sont-elles « de taille européenne » ? Je ne
sais
. Elles ont fait l’Europe, celle de la culture, la plus vraie. Au plan
172
guerre impossible, vous allez bientôt me haïr. Je
sais
trop bien que l’un ou l’autre, hors de soi, finira par crier que je s
173
temps que sur ses effets. 8. — « Utopie ! » On
sait
que le mot forgé par Thomas More, qui en fit le titre de son plan d’u
174
simplement contre ; c’est leur droit, mais ils ne
savent
pas très bien la langue qu’ils parlent. Du gouvernement des région
175
: l’achèvement d’une vraie fédération. Ce qui ne
saurait
se faire en neuf mois. En neuf mois, on peut certes conclure une alli
176
nt, seuls des groupes luttant pour leur autonomie
sauront
vouloir et constituer la fédération européenne, contre l’affirmation
177
rente, définie cette fois-ci en termes d’avenir :
savoir
si l’an 2000 de l’Europe ouvrira une apocalypse du genre humain ou se
178
le d’effacer leurs traces) mais aussi parce qu’on
sait
que pour reconstituer l’humus détruit en quelques heures par les trav
179
reur d’une « grandeur » vraiment gaullienne ? (On
sait
que l’Oural, chaîne de collines et de montagnes peu élevées et petit
180
passé, blessures récentes ; de ce que les Anciens
savent
raconter, et de ce que l’on entend dans l’accent de sa mère, c’est pa
181
la fois de l’Europe et de la paix du monde, je ne
sais
rien de plus urgent que de leur faire voir qu’ils restent tributaires
182
remarquer qu’il vient de crever votre alibi : eux
savent
très bien ce qu’est un Européen ! (N.B. — « Les jeunes pensent… dise
183
xe siècle accomplit les vœux du fascisme, chacun
sait
cela, mais aussi les vœux du Karl Marx d’après 1848, ce « révolutionn
184
ues que le moteur de votre auto. (Ces machines ne
savent
réagir qu’à nos humeurs.) Depuis Napoléon, l’État-nation s’est toujou
185
des modes de coopération que les États-nations ne
sauraient
empêcher sans s’avouer franchement totalitaires, ce qu’aucun n’ose à
186
ensés chaque année pour nos armements ? Mais nous
savons
par expérience que la majeure partie de ces sommes refluerait sans ta
187
que qui soit tentant pour le tiers-monde. Quant à
savoir
si le tiers-monde sera tenté, et tirera de sa libération les conclusi
188
rs, on n’y voit pas mieux les régions qu’on n’y a
su
ou pu voir venir les guerres mondiales, la théorie de la relativité,
189
e, ni le dévouement rituel d’une aristocratie qui
sait
ce qu’elle se doit. Plus grave encore, cette civilisation ne peut pro
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ôt ridicule après coup. Tout le monde aujourd’hui
sait
ou pourrait savoir ce que je découvrais et croyais révéler : les ress
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coup. Tout le monde aujourd’hui sait ou pourrait
savoir
ce que je découvrais et croyais révéler : les ressources limitées, le
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ront jamais. « Pas de vent favorable, pour qui ne
sait
où il va. » Mais pour celui qui sait, tout est possible tant qu’un ve
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pour qui ne sait où il va. » Mais pour celui qui
sait
, tout est possible tant qu’un vent souffle, même contraire. Tirer des
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ent de la liberté pour les personnes » et « il ne
saurait
y avoir de liberté réelle des citoyens tant que les collectivités don
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et germano-austro-suisse, etc. 198. Ce qu’on ne
saura
peut-être pas, c’est qu’elle sera faite à l’image de la Suisse, avec
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tats-nations tout est joué, tout est perdu. On le
sait
dans les hautes sphères du pouvoir. Chacun, pour se sauver en tant qu