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agressive et gaspilleuse, de type occidental — ne
saurait
manquer d’entraîner des répercussions très dures pour l’ensemble des
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simple. Car il est clair qu’aucun de nos pays ne
saurait
faire face isolément à ces périls. Les solutions qu’appellent des men
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réservée selon Lénine à l’opposition politique, à
savoir
la prison. La première Europe a créé et nourri les idées de liberté e
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, libérale, visant à libérer l’individu — n’a pas
su
empêcher l’État totalitaire, c’est-à-dire tout ce qui nie la raison,
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hances de s’imposer, la seule question restant de
savoir
dans quels délais. Les Communautés économiques européennes Du c
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r le « noyau de l’Europe unie », alors que nul ne
sait
quelle serait la formule d’une telle union : unitaire ou fédéraliste
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dit souvent que l’idée d’union européenne n’a pas
su
mobiliser les masses populaires, comme les mobilise encore, dans le t
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Espagne, Grèce il y a quelques années encore) ne
saurait
faire partie de l’Europe unie ou fédérée. Pas plus qu’une nation domi
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as, et dont les seuls bénéficiaires sont ceux qui
savent
nous faire prendre leurs projets pour des impératifs du Progrès, et l
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le présent. La question qui se pose est alors de
savoir
si la crise actuelle n’est qu’un accident de parcours dans le dévelop
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e ses victimes, qui se trouvent être les mêmes, à
savoir
nous. C’est notre modèle de croissance qu’il va falloir changer, notr
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ion et par une restructuration concomitante Le
savoir
économique doit s’établir non sur des prémisses de volonté de puissan
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de 100 par minute 8. Dans cette situation, il ne
saurait
plus être question, sérieusement, de « stimuler la demande » (artific
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l’accumulation de déchets radioactifs dont nul ne
sait
comment se débarrasser « et qui doivent être complètement isolés de l
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est trop clair qu’aucun gouvernement existant ne
saurait
s’engager à assurer cette gestion pendant 240000 ans : aucune civilis
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tion de substances chimiques nouvelles dont on ne
saurait
pas démontrer expérimentalement qu’on maîtrise les moyens de les élim
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dans de nombreux pays d’Europe de l’Ouest. (On ne
sait
rien ou presque de l’activité clandestine des régionalistes en Europe
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main. Revendications et motivations Reste à
savoir
quelles sont leurs revendications — celles qu’ils déclarent — et quel
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hnies conquises et annexées par leurs ancêtres, à
savoir
— en France : la Bretagne, le Pays basque, l’Occitanie, le Roussillon
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tel ou tel État-nation autre que le leur. Ils ne
sauraient
imaginer qu’une Europe unie ne leur fasse pas ce qu’ils ont fait eux-
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chez eux au niveau national. Cette conjoncture ne
saurait
annoncer qu’une escalade de violence, si des solutions novatrices n’i
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ions européennes Repartir d’en bas Il ne
saurait
y avoir de liberté réelle du citoyen tant que les collectivités dont
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attention à leurs discours de matamores, ou qu’il
saura
comprendre qu’il ne s’agit en réalité que de se faire applaudir aux c
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ns quant à une éventuelle défense commune d’on ne
sait
trop quelle Europe ; cependant que la défense isolée d’un de nos pays
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se authentique et spontanée, que rien au monde ne
saurait
remplacer. La capacité de défense de l’Europe dépend avant tout de la
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monde autre chose que des conseils intéressés, à
savoir
: un exemple vécu de désarmement atomique (à quoi d’ailleurs toutes l
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des masses et des famines périodiques dont chacun
sait
qu’elles accablaient depuis des siècles les populations des Indes, de
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es et des communautés, l’une gageant l’autre. Ils
savent
au surplus que l’homme ne peut être libre que là où il est responsabl
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érieux que nous affrontons tous est donc celui de
savoir
comment se mettre d’accord, en temps utile, pour éviter ce qu’en tout
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— elle le sera. La seule question sérieuse est de
savoir
s’ils la veulent, s’ils ont compris qu’elle est la seule réponse enco
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ire mieux dans un sens salutaire. (Les dictatures
savent
faire beaucoup plus il est vrai, moyennant Auschwitz et le Goulag.) V