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nces vaines et la décision, même brutale, l’on ne
saurait
ici serrer de trop près les origines secrètes d’un phénomène qui prod
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nie ses mensonges. Mais pour le Français, cela ne
saurait
présenter que des inconvénients tout pratiques, strictement limités à
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prend qu’on aille chercher en ces remarques je ne
sais
quelle défense d’un Occident latin dont justement nous récusons l’idé
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deaux dorés, pour écouter Mozart et attendre, qui
sait
? — qu’une femme s’appuie… Il faudrait aller au bar installé dans une
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routine que l’on sacrifie, à une morale, à je ne
sais
quel profit : c’est à une parade incontestablement vaine. Il y a peu
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ns, du fond d’un cinéma, l’ai-je aimée ? — Je lui
sais
gré de rester là muette, assez absente encore pour ressembler vraimen
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u ce regard, et que personne ne l’ait vu ! Ils ne
savent
plus que l’amour seul eût mérité ces fastes ; l’usage de leurs polite
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voix de jour. Paroles aussitôt oubliées, mais je
sais
que la nuit va s’éteindre. L’un m’a soufflé quelque chose dans la têt
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du courrier. J’attends la lettre, j’attends je ne
sais
quoi de très important… Trois déceptions par jour ne peuvent qu’énerv
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essaient de décrire sans l’avoir vu, et dont nous
savons
seulement que tout y a son écho le plus pur. Le voyage trompe un temp
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toutes les avances, les plus exténuantes, et qui
sait
si tant d’erreurs ne composeront pas un jour une sorte d’incantation
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it perdre, et c’était sa fortune, Peter Schlemihl
savait
ce qu’il avait perdu, c’était son ombre. Mais moi qui cherche un Obje
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éplient les cartes de la « Hongrie mutilée ». — «
Savez
-vous qu’on nous a volé les deux tiers de notre patrie ? » — Ah ! ce n
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apest, témoignent des espérances démesurées qu’il
sut
entretenir autour d’une action certes méritoire, mais plus symbolique
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le monde. C’est dans l’ordre des choses, et l’on
sait
qu’il suffit de très peu de sel pour rendre mangeable beaucoup de nou
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ulier où je serais tenté de me complaire. Oh ! je
sais
! — Je ne sais plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on respire u
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ais tenté de me complaire. Oh ! je sais ! — Je ne
sais
plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscu
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ns pleines de drôleries ou de supplication. Je ne
sais
ce que disent les paroles. Je vois des chevauchées sous le soleil, de
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aise conscience. À Vienne on voit des couples qui
savent
être à la fois cocasses et fades. En Italie… Mais l’amour hongrois t’
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ut d’un monde, au bord extrême de l’Europe. Je ne
sais
quel hasard a voulu que j’y entende, un soir, une audition de musique
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u’une autre vient d’ailleurs, entraînée par je ne
sais
quel vent sonore qui l’étire et l’égare, et l’enroule et d’un coup la
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erd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne
sait
d’où tu viens, tu ne sais où tu vas, peuple de perdition, Peuple inco
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t et ses mirages. On ne sait d’où tu viens, tu ne
sais
où tu vas, peuple de perdition, Peuple inconnu, — mais c’est toi, c’e
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en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas
savoir
qu’on le possède… Tout près d’ici, peut-être, mais invisible. Lève-to
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cet abruti de contrôleur qui rit et me dit je ne
sais
quoi, — alors que justement j’allais rattraper, comme un pan de la nu
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s un moment, c’est que la ligne est droite. Je ne
sais
plus dans quel sens je roule. J’aime ces heures désorientées ; le sen
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une question de transport. Un vrai voyage, on ne
sait
jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique
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. Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je
sais
seulement que ma vie a un but. M’approcher de mon être véritable. Seu
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a-t-on jamais pu « déclarer » d’important ? Je ne
sais
pas parler en vers et la prose n’indique que les choses les plus évid
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. D’autres aussi, peut-être, la cherchent. Et qui
sait
si vraiment elle n’existe plus, l’Hermétique Société10 de ceux qui ne
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Et c’est alors seulement qu’aux yeux de ceux qui
surent
désirer de la voir, apparaît la « Loge invisible ». J’attends quelqu’
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Objet deviendrait plus probable ? Ou bien n’ai-je
su
voir autre chose que la Hongrie de mes rêves, ma Hongrie intérieure ?
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certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui
saura
jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer
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e par lui, — mais à cet endroit, en ce temps. Qui
sait
si tu ne l’as pas reçue ? Une qualité, une tendresse, quelque similit
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s, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne
sais
rien d’autre que sa fuite : n’est-il pas cet objet qui n’ait rien de
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objet qui n’ait rien de commun avec que ce que tu
sais
de toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serait mourir dans la tot
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rien à mes parents ! » Ebo a un autre secret : il
sait
que l’un des frères de sa mère complote avec l’ex-kronprinz pour une
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tel milieu ne sollicite guère de l’étranger je ne
sais
quelle admiration sentimentale ou esthétique. Que feraient-ils de mes
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e fusil de chasse de mes hôtes prussiens. Quant à
savoir
si cette classe justifie sa fonction dans le monde actuel, je répondr
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res conquises par les chevaliers teutoniques, qui
sait
s’ils n’auront pas demain leur commandement dans cet Ordre du Sacrifi
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onnable que celle que je déplorais ici. Junker ne
saurait
désigner qu’un propriétaire terrien, un hobereau de petite ou de null
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e qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne
savent
pas trop qui c’était… Alors vous devez connaître ces portraits ? — (e
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la bouche de certains, cela prend l’air de je ne
sais
quelle revanche du médiocre dont ils se sentent bénéficiaires. Ah ! v
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nts de la maison me paraissent peu nombreux, mais
sait
-on d’où il peut en sortir encore — sans compter les fantômes, probabl
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t une jolie fille potelée, qui rit, — et qui doit
savoir
se défendre à l’occasion, mais comme elles font, pas trop tôt. 28
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bscures, mon enfance, cette foi anxieuse en je ne
sais
quelle liberté du monde. Un peu plus tard, il y eut un instant mervei
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e fraie des pistes délicates dans l’esprit de qui
sait
l’entendre, et celui-là peut-être, si plus tard il remonte jusqu’à la
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est un miroir du ciel entier. C’est parce qu’ils
savent
les correspondances que ce médecin parle avec mystère des objets que
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euplent ces villes, là-bas, que le nom d’homme ne
saurait
plus les désigner sans fraude. Un bel assortiment de monstres ! (J’ai
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t après devront être largement dédommagés. Nul ne
sait
si je ne flotterai pas encore au-dessus de vous, et si je n’éprouvera
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à m’inculquer. Que Goethe ait été « initié », ne
saurait
laisser aucun doute, fussions-nous même privés de certains témoignage
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illard. Impossible de lire Meister ce soir. Je ne
sais
pas ce qu’il y a, sinon que je dois retenir violemment une espèce de
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secrète dans les arbres de son verger… pour… ? Le
sais
-je même ? La fille au collier bleu… Tout d’un coup le sommeil me vide
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tude et la violence infiniment comblée. Oui, j’ai
su
que l’échange de deux regards est infini, est indéfiniment grandiose
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ns, et je venais de raconter comment parfois j’ai
su
qui m’attendait à la lisière de cette forêt tel soir d’été, quel suje
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ès, n’est pas encore convaincu. Il prétend que je
savais
qui allait m’écrire, et que j’avais d’assez bonnes chances de deviner
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e Thuringe, Pierre Girard. J’ai répondu : « Je ne
sais
pas si vous avez connu ce contentement large de tout l’être devant un
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contenu de certitude et de tendre lucidité, — je
sais
pourquoi je puis rester dans cette Souabe à ne rien faire : c’est que
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t. Fin juillet 1929 Vraiment la rapidité ne
saurait
être le fait d’un esprit incarné, mais seulement de son imagination p
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tre et s’élance vers ces vies proches. Oh ! s’ils
savaient
, s’ils pouvaient seulement savoir ! Partager la consolation miraculeu
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s. Oh ! s’ils savaient, s’ils pouvaient seulement
savoir
! Partager la consolation miraculeuse ! En cet instant du moins je le
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nction solennelle. Il est vrai qu’aujourd’hui, je
sais
pas mal de choses sur ce lieu et son rôle historique. (J’en ai même b
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ôle historique. (J’en ai même beaucoup écrit.) Je
sais
que ce nœud de fleuves et de montagnes percé par le seul col qui reli
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suisses et de notre union fédérale. Quand je n’en
saurais
rien, j’ai lieu de supposer que l’impression ne serait pas moins fort
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les Suisses sont-ils sensibles à cette qualité ?
Savent
-ils qu’ils ont au Gothard un haut lieu non pas seulement un tunnel et
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rsonnages, ce combat, si « total » qu’il soit, ne
saurait
figurer pour nous qu’un exercice, une première escarmouche, un entraî
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réalités humaines qu’ils ont tuées. “… car ils ne
savent
ce qu’ils font.” » Ce texte parut le 17 juin dans la Gazette de Laus
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érique. Intermède New York, fin 1942 … mais
sachez
-le : nous n’étions pas absents de vous plus que de nous-mêmes. Vous é
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Mémoire de l’Europe New York, fin 1944 Je ne
savais
pas que tout était si près, là-bas. J’étais baigné. J’étais fondé. Et
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l’Europe est la mémoire du monde, parce qu’elle a
su
garder en vie tant de passé, et garder tant de morts dans la présence
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me l’Amérique. Ils me demanderont pourquoi, je ne
saurai
pas répondre. Sait-on jamais pourquoi l’on aime un être ? Voici longt
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demanderont pourquoi, je ne saurai pas répondre.
Sait
-on jamais pourquoi l’on aime un être ? Voici longtemps qu’on a cessé
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rez y vivre ? Vous reniez l’Europe ? » Mais je ne
sais
pas du tout si l’Amérique est bien ou mal, si elle vaut mieux que l’E
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assion. L’amour n’est pas encore rationné, que je
sache
? Et s’il est vrai, s’il n’est pas le masque d’une haine, s’il m’ouvr
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une autre plus loin, et plusieurs en écho. Je ne
savais
plus, après ces années de New York, qu’il y a des cloches qui sonnent
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s dur, est plus grave que pécher par excès. On ne
saurait
exagérer la profondeur d’une telle révolution dans la patrie du moral
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affronter les mauvais temps qui viennent. Ils le
savaient
, ils acceptaient ce fait, et posaient l’ordre en face de lui comme un
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maintenues ou reposées par les hommes qui auront
su
, pour leur compte, s’équilibrer dans le chaos, aussi loin d’ignorer s
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pas y découvrir, à mon retour, que jamais je n’ai
su
regarder ? On lui dit : — Vous êtes Suisse ? Vous en avez de la chanc
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elez-moi… Ainsi je me demandais parfois ce qu’on
sait
de Neuchâtel dans le vaste monde. Je trouvais à peu près ceci : la Bi
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s-je, mais je n’en suis pas là. (Ainsi l’on croit
savoir
où l’on se tient, quel âge on a, et vers quoi l’on chemine. Mais au c
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ebout au pied du lit, prolongeant le gisant, j’ai
su
que j’étais d’une lignée. 20. Principauté souveraine depuis le Moye
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siècle, gravures piquées et daguerréotypes. Que
sais
-je d’eux, qui me regardent ? Cette aïeule au visage émacié, coiffé de
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son bain Marat, né à Boudry, tout près d’ici. Que
sais
-je encore de cette famille éteinte ? Du fond des âges et de la forêt
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ent-elles pas autant qu’elles m’y lient ? Nous ne
savons
presque rien de l’hérédité. Mais quand on m’aura démontré que le sent
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s, ou au contraire trop aisément tournées ? Je ne
sais
. Et tout cela, sauf la nature, est en train de changer rapidement. L’
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Illustre Inconnu. Il serait en forme de banc. Qui
sait
quel Balzac de l’avenir, quelle Étrangère venue du bout du monde, ne
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s sans remords, s’il est vrai que d’aucun je n’ai
su
tant d’histoires et qu’il détient certains de mes secrets. Je dénombr
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ne, tous leurs clichés, c’était donc vrai ? Il ne
sait
quelle ardeur le pénètre… Mais il sent qu’il va dire les grands mots
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haleur palpitaient dans la nue, et le jeune homme
savait
en repartant sur les sentiers obscurs, vers les roseaux, qu’avant le
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enue, et cette vanité collective s’appelle, on ne
sait
pourquoi, patriotisme ; mais que si l’on parle de soi, on confesse un
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moyen terme entre l’individu et la patrie, on ne
sait
plus sur quel pied danser.) Pour moi, j’ai pris le parti de laisser l