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alie, etc. —, la Confédération helvétique, qui ne
saurait
prétendre à la dignité d’État national, n’en a pas moins contribué à
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et chagrin. Lui, qui n’était pas historien, il a
su
explorer, avec une belle maîtrise, Vingt-huit siècles d’Europe et d
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ais au fil des années, ce maximalisme aussi, il a
su
l’exhausser, au-delà des exclusives et des interdits, à l’échelle d’u
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si variée que, pour la caractériser, aucun mot ne
saurait
suffire. À l’exception, peut-être, de celui de personnalisme qu’il a
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tualité irrécusable. Il importe que l’humanité le
sache
, il faut l’aider à en prendre conscience… Ah ! il reste encore tant à
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n temps à l’interminable combat européen. Mais il
savait
, même lorsqu’il se révoltait contre cet état de choses, qu’il ne pouv
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La personne en tant que telle, on l’a déjà vu, ne
saurait
dépendre, de quelque manière que ce soit, ni de l’histoire, ni de la
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Appuyé sur la technique […] que l’Occident avait
su
diffuser, mais non dominer, […] le vieil étatisme de la décadence et
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gnait au moins autant ce qu’il était que ce qu’il
savait
. Il y avait non seulement l’érudition d’un homme, mais aussi sa posit
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al en tant qu’enseignant dispensant aussi bien un
savoir
qu’une attitude liée à la culture qu’il voulait faire connaître. Tel
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Denis de Rougemont, parlant à ses étudiants. Nous
savons
très bien que la langue française, pour sa fortune ou pour son malheu
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ois, nous espérons que le style ici consigné aura
su
saisir l’instant d’une pensée vivante, et à travers elle, l’homme qui
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est simplement une période intermédiaire qu’on ne
sait
pas comment appeler autrement. L’Empire romain représentait une certa
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main représentait une certaine administration. On
sait
également ce que sont la Renaissance individualiste, l’absolutisme, m
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on des effectifs estudiantins et à l’explosion du
savoir
, correspond, dans les cités modernes, l’explosion démographique et la
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ne peut pas prendre à cause de cette explosion du
savoir
et des spécialisations. Aux difficultés pour l’homme qui pense de com
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d autour des grandes villes, et à laquelle on n’a
su
opposer, dans toute la première partie du xxe siècle, que ce qu’on a
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les décisions de l’assemblée. La question est de
savoir
si dans les villes d’aujourd’hui, qui sont devenues trop grandes, on
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se créatrice 9 décembre 1966 Dans l’univers du
savoir
humain, facultés et spécialités sont en train de s’éloigner les unes
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èce d’univers en expansion que nous avons dans le
savoir
et dans l’université. D’où résultent deux conséquences qui définissen
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commun se perd entre les différentes branches du
savoir
, cela veut dire aussi que la commune mesure de notre civilisation est
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u’au départ, il y avait unité intime, interne, du
savoir
, et universalité en ce qui concernait les maîtres et l’autorité servi
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cette dégradation, on a une division complète du
savoir
, une désintégration remplacée, ou masquée, par une unité purement loc
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ocaux, de bâtiments : les différentes branches du
savoir
sont réunies en une série de bâtiments, qu’on appelle l’université. C
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e conscience de la conjoncture intellectuelle, du
savoir
— comme on parle de conjoncture en économie —, qui ait au moins le so
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de se faire un tableau conjoncturel de l’état du
savoir
et des corrélations virtuelles qui pourraient s’établir entre différe
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re. On veut conduire l’individu de l’ignorance au
savoir
, de l’instinct à la raison critique, du royaume du sacré indiscutable
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de l’empire. Il en allait ainsi en Akkad, nous le
savons
par beaucoup d’inscriptions, en Égypte, chez les Incas ; mais aussi,
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difficile de maintenir cette mythologie, quand on
sait
qu’en fait, il existe d’autres empires. La justification de la global
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la création d’un conseil d’empire, sans que l’on
sache
quelles auraient été ses attributions. Cette proposition n’a pas été
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la mythologie grecque, tout le monde, à peu près,
sait
de quoi il s’agit en Europe, et cela peut même définir l’esprit europ
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erait leur force ; mais en retour, cette union ne
saurait
être acquise au prix des libertés qu’elle est censée servir. Rien de
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re, si on le laisse aller, mais sans lequel il ne
saurait
y avoir plus tard de fédération. C’est un élément, si vous voulez, né
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enèse et évolution 25 octobre 1968 Ce que l’on
sait
des tribus suffit à suggérer irrésistiblement qu’elles sont les origi
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est la phrase importante. Il s’agit pour nous de
savoir
quand et comment elles ont commencé, et comment elles se sont dévelop
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yer le droit romain ; idée que la souveraineté ne
saurait
être limitée en rien. 15 janvier 1965 Ce qui a déclenché donc la guer
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eut-être même pour la sauver, mais cette union ne
saurait
être obtenue par le sacrifice des diversités, car si c’était le cas,
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édéralisme et diversités 20 octobre 1965 Je ne
saurais
trop insister sur cette observation que c’est la volonté d’unifier pa
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communes ne peuvent valablement entreprendre. On
sait
que d’après Proudhon, le xxe siècle ouvrira l’ère des fédérations. D
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se-synthèse ; il est curieux que Proudhon, qui ne
savait
pas l’allemand, qui ne pouvait pas lire Hegel (qui n’était pas tradui
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969, avec les conséquences considérables que l’on
sait
pour l’Europe, notamment le ralentissement complet de la construction
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plus généralement, une politique donnée, c’est de
savoir
d’abord quels étaient ou quels sont ses buts humains — sont-ils bons
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conduit-elle ? Il faut reconnaître qu’elle ne le
sait
pas elle-même. 26 novembre 1971 La science et la technique ont provoq
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st entendu. La question sera, de plus en plus, de
savoir
si la finalité dernière que l’on sert est un certain équilibre entre
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versités, les couples étaient culture générale et
savoir
spécialisé, ou encore sens commun et création originale — par sens co
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ntales résultant de connexions établies entre les
savoirs
spécialisés. De même, la participation dans la vie civique sera la pa
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amais ses buts déclarés facilement, alors il faut
savoir
ce qu’est une bonne politique ou une politique efficace, et cela se r
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iversaire sera célébré l’année prochaine et on ne
saura
pas si on célèbre l’anniversaire d’un même régime, ou s’il n’a pas ch
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re aux enfants des écoles en France ; ce que l’on
sait
de Louis XIV et de son règne, ce sont les guerres qu’il a faites, les
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’il n’y avait pas à se mettre martel en tête pour
savoir
lequel on a décidé d’employer aux dépens des autres. Il est extrêmeme
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is il veut un fédéralisme international ; et l’on
sait
que ces deux écoles vont jouer un rôle extrêmement important au xxe
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nt fait les « traités de banlieue » n’avaient pas
su
tirer les leçons de la guerre de 1914. Ils n’avaient pas du tout comp
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erait l’Espagne dans un chaos dont on ne peut pas
savoir
ce qui sortirait du point de vue des régions —, on peut prévoir une a
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pté à l’exercice de la démocratie. Les régions ne
sauraient
rester elles-mêmes si elles se constituent en micro-États-nations. Au