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ève en effet de disciplines aussi diverses que la
science
, l’économie, la politique, l’histoire, la sociologie, la futurologie
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pendant que deux-mille-trois-cents professeurs de
sciences
et ingénieurs adressent au Congrès américain une pétition demandant q
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istinctifs de notre culture. Un premier fait : la
science
s’est développée en Europe, et non pas en Asie. Parce que les Europée
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e française » (ou autrichienne, ou danoise), de «
science
allemande » (ou anglaise, ou italienne), non pas comme on parlait jad
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sacrées de l’Asie et du Proche-Orient. Quant à la
science
, on sait assez que son langage est universel : encore convient-il de
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’agriculture) soit comme culture des lettres, des
sciences
, des beaux-arts, soit comme instruction, éducation. Sur la première a
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citation de J.‑J. Rousseau : « Si la culture des
sciences
est nuisible aux qualités guerrières, elle l’est encore plus aux qual
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finition du Littré : « (fig.) Se dit des arts des
sciences
, des productions de l’esprit ». Suit un seul exemple : « Se livrer à
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anisation des Nations unies pour l’éducation, les
sciences
et la culture », et qui réduirait donc cette dernière à la production
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n, respect de la tradition et passion du progrès,
science
et sagesse, germanisme et latinité, individualisme et collectivisme,
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de peinture, d’architecture, de philosophie ou de
science
, pour ne rien dire de la religion qui les inspira toutes au départ, i
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dos, magazines, chroniques et nouvelles RTV). 22.
Sciences
exactes, logique, mathématique, astronomie, physique, chimie. 23. Pla
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souvent, dans les comités d’aide aux arts et aux
sciences
, on mêle la stratégie de la recherche à la tactique du financement, s
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en, entre les diverses branches de la recherche :
sciences
physiques, mathématiques, technologie, philosophie, éducation, droit
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double danger d’une insistance exclusive sur les
sciences
physiques et la technique (en vertu de leur possible utilisation pour
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aration. 28. Discours Si le rétablissement des
sciences
et des arts a contribué à épurer les mœurs. 29. Cf. Introdução a Cul
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oux, honnêtes, civilisés et très propres pour les
sciences
et les arts [donc la culture]. » En 1679, Robbe, géographe de Louis X
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ce des tabous et croira remplacer le sacré par la
science
, rationaliste jusqu’à la profanation, hédoniste jusqu’à la provocatio
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vants européens au défi d’une humanité dont notre
science
, notre hygiène et nos techniques étaient en train d’accroître au-delà
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le domaine du nucléaire, entre les intérêts de la
science
et ceux des marchands de mégawatts. Voilà pour ma première erreur, qu
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é en 1802, Correspondant de la Société royale des
sciences
de Göttingen. 40. Cf. Dorette Berthoud, Constance et Grandeur de Ben
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e, Paul Montel, Doyen honoraire de la Faculté des
sciences
de Paris, président de la Commission nationale française pour l’éduca
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mmission nationale française pour l’éducation, la
science
et la culture, Wladimir Porché, Directeur fénéral de la Radiodiffusio
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ecueil de ses écrits intitulé « Réflexions sur la
science
», il présente lui-même cette interview et il en évalue l’importance
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tt, il se déchaîne. Je cite : L’économie est une
science
dont la notion fondamentale est le prix. Le prix, c’est un certain ni
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ement par le sentiment et l’économie donc est une
science
qui s’occupe surtout des sentiments humains. C’est une branche de la
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lisation industrielle et technologique ». Or « la
science
, source directe de cette technologie moderne, en porte une grande par
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tous les domaines de leur culture, arts, lettres,
sciences
, philosophie, architecture, technologie — dont jamais la commune appa
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mythographie, etc. qu’on appelle désormais les «
sciences
de l’homme ». « L’homme libre et responsable » La philosophie d
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es Lacan, le marxisme avec L. Althusser, et cette
science
universelle que tend à devenir la sémiologie, science des significati
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nce universelle que tend à devenir la sémiologie,
science
des significations dans tous les domaines du savoir humain, de la poé
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éveloppements de la technologie et en général des
sciences
physiques, chimiques et biologiques, consiste dans notre inaptitude à
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ur du Soleil. Toutes les autres découvertes de la
science
ou inventions de la technologie n’ont été que par métaphore des « rév
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connaissance qui procurera aux Égyptiens plus de
sciences
et plus de souvenirs ; car le défaut de mémoire et le manque de scien
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venirs ; car le défaut de mémoire et le manque de
science
ont trouvé leur remède !” À quoi le roi de répondre : “[…] Cette inve
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essouvenir que tu as trouvé un remède. Quant à la
science
, c’en est l’illusion, non la réalité, que tu procures à tes élèves :
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ple cité par J. Maisonrouge devant l’Académie des
sciences
morales et politiques, le 13 octobre 1969. 89. Denis de rougemont,
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eloppements de la technologie et, en général, des
sciences
physiques, chimiques et biologiques, consiste dans notre inaptitude à
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littérature. Toutes les autres découvertes de la
Science
ou les inventions de la Technologie n’ont été que par métaphore des «
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Ex. cité par J. Maisonrouge devant l’Académie des
sciences
morales et politiques, le 13 octobre 1969. 78. D. de Rougemont : Le
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dieu égyptien à tête d’ibis, maître des arts, des
sciences
et des lettres, présente au roi Thamous l’écriture, son invention, co