1 1957, Arts, articles (1952-1965). L’ère des loisirs commence (10 avril 1957)
1 e : sentiment de l’histoire, découverte du monde, sciences et techniques, politiques, religions3… C’est dire que nous multiplion
2 st ainsi que la technique, pratiquement, comme la science , nous ramènera demain aux options religieuses. Et je n’imagine pas de
2 1960, Arts, articles (1952-1965). Remise en question par l’Afrique et l’Asie, la civilisation occidentale n’a pas encore de successeur (21 septembre 1960)
3 l’homme scientifique. Celui-ci lit l’histoire des sciences . Elle lui fait voir que toutes les « vérités » qu’établissent les éco
4 s l’autre, et que pourtant la raison d’être de la science est de saisir des vérités certaines. Dans cet effort sans fin ni cess
5 ne nouvelle façon plus large de l’interpréter, la science avance. La passion de la recherche L’Oriental pose la question d
6 re qu’on ne peut plus effacer, du mouvement de la science qu’on ne peut pas achever et, enfin, de la Technique, dont l’Asie et
7 rite. Seule la croyance moderne aux « lois de la science  » et aux « nécessités techniques » en général peut nous donner l’idée
8 de la peur, qu’il a permis le développement de la Science , recherche « impitoyable » de la vérité. Car la vérité, pour la foi,
9 ne Karl Jaspers : Si les Grecs, qui fondèrent la science , ont pourtant ignoré la science universelle proprement dite, c’est qu
10 qui fondèrent la science, ont pourtant ignoré la science universelle proprement dite, c’est que les mobiles spirituels et les
11 le chrétien a été capable de faire avancer cette science , grâce à son christianisme et ensuite contre son christianisme — du m
12 ines et de certaines croyances, déduites de notre science de la matière, peut faire dépérir dans d’autres civilisations le déve
13 es civilisations le développement normal de leurs sciences spirituelles ou physio-psychologiques. Et cela, au moment même où l’O
14 ù l’Occident commence à soupçonner que ces autres sciences peuvent être « vraies » aussi, et même devenir vitales. L’Aventure s’
15 stade présent de l’Aventure occidentale, dont la science est la pointe extrême en notre siècle, notre image du monde s’évanoui
16 ui était pourtant devenue l’objet principal de la science , nous butons contre le mystère que cette science avait cru pouvoir él
17 science, nous butons contre le mystère que cette science avait cru pouvoir éliminer. Le Cosmos tout entier se résout en un voi
3 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
18 rituel et l’infrarouge du sexuel. Notre mystique, science de l’amour divin, s’est développée très tardivement, dans des formes
19 s croyant ou non, plus ou moins respectueux de la science et du progrès, donc normal et moyen selon les standards du siècle : c
4 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
20 ns statistiques ; que tout soit vide en vérité de science , dans les dimensions de l’Univers (millions d’années-lumière dans l’e
21 lleurs où la possession soit entière. Certes, la science nous donne, dès maintenant, des « ailleurs » dont les siècles dernier
22 un ? Il y a le monde du Vide, l’autre monde de la science  ; il est là, parmi nous et tout autour de nous, ici et maintenant, et
23 art des vérités successivement démontrées par nos sciences  ; et je ne cesse de douter de notre image du monde, du vide et des di
24 ur unifiant c’est autant dire de l’amour même. La science naturelle, guidée par l’intuition d’Einstein, conçoit déjà la possibi
25 homme moderne ? Comment l’intelligence nourrie de science peut-elle réagir devant le vide qui lui est révélé lorsqu’elle pose l
5 1962, Arts, articles (1952-1965). Le miracle européen a créé le monde civilisé (6 juin 1962)
26 tribué à la synthèse européenne. Notre idée de la science en dérive, comme l’a montré Jaspers, commentant Nietzsche (ce très lu
27 cipes politiques en dérivent. Or notre idée de la science et nos principes d’égalité, de liberté et de justice ont sans doute é
28 s, les procédés techniques et les rudiments de la science , tout est venu de l’Est vers l’Europe, tout s’est lentement concentré
29 chances géographiques, d’ambitions impériales, de science mythique et de nostalgie de la quête que résume d’un seul coup l’aven
30 salem, la magie celte, l’inquiétude hébraïque, la science allemande, l’exaltation des Ibériques. Tous ces motifs mêlés eurent p
31 , elles font désormais partie non seulement de la science , mais de la conscience du genre humain, agrandies et modifiées à jama
6 1962, Arts, articles (1952-1965). L’Europe détient les secrets de l’avenir, mais a-t-elle la volonté de vivre ? (13 juin 1962)
32 ­lonté d’aventure rationnelle d’où sont issues la science et la technique, et des arts florissants, et des institutions, et des
33 siècle.) Mais en développant la technique par la science , en humanisant son emploi par les lois sociales, en passant de l’époq
34 , éducatifs et spirituels qu’une technique et une science , nées de ses œuvres, posent désormais à tous les hommes. Elle a formu
7 1962, Arts, articles (1952-1965). Le monde entier irrite l’Europe et la méprise autant qu’il la jalouse ! (20 juin 1962)
35 phique et culturel qui a permis non seulement les sciences et la technique, mais aussi leur intégration, bon an mal an, dans le
8 1962, Arts, articles (1952-1965). L’Europe est un colosse qui s’ignore (encore) (27 juin 1962)
36 de premier ordre, calculée en prix Nobel pour les sciences de 1901 — date la création du prix — à 1961 : Russie et démocratie po
37 ope a créé l’ethnographie et l’archéologie, et la science des religions comparées, dont on ne trouve pas une trace avant elle s