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e : sentiment de l’histoire, découverte du monde,
sciences
et techniques, politiques, religions3… C’est dire que nous multiplion
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st ainsi que la technique, pratiquement, comme la
science
, nous ramènera demain aux options religieuses. Et je n’imagine pas de
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l’homme scientifique. Celui-ci lit l’histoire des
sciences
. Elle lui fait voir que toutes les « vérités » qu’établissent les éco
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s l’autre, et que pourtant la raison d’être de la
science
est de saisir des vérités certaines. Dans cet effort sans fin ni cess
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ne nouvelle façon plus large de l’interpréter, la
science
avance. La passion de la recherche L’Oriental pose la question d
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re qu’on ne peut plus effacer, du mouvement de la
science
qu’on ne peut pas achever et, enfin, de la Technique, dont l’Asie et
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rite. Seule la croyance moderne aux « lois de la
science
» et aux « nécessités techniques » en général peut nous donner l’idée
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de la peur, qu’il a permis le développement de la
Science
, recherche « impitoyable » de la vérité. Car la vérité, pour la foi,
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ne Karl Jaspers : Si les Grecs, qui fondèrent la
science
, ont pourtant ignoré la science universelle proprement dite, c’est qu
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qui fondèrent la science, ont pourtant ignoré la
science
universelle proprement dite, c’est que les mobiles spirituels et les
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le chrétien a été capable de faire avancer cette
science
, grâce à son christianisme et ensuite contre son christianisme — du m
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ines et de certaines croyances, déduites de notre
science
de la matière, peut faire dépérir dans d’autres civilisations le déve
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es civilisations le développement normal de leurs
sciences
spirituelles ou physio-psychologiques. Et cela, au moment même où l’O
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ù l’Occident commence à soupçonner que ces autres
sciences
peuvent être « vraies » aussi, et même devenir vitales. L’Aventure s’
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stade présent de l’Aventure occidentale, dont la
science
est la pointe extrême en notre siècle, notre image du monde s’évanoui
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ui était pourtant devenue l’objet principal de la
science
, nous butons contre le mystère que cette science avait cru pouvoir él
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science, nous butons contre le mystère que cette
science
avait cru pouvoir éliminer. Le Cosmos tout entier se résout en un voi
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rituel et l’infrarouge du sexuel. Notre mystique,
science
de l’amour divin, s’est développée très tardivement, dans des formes
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s croyant ou non, plus ou moins respectueux de la
science
et du progrès, donc normal et moyen selon les standards du siècle : c
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ns statistiques ; que tout soit vide en vérité de
science
, dans les dimensions de l’Univers (millions d’années-lumière dans l’e
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lleurs où la possession soit entière. Certes, la
science
nous donne, dès maintenant, des « ailleurs » dont les siècles dernier
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un ? Il y a le monde du Vide, l’autre monde de la
science
; il est là, parmi nous et tout autour de nous, ici et maintenant, et
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art des vérités successivement démontrées par nos
sciences
; et je ne cesse de douter de notre image du monde, du vide et des di
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ur unifiant c’est autant dire de l’amour même. La
science
naturelle, guidée par l’intuition d’Einstein, conçoit déjà la possibi
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homme moderne ? Comment l’intelligence nourrie de
science
peut-elle réagir devant le vide qui lui est révélé lorsqu’elle pose l
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tribué à la synthèse européenne. Notre idée de la
science
en dérive, comme l’a montré Jaspers, commentant Nietzsche (ce très lu
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cipes politiques en dérivent. Or notre idée de la
science
et nos principes d’égalité, de liberté et de justice ont sans doute é
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s, les procédés techniques et les rudiments de la
science
, tout est venu de l’Est vers l’Europe, tout s’est lentement concentré
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chances géographiques, d’ambitions impériales, de
science
mythique et de nostalgie de la quête que résume d’un seul coup l’aven
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salem, la magie celte, l’inquiétude hébraïque, la
science
allemande, l’exaltation des Ibériques. Tous ces motifs mêlés eurent p
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, elles font désormais partie non seulement de la
science
, mais de la conscience du genre humain, agrandies et modifiées à jama
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lonté d’aventure rationnelle d’où sont issues la
science
et la technique, et des arts florissants, et des institutions, et des
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siècle.) Mais en développant la technique par la
science
, en humanisant son emploi par les lois sociales, en passant de l’époq
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, éducatifs et spirituels qu’une technique et une
science
, nées de ses œuvres, posent désormais à tous les hommes. Elle a formu
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phique et culturel qui a permis non seulement les
sciences
et la technique, mais aussi leur intégration, bon an mal an, dans le
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de premier ordre, calculée en prix Nobel pour les
sciences
de 1901 — date la création du prix — à 1961 : Russie et démocratie po
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ope a créé l’ethnographie et l’archéologie, et la
science
des religions comparées, dont on ne trouve pas une trace avant elle s