1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 L’étymologie, trop souvent, nous est donnée pour science par ceux qui la pratiquent sans art. À travers des filiations de sign
2 actuelles, qui en seraient dérivées. En tant que science , elle n’en trouve guère, et recense surtout des erreurs, rapprochemen
3 oux, honnêtes, civilisés et très propres pour les sciences et les arts.38 Même idée encore, et mêmes termes presque, dans la G
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
4 lent, a-t-on remarqué56, du pouvoir moderne de la Science  ?) C’est pour saluer la marche de l’empereur Henri VII qui vient se f
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
5  ». Il proposait un plan d’éducation des peuples ( sciences , médecine et mathématiques en premier lieu), un plan de développement
6 tique et de nombreux traités spéciaux, à créer la science de l’éducation en Europe. Mais ses recherches de philosophe et de thé
7 che contrée du monde connu, où les religions, les sciences , la courtoisie et les arts ont leur place et empire… Le lieu de la pr
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
8 à Louis XIV : fédéralisme. Il a étudié toutes les sciences et les a toutes fait progresser, mais il veut les harmoniser : encycl
9 veilleusement portés à attirer dans leur pays les sciences , les arts et les bonnes manières particulièrement de notre Europe, et
10 le bien général des hommes et l’accroissement des Sciences et des Arts, chez nous aussi bien que chez les Chinois ; car c’est un
11 rut l’année 1701. Des savants enrichissaient leur science de ville en ville, comme Antonio Conti, Padouan, qui fut en 1713 à Pa
12 ysicien baroque mais devançant plus d’une fois la science physique et la sociologie des siècles à venir, il fut en plein xviiie
13 ette partie du monde où l’on cultive beaucoup les sciences , il y a un plus grand nombre d’États populaires que dans les trois au
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
14 meilleur, c’est qu’il ne se renferme pas dans les sciences et dans les spéculations sèches ; il s’étend avec autant de succès ju
15 spectable séjour des sages, ce brillant asile des sciences et des arts ; à considérer nos beaux discours et nos procédés horribl
16 mple du reste de l’Europe, qu’ils développent les sciences , les arts, le commerce, les finances et l’armée et qu’ils centralisen
17 server au milieu de tant d’orages le flambeau des sciences prêt à s’éteindre ? Quoi ! cette religion qui s’était établie à Rome,
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
18 active de tant de rivaux accélère les progrès des sciences et de l’industrie ; en temps de guerre, des contestations passagères
19 t de pouvoir conquérir. Leurs découvertes dans la science de la guerre seraient nécessairement accompagnées comme l’exemple de
20 orer, soit par des nouvelles découvertes dans les sciences et dans les arts, et par conséquence nécessaire, dans les moyens de b
21 ent toujours, la véritable patrie des arts et des sciences , le continent où la culture a atteint son apogée et qui a conquis pou
22 e la civilisation dans le domaine des arts et des sciences particulières, progrès dus au génie inventif, à l’industrie, au zèle
23 Et cela en Europe, dans un siècle où l’art et la science , le goût, la civilisation et le raffinement ont gravi, en un laps de
24 avants du globe en une république universelle des sciences , la seule dont le projet et l’utilité ne soit pas une illusion puéril
25 combinés de l’Espèce humaine pour le Progrès des Sciences . 140. Les Ruines, par C. F. de Volney, Bruxelles 1824, chap. II, p.
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Pendant ce temps, l’Amérique du Nord…
26 dront un surcroît de puissance, de richesse et de science . L’idée se répand de plus en plus que les régimes tyranniques qui se
27 onstitution fédérale, et l’un des monuments de la science politique. Le texte que nous citons est de Hamilton, et il est extrai
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
28 , soit qu’il s’agît des diverses facultés, ou des sciences , ou des formes plus libérales et élégantes de l’érudition. Cette ress
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
29 ’il le faut, aux peuples du reste du monde, et la Science finalement réunira le genre humain. Les étapes de ce raisonnement — q
30 n devra subsister entre les peuples : celui de la science . Grâce à elle, mais à elle seule, les hommes s’uniront de manière du
31 le favorisera plutôt, car l’enrichissement de la Science par la puissance réunie de l’espèce humaine, avance même ces fins ter
32 riomphale de la culture européenne, portée par la Science et libérée de tout impérialisme. Nous n’en sommes pas si loin, dans c
33 l’imaginer : ne fût-ce que par la collusion de la science et des nationalismes… Johann Gottfried von Herder (1744-1803) ouvre e
34 ur cours : nous poursuivons l’image magique d’une Science suprême et d’une Connaissance universelle, que nous n’atteindrons jam
35 musique, d’un art, d’une sagesse des mœurs, d’une science qui forment le patrimoine du Sud-Ouest européen. Quant au deuxième co
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
36 s à la société européenne, peut être rapporté aux sciences , aux arts, à la législation, au commerce, à l’administration et à l’i
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
37 bon.174 Il n’existe pas d’art patriotique ni de science patriotique. L’un et l’autre, comme tout ce qui est haut et bon, appa
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
38 e l’humanité européenne approchait de l’ère de la science triomphante, et que le savoir et la foi s’affrontaient de façon de pl
39 oésie la nature, le sol, les âmes humaines et les sciences à détruire toutes les traces du divin, à déshonorer par des sarcasmes
40 ènes terrifiants. Qui sait si, ici comme dans les sciences , la fin historique de la guerre ne serait point d’abord d’amener une
41 en face d’un État des États, d’une Doctrine de la Science appliquée à la politique ! La hiérarchie, cette figure géométrique fo
42 ent, le patrimoine des connaissances, l’étude des sciences et le développement de l’esprit, étaient confiés à sa sollicitude pro
43 ient dans le cercle des écoles chrétiennes. Si la science avait peu d’étendue, elle n’était pas du moins ensevelie sans utilité
44 contact des coutumes et des lois, des arts et des sciences qui, jusqu’alors avaient été le monopole de quelques peuples isolés,
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
45 e américain, n’espérant rien du Progrès, ni de la Science , ni de la Démocratie sociale, ni du mouvement de l’Histoire, et encor
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
46 1872), le contraste est grand : c’est celui de la science prudente et de l’éloquence militante, de la sobre sociologie et de la
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
47 de l’âme. L’intelligentziste russe applique à la science ces méthodes idolâtriques. Lorsqu’il s’est fait darwinien, le darwini
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
48 inégalable, invincible grâce à ses armes et à sa science , il se rend maître du monde.244 Ernest Renan (1823-1892) lui aussi
49 llusions rationalistes (ainsi dans L’Avenir de la Science ), il a su voir mieux que Ranke le danger du nationalisme pour l’Europ
50 esser personnellement à l’un de ses pairs dans la science neuve des civilisations, le professeur allemand David Strauss. Sa pre
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
51 is de l’histoire, de la sociologie, des arts, des sciences nouvelles, de la morale et de la politique, ils tentaient d’estimer n
52 es, de doctrines religieuses, d’arts, d’États, de sciences , et retourne ainsi à l’état psychique primaire. Mais son être vivant,
53 urs dieux et leurs lois, leurs académies et leurs sciences pures et appliquées, avec leurs grammaires, leurs dictionnaires, leur
54 me ; cela avait déjà commencé sous Joseph II. Les sciences naturelles et le romantisme, l’idée romantisée de la Révolution franç
55 européen moderne de la Raison, du Progrès, de la Science et de la Culture, répugne à l’Espagnol « suressentiel et quichottesqu
56 choses dont on parle très souvent, et ce sont la science et la vie. Et l’une et l’autre, je dois avouer, me sont antipathiques
57 Hilaire Belloc condamne lui aussi le culte de la Science et du Progrès, mais au nom de l’Église et de l’Autorité : Voici ma t
58 nnaissance du monde extérieur, c’est-à-dire de la science et du pouvoir de l’homme sur les choses matérielles, au détriment de
59 ulture nouvelle, quoique obérée par le déclin des sciences , des arts et de la vie matérielle. L’accroissement de notre savoir ex
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
60 peuvent maintenir tendues les âmes d’Occident. La science , l’art, la technique et tout le reste vivent de l’atmosphère tonique
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
61 leurs scientismes antireligieux : l’origine de la science moderne serait bien moins grecque que biblique. C’est Karl Jaspers qu
62 umière d’après Nietzsche279 : La passion pour la science appartient en propre à l’Europe, autant que les immenses conquêtes de
63 à l’Europe, autant que les immenses conquêtes des sciences dans la recherche moderne. La science européenne est tournée sans li
64 uêtes des sciences dans la recherche moderne. La science européenne est tournée sans limites vers tout ce qui est et qui peut
65 ntration de toute connaissance dans le cosmos des sciences . Elle ne souffre aucun voile ; elle ne permet pas la tranquillité d’o
66 ns et les limites de ses connaissances. Une telle science dépasse de loin les amorces qu’il y eut en Chine, aux Indes, et aussi
67 e, aux Indes, et aussi dans la Grèce antique ; la science grecque est seulement une introduction et un moyen pédagogique. D’où
68 troduction et un moyen pédagogique. D’où vient la science moderne, quelles impulsions l’ont engendrée ? Elle n’existerait pas s
69 de et dans la conscience de l’être des Grecs — la science en tant que construction logique fait éclater la logique. La cohérenc
70 en question qui ne cesse jamais. La logique de la science s’ouvre à l’irrationnel et pénètre en lui tout en s’y soumettant. C’e
71 té absolue. Ainsi se développe, à la source de la science , le besoin d’interroger Dieu contre Dieu. Cette impulsion, partie du
72 qui est création de Dieu, a donné naissance à la science européenne — cette science qui, dès lors, se poursuit un certain temp
73 a donné naissance à la science européenne — cette science qui, dès lors, se poursuit un certain temps, même après que ces impul
74 leinement encore, quand nous voulons maintenir la science , la technique et la philosophie) cette question devient pour nous brû
75 ’orgueilleux et le rusé Ulysse. Un philosophe des Sciences , Louis Rougier, nous montre un Prométhée européen282 : Toynbee préte
76 gramme, continue la tradition des Lumières, de la science et de la technique prométhéennes, et tient l’Europe pour une création
77 n socratique. Ce fut la période de lutte entre la science et l’Église, l’ère de l’Inquisition, de Giordano Bruno et de Galilée,
78 le gaz, l’électricité, le téléphone) rendirent la science vraiment populaire, certains savants et philosophes perdirent la tête
79 ilosophes perdirent la tête : ils rêvèrent que la science donnerait réponse à tout et l’érigèrent en croyance ; la « science »
80 réponse à tout et l’érigèrent en croyance ; la «  science  » menaçait alors d’envahir le domaine de la religion en tenant aussi
81 uparavant lorsqu’elle avait envahi le champ de la science . Cet épisode se termina grâce à une compréhension plus claire des lim
82 e la philosophie, entraînant avec elle toutes les sciences , je vois, si paradoxal que cela paraisse, le phénomène primordial de
83 On objectera tout de suite que la philosophie, la science des Grecs, n’est rien qui les désigne d’une manière spécifique ni qui
84 Jaspers a choisi trois mots : liberté, histoire, science . Sur la science, nous l’avons cité. Sur la liberté et l’histoire, il
85 i trois mots : liberté, histoire, science. Sur la science , nous l’avons cité. Sur la liberté et l’histoire, il nous dit quelque
86 elle oppose à l’extrême : monde et transcendance, science et foi, technique matérielle et religion. L’Europe devient infidèle à
87 ns : la conscience de l’histoire et la volonté de science . Ce n’est qu’en Occident que même dans la conscience individuelle la
88 echerche de la liberté politique.299 Quant à la science , nous l’avons vu, Jaspers lui donne pour origines le respect de la vé
89 ici la Renaissance et la Réforme. Désormais : La science n’est plus considérée comme une pure spéculation de l’esprit, à la fa
90 ici que l’essor miraculeux de la pensée et de la science européennes — toutes les deux sorties du Logos geomotretos de Platon 
91 œuvre d’une façon quotidienne dans le domaine des sciences . Les formes de l’esprit le définissent, à l’heure actuelle, par leur
92 ions de l’Europe (l’Église et la philosophie, les sciences et la technique, l’histoire et la géographie, la sociologie et la psy
93 ce qui concerne le présent. Pour ce qui est de la science , de la technique, de la vitalité et de la volonté d’organisation, le
94 s lignes directrices de la philosophie, l’art, la science , la technique de la Grèce se prolonger en substance dans l’époque hel
95 européens, mais elle a aussi fourni les hommes de science , nés dans ses vieilles villes moyenâgeuses, formés dans ses vieilles
96 se demander si, sous une apparente continuité, la science européenne connaîtra ailleurs l’élan génial avec lequel elle s’est af
97 décisive que celle réalisée dans la technique, la science , le bien-être, l’organisation sociale, un répertoire et un réajusteme
98 de tout Éthos qui s’affirme dans le monde. Toute science est d’origine européenne. Mais pour ce qui est du christianisme, sa f
99 le seule, s’opère sans solution de continuité. La science et la technique sont les enfants authentiques de son esprit : par con
100 nique, les excuses d’Archimède d’avoir utilisé sa science pour des fins pratiques !). Les réalisations industrielles modernes,
101 is. Il y a des cités pour l’Art, d’autres pour la Science , d’autres qui réunissent les agréments et les instruments. Elle est a
102 L’Europe, d’autre part, est le continent dont la science et la technologie ouvrent la voie au monde entier, et qui, durant les