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L’étymologie, trop souvent, nous est donnée pour
science
par ceux qui la pratiquent sans art. À travers des filiations de sign
2
actuelles, qui en seraient dérivées. En tant que
science
, elle n’en trouve guère, et recense surtout des erreurs, rapprochemen
3
oux, honnêtes, civilisés et très propres pour les
sciences
et les arts.38 Même idée encore, et mêmes termes presque, dans la G
4
lent, a-t-on remarqué56, du pouvoir moderne de la
Science
?) C’est pour saluer la marche de l’empereur Henri VII qui vient se f
5
». Il proposait un plan d’éducation des peuples (
sciences
, médecine et mathématiques en premier lieu), un plan de développement
6
tique et de nombreux traités spéciaux, à créer la
science
de l’éducation en Europe. Mais ses recherches de philosophe et de thé
7
che contrée du monde connu, où les religions, les
sciences
, la courtoisie et les arts ont leur place et empire… Le lieu de la pr
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à Louis XIV : fédéralisme. Il a étudié toutes les
sciences
et les a toutes fait progresser, mais il veut les harmoniser : encycl
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veilleusement portés à attirer dans leur pays les
sciences
, les arts et les bonnes manières particulièrement de notre Europe, et
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le bien général des hommes et l’accroissement des
Sciences
et des Arts, chez nous aussi bien que chez les Chinois ; car c’est un
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rut l’année 1701. Des savants enrichissaient leur
science
de ville en ville, comme Antonio Conti, Padouan, qui fut en 1713 à Pa
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ysicien baroque mais devançant plus d’une fois la
science
physique et la sociologie des siècles à venir, il fut en plein xviiie
13
ette partie du monde où l’on cultive beaucoup les
sciences
, il y a un plus grand nombre d’États populaires que dans les trois au
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meilleur, c’est qu’il ne se renferme pas dans les
sciences
et dans les spéculations sèches ; il s’étend avec autant de succès ju
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spectable séjour des sages, ce brillant asile des
sciences
et des arts ; à considérer nos beaux discours et nos procédés horribl
16
mple du reste de l’Europe, qu’ils développent les
sciences
, les arts, le commerce, les finances et l’armée et qu’ils centralisen
17
server au milieu de tant d’orages le flambeau des
sciences
prêt à s’éteindre ? Quoi ! cette religion qui s’était établie à Rome,
18
active de tant de rivaux accélère les progrès des
sciences
et de l’industrie ; en temps de guerre, des contestations passagères
19
t de pouvoir conquérir. Leurs découvertes dans la
science
de la guerre seraient nécessairement accompagnées comme l’exemple de
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orer, soit par des nouvelles découvertes dans les
sciences
et dans les arts, et par conséquence nécessaire, dans les moyens de b
21
ent toujours, la véritable patrie des arts et des
sciences
, le continent où la culture a atteint son apogée et qui a conquis pou
22
e la civilisation dans le domaine des arts et des
sciences
particulières, progrès dus au génie inventif, à l’industrie, au zèle
23
Et cela en Europe, dans un siècle où l’art et la
science
, le goût, la civilisation et le raffinement ont gravi, en un laps de
24
avants du globe en une république universelle des
sciences
, la seule dont le projet et l’utilité ne soit pas une illusion puéril
25
combinés de l’Espèce humaine pour le Progrès des
Sciences
. 140. Les Ruines, par C. F. de Volney, Bruxelles 1824, chap. II, p.
26
dront un surcroît de puissance, de richesse et de
science
. L’idée se répand de plus en plus que les régimes tyranniques qui se
27
onstitution fédérale, et l’un des monuments de la
science
politique. Le texte que nous citons est de Hamilton, et il est extrai
28
, soit qu’il s’agît des diverses facultés, ou des
sciences
, ou des formes plus libérales et élégantes de l’érudition. Cette ress
29
’il le faut, aux peuples du reste du monde, et la
Science
finalement réunira le genre humain. Les étapes de ce raisonnement — q
30
n devra subsister entre les peuples : celui de la
science
. Grâce à elle, mais à elle seule, les hommes s’uniront de manière du
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le favorisera plutôt, car l’enrichissement de la
Science
par la puissance réunie de l’espèce humaine, avance même ces fins ter
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riomphale de la culture européenne, portée par la
Science
et libérée de tout impérialisme. Nous n’en sommes pas si loin, dans c
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l’imaginer : ne fût-ce que par la collusion de la
science
et des nationalismes… Johann Gottfried von Herder (1744-1803) ouvre e
34
ur cours : nous poursuivons l’image magique d’une
Science
suprême et d’une Connaissance universelle, que nous n’atteindrons jam
35
musique, d’un art, d’une sagesse des mœurs, d’une
science
qui forment le patrimoine du Sud-Ouest européen. Quant au deuxième co
36
s à la société européenne, peut être rapporté aux
sciences
, aux arts, à la législation, au commerce, à l’administration et à l’i
37
bon.174 Il n’existe pas d’art patriotique ni de
science
patriotique. L’un et l’autre, comme tout ce qui est haut et bon, appa
38
e l’humanité européenne approchait de l’ère de la
science
triomphante, et que le savoir et la foi s’affrontaient de façon de pl
39
oésie la nature, le sol, les âmes humaines et les
sciences
à détruire toutes les traces du divin, à déshonorer par des sarcasmes
40
ènes terrifiants. Qui sait si, ici comme dans les
sciences
, la fin historique de la guerre ne serait point d’abord d’amener une
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en face d’un État des États, d’une Doctrine de la
Science
appliquée à la politique ! La hiérarchie, cette figure géométrique fo
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ent, le patrimoine des connaissances, l’étude des
sciences
et le développement de l’esprit, étaient confiés à sa sollicitude pro
43
ient dans le cercle des écoles chrétiennes. Si la
science
avait peu d’étendue, elle n’était pas du moins ensevelie sans utilité
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contact des coutumes et des lois, des arts et des
sciences
qui, jusqu’alors avaient été le monopole de quelques peuples isolés,
45
e américain, n’espérant rien du Progrès, ni de la
Science
, ni de la Démocratie sociale, ni du mouvement de l’Histoire, et encor
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1872), le contraste est grand : c’est celui de la
science
prudente et de l’éloquence militante, de la sobre sociologie et de la
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de l’âme. L’intelligentziste russe applique à la
science
ces méthodes idolâtriques. Lorsqu’il s’est fait darwinien, le darwini
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inégalable, invincible grâce à ses armes et à sa
science
, il se rend maître du monde.244 Ernest Renan (1823-1892) lui aussi
49
llusions rationalistes (ainsi dans L’Avenir de la
Science
), il a su voir mieux que Ranke le danger du nationalisme pour l’Europ
50
esser personnellement à l’un de ses pairs dans la
science
neuve des civilisations, le professeur allemand David Strauss. Sa pre
51
is de l’histoire, de la sociologie, des arts, des
sciences
nouvelles, de la morale et de la politique, ils tentaient d’estimer n
52
es, de doctrines religieuses, d’arts, d’États, de
sciences
, et retourne ainsi à l’état psychique primaire. Mais son être vivant,
53
urs dieux et leurs lois, leurs académies et leurs
sciences
pures et appliquées, avec leurs grammaires, leurs dictionnaires, leur
54
me ; cela avait déjà commencé sous Joseph II. Les
sciences
naturelles et le romantisme, l’idée romantisée de la Révolution franç
55
européen moderne de la Raison, du Progrès, de la
Science
et de la Culture, répugne à l’Espagnol « suressentiel et quichottesqu
56
choses dont on parle très souvent, et ce sont la
science
et la vie. Et l’une et l’autre, je dois avouer, me sont antipathiques
57
Hilaire Belloc condamne lui aussi le culte de la
Science
et du Progrès, mais au nom de l’Église et de l’Autorité : Voici ma t
58
nnaissance du monde extérieur, c’est-à-dire de la
science
et du pouvoir de l’homme sur les choses matérielles, au détriment de
59
ulture nouvelle, quoique obérée par le déclin des
sciences
, des arts et de la vie matérielle. L’accroissement de notre savoir ex
60
peuvent maintenir tendues les âmes d’Occident. La
science
, l’art, la technique et tout le reste vivent de l’atmosphère tonique
61
leurs scientismes antireligieux : l’origine de la
science
moderne serait bien moins grecque que biblique. C’est Karl Jaspers qu
62
umière d’après Nietzsche279 : La passion pour la
science
appartient en propre à l’Europe, autant que les immenses conquêtes de
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à l’Europe, autant que les immenses conquêtes des
sciences
dans la recherche moderne. La science européenne est tournée sans li
64
uêtes des sciences dans la recherche moderne. La
science
européenne est tournée sans limites vers tout ce qui est et qui peut
65
ntration de toute connaissance dans le cosmos des
sciences
. Elle ne souffre aucun voile ; elle ne permet pas la tranquillité d’o
66
ns et les limites de ses connaissances. Une telle
science
dépasse de loin les amorces qu’il y eut en Chine, aux Indes, et aussi
67
e, aux Indes, et aussi dans la Grèce antique ; la
science
grecque est seulement une introduction et un moyen pédagogique. D’où
68
troduction et un moyen pédagogique. D’où vient la
science
moderne, quelles impulsions l’ont engendrée ? Elle n’existerait pas s
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de et dans la conscience de l’être des Grecs — la
science
en tant que construction logique fait éclater la logique. La cohérenc
70
en question qui ne cesse jamais. La logique de la
science
s’ouvre à l’irrationnel et pénètre en lui tout en s’y soumettant. C’e
71
té absolue. Ainsi se développe, à la source de la
science
, le besoin d’interroger Dieu contre Dieu. Cette impulsion, partie du
72
qui est création de Dieu, a donné naissance à la
science
européenne — cette science qui, dès lors, se poursuit un certain temp
73
a donné naissance à la science européenne — cette
science
qui, dès lors, se poursuit un certain temps, même après que ces impul
74
leinement encore, quand nous voulons maintenir la
science
, la technique et la philosophie) cette question devient pour nous brû
75
’orgueilleux et le rusé Ulysse. Un philosophe des
Sciences
, Louis Rougier, nous montre un Prométhée européen282 : Toynbee préte
76
gramme, continue la tradition des Lumières, de la
science
et de la technique prométhéennes, et tient l’Europe pour une création
77
n socratique. Ce fut la période de lutte entre la
science
et l’Église, l’ère de l’Inquisition, de Giordano Bruno et de Galilée,
78
le gaz, l’électricité, le téléphone) rendirent la
science
vraiment populaire, certains savants et philosophes perdirent la tête
79
ilosophes perdirent la tête : ils rêvèrent que la
science
donnerait réponse à tout et l’érigèrent en croyance ; la « science »
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réponse à tout et l’érigèrent en croyance ; la «
science
» menaçait alors d’envahir le domaine de la religion en tenant aussi
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uparavant lorsqu’elle avait envahi le champ de la
science
. Cet épisode se termina grâce à une compréhension plus claire des lim
82
e la philosophie, entraînant avec elle toutes les
sciences
, je vois, si paradoxal que cela paraisse, le phénomène primordial de
83
On objectera tout de suite que la philosophie, la
science
des Grecs, n’est rien qui les désigne d’une manière spécifique ni qui
84
Jaspers a choisi trois mots : liberté, histoire,
science
. Sur la science, nous l’avons cité. Sur la liberté et l’histoire, il
85
i trois mots : liberté, histoire, science. Sur la
science
, nous l’avons cité. Sur la liberté et l’histoire, il nous dit quelque
86
elle oppose à l’extrême : monde et transcendance,
science
et foi, technique matérielle et religion. L’Europe devient infidèle à
87
ns : la conscience de l’histoire et la volonté de
science
. Ce n’est qu’en Occident que même dans la conscience individuelle la
88
echerche de la liberté politique.299 Quant à la
science
, nous l’avons vu, Jaspers lui donne pour origines le respect de la vé
89
ici la Renaissance et la Réforme. Désormais : La
science
n’est plus considérée comme une pure spéculation de l’esprit, à la fa
90
ici que l’essor miraculeux de la pensée et de la
science
européennes — toutes les deux sorties du Logos geomotretos de Platon
91
œuvre d’une façon quotidienne dans le domaine des
sciences
. Les formes de l’esprit le définissent, à l’heure actuelle, par leur
92
ions de l’Europe (l’Église et la philosophie, les
sciences
et la technique, l’histoire et la géographie, la sociologie et la psy
93
ce qui concerne le présent. Pour ce qui est de la
science
, de la technique, de la vitalité et de la volonté d’organisation, le
94
s lignes directrices de la philosophie, l’art, la
science
, la technique de la Grèce se prolonger en substance dans l’époque hel
95
européens, mais elle a aussi fourni les hommes de
science
, nés dans ses vieilles villes moyenâgeuses, formés dans ses vieilles
96
se demander si, sous une apparente continuité, la
science
européenne connaîtra ailleurs l’élan génial avec lequel elle s’est af
97
décisive que celle réalisée dans la technique, la
science
, le bien-être, l’organisation sociale, un répertoire et un réajusteme
98
de tout Éthos qui s’affirme dans le monde. Toute
science
est d’origine européenne. Mais pour ce qui est du christianisme, sa f
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le seule, s’opère sans solution de continuité. La
science
et la technique sont les enfants authentiques de son esprit : par con
100
nique, les excuses d’Archimède d’avoir utilisé sa
science
pour des fins pratiques !). Les réalisations industrielles modernes,
101
is. Il y a des cités pour l’Art, d’autres pour la
Science
, d’autres qui réunissent les agréments et les instruments. Elle est a
102
L’Europe, d’autre part, est le continent dont la
science
et la technologie ouvrent la voie au monde entier, et qui, durant les