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ins sensibles, côté foie, que vos collègues des «
sciences
humaines », sociologues, psychologues, politologues, tous plus ou moi
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irement. Mais il n’est pas jusqu’à la biologie, «
science
de la vie », qui ne « bénéficie » de tels travaux, consacrés à la mor
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c’est le dernier cri de la technique, voire de la
science
; ce sera concurrentiel, rentable dans dix ans, vingt ans au plus ; e
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pendant que deux-mille-trois-cents professeurs de
sciences
et ingénieurs adressent au Congrès américain une pétition demandant q
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es, à les entendre, « font fi des conquêtes de la
science
et entendent nous ramener au Moyen Âge, à la lampe à huile, voire à l
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l 1976. 47. D’après un rapport de l’Académie des
sciences
des USA, 1973. 48. Déclaration du Dr Lafuma, du CEA français, lors d
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dénoncent). C’est plutôt le respect religieux des
sciences
physiques, des sciences chimiques, et des prétendues lois économiques
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le respect religieux des sciences physiques, des
sciences
chimiques, et des prétendues lois économiques, sources de la puissanc
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i elle méconnaît ses intérêts. On va mobiliser la
science
pour prouver à tous ces paysans, artisans et intellectuels qu’ils aur
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ngereux pour gouverner, inexistant aux yeux d’une
science
honnête, mais encore il continuera de favoriser les confusions les pl
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t là seulement, la volonté de l’homme et toute sa
science
sont d’effet rigoureusement nul. Je n’ai trouvé nulle part ailleurs d
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l’industrie (servies par la technique et par les
sciences
physiques, qu’elles entretiennent), les liens ne sont plus accidentel
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nts et des réflexes par la technique, fille de la
science
, vraie religion. Tout cela, qui était le grand dessein de Napoléon, m
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omment en décider sans le connaître ? nous dit la
science
du siècle dernier. Comment le connaître si nous refusons d’en décider
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aître si nous refusons d’en décider ? nous dit la
science
de cette fin du xxe siècle. Nous demanderons aux futurologues ce qu’
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est très joli ! disait le Docteur, mais quoi, la
science
reste la science, la seule méthode honnête, rigoureuse, éprouvée, d’a
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disait le Docteur, mais quoi, la science reste la
science
, la seule méthode honnête, rigoureuse, éprouvée, d’analyse ou de cons
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orte quoi, et que cela changera tout. Pardon ! La
science
produit des preuves que vos superstitions seraient bien en peine de r
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illages. » [124] « Bien, dis-je, la preuve que la
science
n’est pas folle, c’est qu’elle nous permet aujourd’hui d’aller beauco
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cidental, c’est celui de dominer la nature par la
science
, dans l’espoir d’augmenter le confort matériel, la vitesse de nos dép
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qui sont des désordres fixés. Seul l’effort de la
science
(dont le sous-produit est l’industrie) enregistre un progrès constant
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, dont je ne donnerai que trois exemples : 1. la
science
a toujours raison ; 2. le bonheur dépend de la possession de certain
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La vitesse accrue est à nos yeux la preuve que la
science
« joue », donc qu’elle est « vraie ». En retour, nous refusons de cro
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refusons de croire ce que « l’état présent de la
science
» nie ou condamne, et nous accordons à cette science l’autorité que n
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ence » nie ou condamne, et nous accordons à cette
science
l’autorité que nous retirons à la religion et aux morales qui en déri
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elle demeure matérialiste et mécaniste, quand la
science
est depuis trente ans énergétique et statistique… Cependant, l’on peu
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maginer qu’une large élite rejoindra peu à peu la
science
qu’elle vénère, ou pour le moins s’informera de ses dernières conclus
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nos contemporains traduisent les résultats de la
science
d’hier, qu’ils tiennent pour la suprême autorité.) Les notions de cho
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urons tout le temps, qu’en ferons-nous ? Ainsi la
science
et la vitesse tendent par leur succès même à dépasser et à dénaturer
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passion nationaliste, indéfendable aux yeux de la
science
et de la raison, neutralise pratiquement la vitesse des transports. (
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sens déterministe et mécaniste que lui donnait la
science
du siècle passé) favorise l’abdication des responsabilités personnell
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elon nos désirs. L’histoire serait en revanche la
science
de « l’impossible », c’est-à-dire de ce que l’homme a fait (et rien n
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dence, et aujourd’hui à des « nécessités » qu’une
science
ou l’autre acceptera d’avaliser (Freud et Jung ont montré les mécanis
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s. L’un s’appuie sur l’histoire et l’autre sur la
science
. Jusqu’à nous, l’historien s’était vu seul chargé de la fonction prév
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rguments de bon sens autorisés par la sagesse, la
science
ou la célébrité de leurs auteurs. « Qui s’intéressera jamais à l’inve
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gouvernement français tentait de l’adapter à la «
science
militaire ». Le jeune Ford, lui, marche à l’étoile, avec toute l’assu
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s Freud.) Le prophète peut sentir venir ce que la
science
de son temps ne connaît pas, n’a pas encore constitué en objet : l’«
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livres paru en 1576, ce fondateur français de la
science
politique donne, en effet, pour évidence, que la pleine souveraineté
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a gagné la partie aux yeux de l’histoire et de la
science
politique des manuels et des académies. On ne cesse de le célébrer, s
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pitaux, de lecteurs de livres et de prix Nobel de
sciences
. Le sociologue belge, Léo Moulin, a calculé ce qu’il appelle l’indice
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el, qui est simplement le nombre de prix Nobel de
sciences
(physique, médecine, chimie) par million d’habitants d’un pays au cou
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pe dans un fiat doctrinal, dans les décrets d’une
science
, ni dans le programme du parti qui vient de renverser nos trop faible
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s villes menacées de séisme dans tel délai que la
science
, désormais, peut prévoir ? Les États consultés répondent que non, car
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7. Léo Moulin, « La nationalité des prix Nobel de
sciences
de 1901 à 1960 », dans Cahiers internationaux de sociologie, Paris, 1
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répète le mot sans même savoir qu’il désigne une
science
des plus spécialisées en même temps que des plus interdisciplinaires,
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e l’environnement n’est pas comptable envers leur
science
, mais provient de mes sens agressés (l’odorat et l’ouïe en premier li
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ques actuelles dans chacune des branches de cette
science
— ce que personne encore n’a fait — pas même dans une seule de ces br