1 1975, Deux initiatives du CEC : Documents sur l’origine du CERN et de la Fondation européenne de la culture. I. Préhistoire du CERN
1 es premières tâches. La Commission de coopération scientifique du Centre, présidée par Raoul Dautry, administrateur général du Commi
2 t celui de la préhistoire du CERN. Car l’histoire scientifique de l’organisme s’est déroulée dès 1951 en toute indépendance du CEC,
3 ys s’efforce de son mieux à organiser son travail scientifique par l’extension et la coordination des enseignements, par le développ
4 lan intellectuel, et particulièrement sur le plan scientifique . À l’heure où, justement, on parle de l’union des peuples de l’Europ
5 rsel et très souvent désintéressé de la recherche scientifique semble l’avoir prédestinée à travailler dans une mutuelle et fructueu
6 des objets précis dans le domaine des recherches scientifiques . Extraits du Rapport général […] Nationalisation de la recherc
7 t général […] Nationalisation de la recherche scientifique . La situation des physiciens mérite une mention particulière. Nous no
8 les à la libre circulation. […] Pour la recherche scientifique , entendue au sens le plus large et dans tous les domaines du savoir :
9 solément. […] Fonds européen pour les recherches scientifiques . Selon les indications données à la fin de la première section de ce
10 e la création d’un Fonds européen de la recherche scientifique qui serait contrôlé directement par les organes compétents du Conseil
11 tti, président du Conseil italien de la recherche scientifique . La veille de la première séance — et ceci fera sentir l’atmosphère d
12 Dautry, harcelaient les membres de la Commission scientifique et devenaient une telle nuisance que je me vis obligé, le deuxième jo
13 ments Vers un fonds européen de la recherche scientifique (article de Raoul Dautry, daté du 7 décembre 1950) : L’idée de cr
14 mbre 1950) : L’idée de créer des laboratoires scientifiques européens — et même intercontinentaux — a été soulevée à plusieurs re
15 énéral de l’ONU réunissait un congrès des experts scientifiques qui étudièrent la création d’organismes dépendants des Nations unies
16 avait souligné, dans son chapitre de la recherche scientifique , le coût sans cesse plus élevé des installations nécessaires et sa di
17 nsidérant, d’autre part, que certaines recherches scientifiques exigent des moyens d’action qui dépassent les possibilités nationales
18 ion à l’institution de laboratoires de recherches scientifiques . Une résolution présentée par la France et le Danemark a préconisé la
19 Pierre Auger et d’autres éminentes personnalités scientifiques à prendre part à ses discussions. Puisque la recherche scientifique a
20 ndre part à ses discussions. Puisque la recherche scientifique a cessé, dans certains domaines — en l’absence d’équipements et d’out
21 CEC : Résolution La Commission de coopération scientifique du Centre européen de la culture (patronné par l’Assemblée consultati
22 décembre 1949, sur la coordination des recherches scientifiques , vu la résolution n° 2.21 de la Conférence générale de l’Unesco, à Fl
23 n de la culture, par la Commission de coopération scientifique du Centre, groupant les personnalités suivantes : Étaient présents :
24 apron (Belgique), vice-président de la Commission scientifique de l’Institut interuniversitaire de physique nucléaire ; Bruno Ferret
25 Verhaeghe (Belgique), président de la Commission scientifique de l’Institut interuniversitaire de physique nucléaire. S’étaient exc
26 Italie), président de la commission culturelle et scientifique de l’Assemblée consultative européenne ; Gustavo Colonnetti (Italie),
27 que), directeur du Fonds national de la recherche scientifique . 2. Les objections parfois formulées contre la construction d’un labo
28 le de l’appareil américain n’aurait pas d’intérêt scientifique . Un des savants participants précise, non sans humour, que l’on devra
29 ays se trouvent privés de leur meilleur personnel scientifique pour la création du Laboratoire ; — qu’un tel Laboratoire soit moins
30 tel Laboratoire soit moins utile pour la jeunesse scientifique européenne que ne le serait un centre européen d’enseignement. M. Ro
31 les perdront pas, mais ils en tireront un profit scientifique accru, alors qu’en les gardant chez eux ils risqueraient de laisser l
32 est patent qu’en ce moment, faute d’un outillage scientifique adapté à la recherche moderne, les universités européennes produisent
33 : Si l’Europe renonçait à se doter d’un outillage scientifique suffisant (dont le prix est désormais prohibitif pour des ressources
34 noncement de l’Europe à se doter de cet outillage scientifique la condamnerait, non seulement à un déclin politique et économique en
35 es aux directions gouvernementales des recherches scientifiques des 14 pays suivants : Allemagne de l’Ouest — Autriche — Belgique — D
36 adopté : c’est celui que souhaitait la Commission scientifique du CEC. Le choix du site Si l’on se reporte aux cinq critères formul
37 obre 1970 — une séance consacrée à la coopération scientifique au niveau européen donna l’occasion à M. Pierre Auger — dont on a vu
38 re l’action sur un plan à la fois authentiquement scientifique et international. Le souvenir de ces sessions de décembre 1950, il y
39 t ceux que l’on appelle parfois les hommes d’État scientifiques (scientific statesmen) Randers, Capron, Verhaeghe, Rollier, constitua
40 stituaient avec moi une commission de coopération scientifique du Centre, et les échanges de vues sur les chances de réussite et sur
41 asion de se placer sur le front d’onde du progrès scientifique dans le domaine des particules fondamentales, a été certainement le m
42 uipes de volontaires et le travail de préparation scientifique , technique, et il le fallait, juridique, put commencer ; je dois dire
43 est considéré comme un modèle pour la coopération scientifique européenne. Je ne rappellerai pas les aventures diverses du CERN en f
44 péens et de façon plus générale aux organisations scientifiques européennes. Il en existe plusieurs catégories et même en réalité cha
45 c. Le second critère serait un critère de domaine scientifique , qui peut être pur ou appliqué, ou les deux : CERN et Esro, Eldo, Eur
46 sez attrayants pour les gouvernements en plus des scientifiques qui ont évidemment les premiers la parole. L’atome, le noyau, l’espac
47 vaincre, il faut pouvoir créer dans la communauté scientifique européenne un mouvement d’intérêt assez puissant. Là aussi le sujet e
48 sco où les ministres responsables de la politique scientifique des pays d’Europe — de la Grande Europe — se sont réunis. Un bureau e
49 Broglie ne précisait en fait ni la spécialisation scientifique ni la fonction européenne de l’institut proposé. Toutefois, ce qu’il
2 1975, Deux initiatives du CEC : Documents sur l’origine du CERN et de la Fondation européenne de la culture. II. Les débuts de la Fondation européenne de la culture
50 de l’humanité n’est plus une utopie : ses moyens scientifiques existent, ils sont à l’œuvre sous nos yeux. Situation de l’Europe F
51 it en Europe pour attaquer d’une façon intensive, scientifique , pragmatique et organisée, les énormes problèmes devant lesquels l’Eu
52 -parcours. Chacun des quatre projets a son comité scientifique international et multidisciplinaire, et un directeur de projet, dont
53 rojet, dont le rôle est très important. Le comité scientifique du projet « Éducation » est présidé par le professeur Janne de Bruxel
54 es, à réveiller et influencer l’opinion publique, scientifique et politique, la réalisation des solutions que les experts proposeron