1 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
1 ent » aux réductions de pollution exigées par les scientifiques indépendants. Tout doit céder devant les « impératifs » de la croissa
2 t de mentionner pour mettre fin à toute question, scientifique ou naïve, concernant la nature, les rythmes et les buts de la product
3 umiliante besogne de réfuter un texte aussi peu «  scientifique  ». On va donc contester ses chiffres (ce que l’on peut toujours faire
4 des points35, qu’il pèche contre la « correction scientifique  » en ses détails, voire en sa méthode, m’apparaît sans grande importa
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
5 il se doit de tenir caché, mais jamais celle d’un scientifique cherchant le vrai et prêt à en débattre. Je me tournai vers les auteu
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
6 aux rebouteux de l’environnement. Déjà, nombre de scientifiques (physiciens plus que biologistes) dans nos pays de l’Ouest (donc libr
4 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Un « Essai sur l’avenir » en 1948
7 d’hui est celle que les Occidentaux tiennent pour scientifique . Or, elle demeure matérialiste et mécaniste, quand la science est dep
8 ’unilatéralité, la spécialisation de notre effort scientifique , provoque ainsi les forces les mieux faites pour mettre en échec son
9 enne. Une autre conséquence indirecte de l’effort scientifique doit être indiquée ici. La vulgarisation de la notion de loi (au sens
10 ment d’un gouvernement mondial, libérant l’effort scientifique . (Je note ce sentiment, incapable de preuve, à titre de curiosité pou
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
11 . Mais à dire vrai, la prévision systématique, et scientifique s’il se peut, est devenue nécessité vitale pour une époque où l’homme
12 nticipation des réactions du progrès mécanique et scientifique sur la vie et la pensée. Il annonce qu’un État mondial régnera aux ap
13 de discussion des années 1960 le concept si peu «  scientifique  » d’aménités, comme un écho français bien tempéré à la passion plus f
14 ues mois ? » Aux débuts du siècle, la plupart des scientifiques excluent la possibilité de vol d’un appareil plus-lourd-que-l’air. L’
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
15 age éventuel mais abus actuel de la prospective «  scientifique  » Les calculs prévisionnels sont utiles ou indispensables pour opp
16 fausse et néfaste qui nous annonce comme un fait scientifique que désormais « la consommation d’électricité va doubler tous les sep
17 u’on en fait, surtout quand on déguise en données scientifiques à des fins qui ne veulent pas s’avouer (décrocher un contrat, pousser
18 ures d’ongles de sa victime.) La futurologie «  scientifique  » appelle l’économie de guerre De fait, les prévisions les plus ex
19 d Corporation. L’intime liaison de la prospective scientifique et de l’état de guerre ne peut manquer de jouer le rôle d’une sorte d
20 aux dépens de la vie civique. La futurologie «  scientifique  » : un conservatisme utopique D’autre part, par ses méthodes mêmes
21 humiliante pour l’homme, la futurologie prétendue scientifique bride l’imagination au lieu de la libérer, et dans la mesure où elle
22 la recherche fondamentale et de la création, tant scientifique qu’artistique, de la saisie du réel par notre esprit. Mais dans la cr
23 s entre déséquilibres permanents — les méthodes «  scientifiques  » échouent nécessairement là où les intuitions « sauvages » ont réuss
7 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
24 connu qu’échecs et désapprobations des autorités scientifiques . » En France, Georges Clemenceau écrit en 1882 dans son journal La Ju
25 ui-même n’était pas prévisible par la prospective scientifique , et que ne l’était pas davantage l’attitude « réaliste » de la plupar
26 ’on s’en tenait à l’évidence que la futurologie «  scientifique  » ne peut prévoir que du calculable, et que le calculable est raremen
27 nt, enseignement, téléphone, urbanisme, recherche scientifique , culture artistique, santé publique même. » 102. À ceux qui l’averti
8 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Deuxième histoire de fous : Hitler
28 nde ont été trouvées non pas dans la connaissance scientifique , mais dans le fanatisme dominant les masses, et dans une véritable hy
29 le rappel aux finalités La prévision calculée, scientifique , demeure indispensable pour nous rappeler les contraintes matérielles
30 itions de réalisation de nos projets, les données scientifiques sur lesquelles s’appuyer, et pour nous avertir de dangers mesurables,
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
31 voir, besoin de s’informer sur tous ces problèmes scientifiques — à vrai dire politiques et sociaux. Il a trop de pouvoir dans certai
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
32 ucun moyen d’intervention. Un centre de recherche scientifique établit-il la liste des plages où la baignade présente un danger faib
33 sa subvention à l’institut coupable d’objectivité scientifique et de divulgation d’informations nuisibles à l’accroissement du PNB.
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience régionale
34 cologie utilisé hors des laboratoires ? Voici les scientifiques fort agacés parce qu’on répète le mot sans même savoir qu’il désigne
35 mmédiat à résoudre, et non pas d’une définition «  scientifique  » (c’est-à-dire conventionnelle) à préciser dans un sens compatible a
36 de certaines fins. C’est un objet de recherches «  scientifiques  », sans aucun doute, dans les limites que tout savant sérieux sait re
37 rières, industrielles, agricoles, commerciales et scientifiques . Nos cantons et nos provinces à nous, ce ne seront pas tant des provi
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
38 au tiers-monde, et la concertation des recherches scientifiques  — des agences fédérales paraissent indispensables pour rassembler les
39 e masse, si elle est l’âge du génie pour quelques scientifiques , et de la grande poésie pour deux ou trois par siècle. Certains me di
40 , de l’éducation et de la culture, des recherches scientifiques , des relations avec les autres continents… Rien n’empêchera que ces a
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Conclusion. « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? »
41 es qu’on ne voit pas ». Mais à l’aide d’appareils scientifiques , on ne peut voir que du passé, des faits, c’est-à-dire du factum, du