1 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
1 les masses affamées au délire totalitaire. Il me semble aujourd’hui qu’au contraire, la vraie conscience de la vie ne s’est m
2 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
2 ne auto, c’est une de ces voitures branlantes qui semblent ne pouvoir rouler que sur les routes écartées, d’une ferme au marché
3 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
3 at contre les chrétiens, quand tout espoir humain semblait perdu, tout horizon bouché, Athanase prononça ces mots : nubicula est
4 ne femme traînait un énorme filet à provision qui semblait bien lourd pour ne contenir que des salades… 16 mai 1940, près de
5 nuit dernière, réveillé par deux détonations qui semblaient provenir de la forêt. Me suis levé pensant que c’était commencé. D’un
4 1946, Journal des deux mondes. Intermède
6 e taire ou ne parler que de notre belle nature me semblait également intolérable, tant qu’Hitler sévissait en Europe. Enfin, je
5 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
7 re, et n’atteint finalement Lisbonne qu’en vertu, semble-t -il, d’un étrange caprice, ou d’une négligence ironique des dieux poli
8 e absorbé qu’il est dans la stupeur de ruines qui semblent déjà permanentes. Traces de balles aux façades et pas de maisons derr
9 ttaque intempestive des nazis. Contre ceux-là, il semblerait qu’on eût moins brillamment prévu les choses… De fait, les étrangers
10  ! Et ces maisons coloniales espacées, si intimes semble-t -il derrière leurs grands portiques. Et comme on aime une terre qui s’
6 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
11 remède. Je n’ai pas osé m’étendre sur le sol. Il semble que ce continent, mystérieusement, refuse à l’homme son intimité. Rie
12 pe les autostrades fascistes et hitlériennes, qui semblent justifier (avec les trains à l’heure) tous les excès totalitaires, po
13 pleins bords. Vers une heure du matin, le square semblait désert. Une femme le traversa, toute seule, à grands pas, soulevant d
14 te pages que je relis, cette note sur le roman me semble à retenir : « Au lieu de développer comme tout le monde une intrigue
15 n’est plus qu’un vertige de possibilités qui lui semblent cruelles, parce que chacune naît de la mort d’une habitude qu’il chér
16 ’en est point de visible. La créer. C’est dur, me semble-t -il, et chaque fois davantage. Et cependant ? N’est-ce pas le même gen
7 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
17 s, pourtant latins et catholiques d’empreinte. Il semble qu’ici, plus encore qu’au Canada et aux États-Unis, la terre soit vie
18 ras des prairies nues et des eaux populeuses, où semblent se mêler encore plusieurs jours de la Création. Buenos Aires, fin
8 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
19 que la production de guerre américaine peut leur sembler une tartarinade, mais que lorsqu’on la voit de ses yeux, elle donne u
9 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
20 une secrétaire d’après les modèles de l’écran. Il semble qu’elles imitent leur rôle, par l’extérieur, plutôt qu’elles ne s’y i
21 faire la guerre dans le Pacifique ou en Europe me semblent minces. Je devrais passer un an dans un camp d’entraînement, et d’ici
10 1946, Journal des deux mondes. Virginie
22 stes qui s’appelaient Chantilly ou Paris mais que semblaient n’habiter que des nègres et quelques cavaliers en redingote rouge. Et
11 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
23 ique. Les disputes politiques, à la table des T…, semblent passées depuis longtemps au rang de taquineries de famille. Simple qu
24 é de sa morale, de ses préjugés séculaires. Il me semble avoir lu parfois que l’Amérique est un pays sans traditions ni religi
25 n peu trop… Times Square, tous ses feux rallumés, semblera célébrer un V Day, une nouvelle victoire sur le temps, comme si ce n’
12 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
26 ux maisons, les rescapés sont-ils honteux ? Il me semble que ces scrupules ne sont pas dignes de la tragédie moderne. Et tout
27 ré les résistances multipliées par une époque qui semble avoir peur qu’on la voie. Il est un grand espoir très vague encore qu