1 1963, L’Opportunité chrétienne. Préface
1 imultanées, avec des hommes que par ailleurs tout semblait opposer sans recours : de Karl Barth à André Breton ou au Père Teilha
2 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 2. Sécularisme
2 décidé que le mot Dieu n’a plus de sens ? Et qui semblent persuadés que les mots Église, salut, vocation, foi, obéissance, ador
3 à la suite de Nietzsche que « Dieu est mort ». Il semble bien que ce soit là le thème central (plus central même qu’ils ne vou
4 — vers le xixe siècle spécialement ! – et qui ne semble plus faire de place aux interventions réelles du transcendant. Je vou
5 prévalant de l’autorité de la Parole de Dieu, qui semble couvrir et garantir cette marchandise de pacotille petite-bourgeoise.
6 e.t Quant à nos lieux de culte, également, il me semble qu’on les a sécularisés là où il ne fallait pas, et rendus ésotérique
7 clure, je voudrais donner une illustration qui me semble extrêmement importanteu. Ce n’est point par hasard, ce n’est point pa
3 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 3. L’opportunité chrétienne
8 t que le totalitarisme a rompu la paix fausse qui semblait établie entre les sociétés laïques et les Églises ; qu’il a brusqueme
4 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
9 iales, culturelles, politiques ou économiques, il semblerait bon de fixer certains principes ou stades intermédiaires entre la thé
5 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 5. Un langage commun
10 table) de leur contexte vécu. Au contraire, il me semble que la liturgie définit ces mêmes termes d’une manière synthétique, d
11 jeune. Or le fait est que l’évolution liturgique semble presque arrêtée depuis des siècles. La messe romaine a été subitement
6 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
12 rteurs eux aussi d’une mission que rien en eux ne semblait préparer. On peut le dire sans paradoxe : Israël n’eût pas eu d’histo
13 is fidèle Un homme du xixe siècle ne peut, me semble-t -il, qu’éprouver une sorte d’effroi au spectacle d’un ordre social, sp
7 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 7. Théologie et littérature
14 les masses, tandis que la prédication chrétienne semble réduite, dans la cité, aux proportions d’un chuchotement intermittent
8 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 8. La mission de l’artiste
15 iens protestants, anglicans et orthodoxes. Il m’a semblé que ce titre, dès lors qu’il était proposé par des chrétiens précisém
16 remarque est de nature beaucoup plus grave. Il me semble que la beauté n’est pas une notion ni un terne biblique. La Bible nou
17 aimables. Mais des œuvres toutes différentes, qui semblent n’avoir d’autre objet que d’évoquer le désordre présent, le chaos et
18 ion chrétienne sur l’acte et l’œuvre de l’artiste semble pouvoir s’approfondir, s’informer et s’instruire dans le cadre d’une
19 urgeoise, ou sur l’envie de les contredire. Il me semble que des tentatives dans ce sens vaudraient la peine d’être risquées —
9 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
20 e leur attribuer au xixe siècle. Cette évolution semble parallèle à celle de la sexualité qui, avec l’époque chrétienne, se d
21 refusant l’accomplissement où il s’apaiserait. Il semble que la violence de la passion soit en raison directe de la solidité d
22 ce d’autre part, et surtout la pauvreté générale, semblent avoir stabilisé provisoirement la situation matrimoniale en URSS. Mai
23 oman victorien en est le meilleur exemple.) Or il semble que nous entrions dans une période de mœurs sexuelles faciles ou relâ
10 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
24 n, ce qui était utile aux maîtres. La religion ne semblait plus gêner personne27. Elle sanctionnait et protégeait l’ordre établi
25 ionnent les masses incroyantes. Il se pose là, me semble-t -il, une question de solidarité, qui est une forme de la charité. Parf
11 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 11. La baleine qui avait faim
26 rroi : autant de causes de faiblesse et de ruine, semble-t -il. Et pourtant, c’est tout cela qui a fait l’Europe. Et cette Europe
12 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 13. La fin du pessimisme
27 par l’autre, ces deux révélations « uniques » qui semblaient au début exclusives et totales. Appliquer l’analyse marxiste au milie
28 nières années. Un certain déterminisme économique semblait nous conduire sans merci vers le triomphe du plan total, ordonnant to
13 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
29 es temps et pour toutes les races de la Terre. Il semble donc certain que le mouvement œcuménique ne devra pas s’arrêter au pr
30 du christianisme et que les traditions orientales semblent exclure. Tout ceci, non dans un esprit de tolérance mutuelle un peu c