1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
1 Au Moyen Âge l’évolution se continue dans le même sens . On spécialise les « compétences » des saints, ou de leurs reliques q
2 re des saints, tandis que ce terme n’a plus qu’un sens relatif pour nous protestants. Est-ce là nous juger ? Les catholiques
3 ’aux limites les plus hautes de la vertu. Dans ce sens , il ne peut exister de saint véritable. Il n’y a pas de saints, mais
2 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
4 drame de toute vie. Ha ! Qui je suis ? Mais je le sens très bien ! je sens très bien cette force — ici, je tape du pied —, c
5 Ha ! Qui je suis ? Mais je le sens très bien ! je sens très bien cette force — ici, je tape du pied —, ces désirs, ce corps…
6 … Vers le soir, l’ardeur tombe : agir ? dans quel sens  ? Provisoirement j’étais sauvé d’un désordre où l’on glisse vers la m
7 de chercher cette Vertu ; de me replacer dans le sens de ma vie ; de rendre toutes mes forces complices de mon destin. D’ab
8 ai à mettre des étiquettes sur mes actes… Déjà je sens un sourire — en songeant à ces raisonnements que je me tiens — plisse
3 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
9 e « long songe de violence et de volupté », je me sens envahi par un rythme impérieux au point qu’il faut que certaines voix
10 d’oublier de vivre à force d’y vouloir trouver un sens , ne vaudrait-il pas autant s’abandonner parfois à ces forces obscures
11 entres nerveux, et sa victime « une sympathie (au sens étymologique du mot) qui la renseigne du dedans, pour ainsi dire, sur
4 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
12 ose à nos pensées. Ici la vie n’a presque plus de sens , comme le fleuve. Elle n’est qu’odeurs, formes mouvantes, remous dans
13 nce. Nature ! qui nous enivrait, promettant à nos sens , fatigués de l’esprit qui les exerce, des voluptés plus faciles — pou
5 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
14 faite lui-même. Car il est artisan, dans le beau sens ancien du terme, tout comme son frère Charles Barraud, qui lui, passe
6 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
15 ’apparaît avec le visage même de mon amour. Je me sens voluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir, vertige de te perd
16 dans les choses — et c’est cela seul qui donna un sens au monde. — Mais je bavarde, je philosophe, et vous allez me dire que
17 ue de prendre des femmes au hasard, disait-il. Je sens très bien que nous allons nous ennuyer terriblement. Du moins, moi. P
18 uand je la regarde s’amuser. Je vois se perdre ce sens des correspondances secrètes et spontanées du plaisir qui seules fais
19 chestre triomphant suffit à peine à toucher leurs sens fatigués et épaissis. Regardez ces yeux mornes, ou luisants de concup
20 ar la souffrance qu’elle entraîne, nous révèle le sens réel de nos vies, et peu à peu, de leurs moindres coïncidences. La fa
21 m’éclaboussant de neige et de titres dépourvus de sens . Je dormais debout. 10. Quelque chose comme « pâtisserie-crème foue
7 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
22 ience folle le mène à une découverte sur les sept sens de laquelle il convient de méditer : la personne se dissout dans l’ea
23 nt troublé par la crainte de n’avoir pas saisi le sens véritable d’un texte, trouve parfois de cette incompréhension des mar
8 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
24 sérénité presque effrayante. Vient le temps où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette encore que
9 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
25 tout le monde exagère, à qui mieux mieux dans le sens de la médiocrité spécifiquement française — et nul ne s’en déclare gê
26 n acheter qui mette en péril le budget mensuel. Ô sens de la mesure ! (Mais où les audaces souveraines d’un Racine, d’un Des
27 ire la révolution morale… parce qu’elle manque de sens moral. » Le Français qui n’est ni chrétien ni disciple de Nietzsche,
10 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
28 u monde spirituel. Ce n’est pas en détraquant nos sens ou notre raison, ce n’est pas en nous efforçant de délirer que nous a
29 e réalité supérieure, mais bien en surpassant nos sens par notre intelligence, celle-ci à son tour par une volonté qui l’ori
30 a-t-il une faculté de perception indépendante des sens , qui, s’exerçant par le moyen d’un organe interne, puisse nous donner