1 1947, Doctrine fabuleuse. Orientation
1 gile du jour, dont l’usage est alors mythique, au sens où je l’entends ici. Il m’a semblé que le rapprochement de ces trois
2 1947, Doctrine fabuleuse. Premier dialogue sur la carte postale. La pluie et le beau temps
2 regrette profondément que vous n’ayez pas plus de sens qu’un oiseau. Sonnette, si vous étiez païenne ou si vous étiez chréti
3 mais seulement à distinguer, pour moi seul, leur sens convenable. Et lorsque je connais où se situe leur lieu, j’établis en
4 ille, habitant d’Argos. N’ayant pu débrouiller le sens de l’Oracle qui lui avait dit d’aller bâtir une ville là où il trouve
3 1947, Doctrine fabuleuse. Deuxième dialogue sur la carte postale. La beauté physique
5 us commettez la même erreur que lui, dans l’autre sens . Le peintre. Vous voulez dire ? Le mari. Qu’il se trompait en parla
6 t se comporte en moraliste, non point en homme de sens . Au contraire, celui qui la considère dans son existence propre, c’es
7 e tait jusqu’à ce qu’il comprenne et juge le vrai sens de son trouble. Le peintre. Et alors ? Le mari. Et alors il se tait
8 prends dans son être et dans son existence, je me sens tout entier orienté vers une réalité plus profonde et plus libre, plu
9 ue ne sont pas deux réalités opposables, et qu’au sens plein de ces deux mots, on les peut employer l’un pour l’autre. Dans
4 1947, Doctrine fabuleuse. Troisième dialogue sur la carte postale. L’homme sans ressemblance
10 L’agent. Quelle merveilleuse idée d’article ! Je sens que la photo sera bonne, nous l’avons prise pendant que vous parliez
5 1947, Doctrine fabuleuse. Quatrième dialogue sur la carte postale. Ars prophetica, ou. D’un langage qui ne veut pas être clair
11 tique. Ce qui me gênait, je crois, c’est qu’à mon sens vous n’êtes pas encore assez clair. L’auteur. Et pourquoi, je vous p
12 nce, c’est-à-dire par cette volonté d’exclure les sens ordinairement contradictoires des mots. Ainsi les lois formulées par
13 des formes courantes du langage, vidées de leurs sens particuliers. Ce procédé est sans danger quand il est appliqué par le
14 … L’auteur. L’expression vous apparaît privée de sens  ? Mesurez donc, une bonne fois, toute l’ampleur de ma déraison. Laiss
15 nu par l’espoir d’une vision renouvelée. Voilà le sens , l’orientation de ma démarche, et c’est pourquoi je vous disais qu’on
16 raison. Ainsi la parabole est une énigme dont le sens est dans la vision. Le critique. Comment expliquez-vous le plaisir q
17 rends à la lecture de certaines paraboles dont le sens eschatologique m’échappe, je le suppose, absolument ? L’auteur. Je d
18 compris en soi et dans leur lettre, mais dont le sens dernier ne puisse être aperçu sous un angle de vision quelconque. Je
6 1947, Doctrine fabuleuse. Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
19 ience folle le mène à une découverte sur les sept sens de laquelle il conviendra de méditer : la personne se dissout dans l’
20 ur troublé par la crainte de n’avoir pas saisi le sens véritable d’un texte, trouve parfois de son incompréhension des marqu
7 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
21 s contes sans jamais se poser de questions sur le sens d’un tel accident, dont à vrai dire les suites sont assez pittoresque
22 sont assez pittoresques pour qu’un « poète » (au sens banal) préfère en ignorer la cause ? L’on s’étonne enfin de ce lien e
23 té dans ses écrits. (Il peut être, d’ailleurs, au sens courant du mot, le plus « pudibond » des bourgeois : un Amiel…) Cepen
24 gne de ce nom étant d’abord une mise en ordre, un sens donné… C’est par là que Chamisso s’est sauvé de lui-même : s’il a fai
8 1947, Doctrine fabuleuse. Don Juan
25 nt. Pour peu qu’il les impose, elles perdent leur sens , puisque le système qui les mesurait n’existe plus. Par-delà le bien
9 1947, Doctrine fabuleuse. La gloire
26 e la gloire est donc né d’une sorte de maladie du sens social. C’est le contraire de l’amour du prochain. L’individu qui che
10 1947, Doctrine fabuleuse. Le nœud gordien renoué
27 son objet ; de l’action efficace au détriment du sens  ; de la tricherie ; de la rupture des liens. Et depuis lors, je vais
28 Renouez-le ! Renouez-le ! Car il y va de tout, du sens même de nos vies ! Car vous mourez, nous mourons tous d’ennui, dans u
11 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
29 t que d’une mauvaise farce, indigne d’un homme de sens . Le fiscal Knol se sent prêt à pleurer de colère. Pasvogel, le rusé l
12 1947, Doctrine fabuleuse. La fin du monde
30 sa propre mort, de la mienne. Et non plus, à mon sens , de la méditation que je poursuis entre ces phrases, dans cette matin
31 nt, si tout s’arrête avant midi, pour moi ? Je ne sens pas que l’idée soit tragique : elle m’appartient, je puis en disposer
32 e impuissance à comprendre le mot penser dans son sens fort. Car penser sa mort réellement, ce serait aussitôt mourir. Peut-
33 l’on admet que le temps va toujours dans le même sens  : vers sa fin. Mais c’est une mauvaise raison. Depuis qu’il court ain
34 tin et de sa liberté, s’il voyait à l’œil nu leur sens dernier et l’enjeu véritable de ses choix, à qui reviendrait l’empire
35 els de notre marche séculaire. Que savons-nous du sens de notre civilisation ? Quelle est sa fin, dès l’origine, quel est so
36 résence éternelle de la Fin, tout ce qui donne un sens d’éternité à vos singeries, vous l’appelez exagéré, démesuré. Écoutez
13 1947, Doctrine fabuleuse. Antée ou La terre
37 i pas discuté ces derniers mots, qui choquent mon sens de la logique, mais j’ai quelques meubles de prix. J’ai même feint d’
38 t d’eau de Cologne. Quand j’ai mes humeurs, je me sens faible. Je suis tout chargé. Ça me donne sur les nerfs. Plus qu’il m’
39 eille couvert de terre, le lendemain matin, je me sens propre ! La forêt, le fouillis, les feuilles, c’est comme les femmes…