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et passionnée de l’ « impossible », — qui dans ce
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, vraiment, n’est pas un mot français. En ceci, le monde de l’Europe c
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loi. Il y a une contrepartie. Celui que hante le
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du péché — c’est-à-dire de la réalité humaine — celui-là résiste rare
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n détruit son objet, et bientôt détruit jusqu’aux
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sur lesquels elle régnait. Le sentimentalisme, dès qu’il devient déle
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sance, c’est la réaction goethéenne. Goethe en ce
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est bien l’antiallemand, ou encore comme le disait Curtius, le premie
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dit-on, un amateur de troubles distingués. Peu de
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du réel. Mais nous vous montrerons notre Hongrie, ou tout au moins ce
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t pas à la vertu des noms reste prisonnier de ses
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; mais celui-là est véritablement voyageur qui n’a pas renoncé à conv
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lonner, pousser de grands cris ; tourbillonner en
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inverse ; frapper des talons toujours plus vite, mains à la nuque, ma
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e son épigramme, jette son petit caillou. Ici, le
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des mots et des choses est celui d’un courant musical qui domine l’en
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ssion, et c’est là son miracle. Si tu n’as pas le
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de la musique, conserve quelque espoir de t’en tirer. Sinon… je t’env
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t de même a quelque chose de « moderne », dans un
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vaste et mystique, elle le doit au charme égyptien du peuple errant q
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ue la ligne est droite. Je ne sais plus dans quel
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je roule. J’aime ces heures désorientées ; le sentiment du « non-sens
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tête.) — On ne voyage jamais que dans son propre
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! — Mais il faut voyager pour découvrir ce sens ! — Qu’as-tu vu que t
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e sens ! — Mais il faut voyager pour découvrir ce
sens
! — Qu’as-tu vu que tu n’étais prêt à voir ? — Mais il fallait aller
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s’arrêter de penser). Se peut-il qu’on cherche le
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de la vie ! Je sais seulement que ma vie a un but. M’approcher de mon
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éléments naturels. Pour nous, nous développons un
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plutôt fictif de la responsabilité. Nous développons au vrai un hamlé
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ci dans une atmosphère goethéenne d’utilité, — au
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élevé et civilisateur du terme. La notion moderne de superflu, qui do
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? La question me paraît, au concret, dépourvue de
sens
. Mais au nom de la dignité humaine, je demande que les journalistes c
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s. Mais au regard de la nature, cela n’a point de
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. Ou bien alors : cela désigne une nouvelle répartition des terres. Q
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sérénité presque effrayante. Vient le temps où le
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de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette encore que
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e m’a réveillé. Mais tandis qu’ici j’écris, je me
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tout baigné encore de cette fièvre amoureuse ; et tout est mythe de n
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visible. Tous deux orientent la réflexion vers le
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et vers le symbole concret. N’est-ce point ce genre de démarche que n
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aites ont au contraire le pouvoir de rendre à nos
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leur efficacité et leur étonnement. Je regarde les feuilles de ma sal
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ables. Cependant il possède à un si haut degré le
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de l’enrobement des vérités occultes, de leur symbolisme concret, de
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uelques jours, je crois, oui je crois bien que je
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la vie tout le temps… 15 juillet 1929 Le père Reinecke me félic
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eoir ici ! Mais je n’ose plus lui faire place. Je
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que les deux ouvrières me regardent. Elle, sans doute, ne veut pas tr
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e je n’ai cessé de mener depuis, pour l’avenir du
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de nos vies. Le bon vieux temps présent 19 mars 1939 « Le Führer
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er les avions aux appareils plus délicats que les
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de l’homme. Cette belle crise radio-poétique s’étant heureusement dén
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e posera l’invention, en le tournant dans l’autre
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, comme pour se souvenir de ce qui vient ? D’où remontent ces rythmes
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ope par la Révolution, puis par l’Empire, dans le
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des droits individuels et de la tyrannie collective. La population s’
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t jamais. Le peu que j’en dis l’eût gêné. Mais ce
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naturel du service, il lui fut donné de l’exercer dans d’autres dimen
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enseur de l’honneur protestant, il était au plein
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du mot l’homme engagé, celui qui ne revendique rien pour soi, tout po
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première fois, ces mots s’animent en moi vers un
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émouvant. Jours prolongés, non pas multipliés. (Ce n’est pas une rece
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aine. Comment un Suisse le croirait-il ? Si je me
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presque partout chez moi dans l’Europe franco-germanique, c’est que d
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on clos natal. C’est aimer plus loin dans le même
sens
. Ainsi, pour me sentir Européen, nul besoin de quitter ce salon campa
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e cœur et l’âme ont leur théâtre pur, où tout est
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, écho, dialogue à l’infini. Ici la joie trouve un espace où se déploy