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de tentateur a consisté à priver les individus du
sentiment
de leur responsabilité morale, donc du sens de leur culpabilité. En l
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urs de conscience. Mais la misère des temps et le
sentiment
d’impuissance qu’éprouvent les individus dans notre monde démesuré, f
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a défaite irrémédiable devant l’esprit, devant le
sentiment
, devant ce qui fait la valeur de la vie. Je songe au chef de guerre q
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ls de ce génial Souffleur. « C’est avec les beaux
sentiments
qu’on fait de la mauvaise littérature », dit encore Gide. Et William
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édifiants. Non, ce n’est pas la vraie beauté des
sentiments
mais leur fausse beauté (donc leur laideur réelle) qui fait de la mau
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voilà bien la misère du vieux monde. Aux « beaux
sentiments
» conformistes, nous ne savions plus ou n’osions opposer que des sent
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nous ne savions plus ou n’osions opposer que des
sentiments
pervertis, tout aussi faux que ceux dont ils n’étaient que l’inversio
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avions plus concevoir et illustrer de vrais beaux
sentiments
, de vrais types de vie haute, de vrais idéaux qui propagent une énerg
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ourt, dans le cadre de nos vies, à nous priver du
sentiment
d’être une personne responsable. Nous vivons tous, de plus en plus, d
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poque, c’est à certaines nuances « modernes » des
sentiments
et de leurs modes que se révèle de la manière la plus précise l’œuvre
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s encore un ridicule. Certes l’amour, de tous les
sentiments
, est celui qui se prête le mieux à justifier l’abdication de soi, pui
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a de tout bien sûr, il y a de bons ménages et des
sentiments
authentiques, mais il y a ce que décrivent les romanciers, et certain
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? L’action du diable étant d’obnubiler en nous le
sentiment
de la culpabilité, et de nous faire croire que c’est l’autre toujours
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ctification consiste dans l’augmentation de notre
sentiment
d’être complices de tout le mal qui se fait dans le monde. Dans la Co
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responsable de rien ni de personne. Mais sans le
sentiment
de la responsabilité de chacun envers autrui, il n’est point de liber
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dance indiscutable à certaines choses, à certains
sentiments
, c’est le fait qu’il engage nécessairement des actes. Or cette corres