1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 l’exposition des plus frappans, et à en dire mon sentiment . J’avance donc que l’Asie diffère considérablement de l’Europe, non s
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
2 ne justice supérieure aux États ; et surtout : le sentiment de tout ce que les Européens, malgré contrastes et conflits, possèden
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
3 ent après tout le caractère d’un Brésilien et les sentiments d’un Topinambou ? Je ne suis ni l’un ni l’autre, je veux être heureux
4 ution… Je n’ai pu refuser ces premières lignes au sentiment dont j’étais plein. Tâchons maintenant de raisonner de sang-froid.
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
5 ionale et de l’esprit militaire. Renonçant à tout sentiment de vigueur et d’activité, les provinces asservies attendaient leur sa
6 mœurs générales du siècle ont introduit quelques sentiments d’honneur et de justice dans les constitutions les plus défectueuses.
7 sme ou les intrigues de nos prêtres, détruire ces sentiments de respect et de bienveillance que la supériorité de nos lumières et
8 ope, ce nom d’une terre natale réveilla en moi le sentiment de la patrie ; et tournant vers elle mes regards, j’arrêtai toutes me
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
9 ncret du phénomène sera la « nationalisation » du sentiment patriotique dans tous nos peuples. Le « qui veut faire l’ange fait la
10 esprit, enrichissant l’imagination et affinant le sentiment . Lorsqu’un homme voyageait ou séjournait loin de son pays pour son pl
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
11 Toutes les religions sont venues de l’Orient ; le sentiment y est plus vif, plus élevé ; ces connoissances intuitives ou adaptées
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Napoléon et l’Europe
12 ification sommaire » des codes, des opinions, des sentiments et des intérêts, préalablement unifiés à l’intérieur des grandes nati
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
13 che des événements (a donné) aux Cours alliées le sentiment de toute la force de la ligue européenne… La paix sera celle de l’Eur
14 attachement aux coutumes locales tient à tous les sentiments désintéressés, nobles et pieux. Quelle politique déplorable que celle
15 ir que d’une plus grande généralité de vues, d’un sentiment plus étendu, qu’on peut appeler le patriotisme européen. C’est l’inst
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
16 aël : Les diversités innées de conceptions et de sentiments … propres à des peuples entiers aussi bien qu’à des individus et résul
17 te qu’un honnête homme, avec des tendances et des sentiments naturels, est mal à sa place parmi nous. Souvent on souhaiterait d’êt
18 lui-même un établissement considérable. Mais les sentiments des fils sont souvent en opposition avec ceux des pères, et cela se v
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
19 ons s’étaient secrètement émancipés, et pleins du sentiment illusoire de leur vocation ils répudiaient avec d’autant plus d’insol
20 et d’enthousiasme et condamna l’imagination et le sentiment , la morale et l’amour de l’art, l’avenir et le passé ; on en vint à p
21 structibles au cœur de l’humanité ; d’une part le sentiment exaltant de la liberté, l’espoir illimité de puissantes sphères d’act
22 par le temps et l’habitude, ou en un mot, dans le sentiment général. La puissance ecclésiastique, quoique ses limites et ses attr
23 était particulière. Pour se convaincre que, si le sentiment reste bon et qu’il demeure chrétiennement parlant unique même dans la
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
24 meut à la fois la pensée et l’action, et aussi le sentiment de son époque. Le monde que l’on nomme cultivé est victime d’une gra
25 qui distingue un sage d’un sot, l’intelligence du sentiment , voire l’homme de la femme. Mais la vraie culture doit s’en tenir à c
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
26 cationnel qui seul rend nos efforts légitimes, au sentiment de la Vie et de sa mission. Elle est dans l’oubli de Dieu, de sa loi
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
27 souffle dans ses caresses ; qui, sous la forme de sentiments divers, pénètrent dans la moelle de ses os avec l’air qu’il respire,
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
28 torien allemand Léopold von Ranke (1795-1886), un sentiment d’incongruité profond s’empare de l’esprit : ou bien les descriptions
29 n profondeur — l’impétuosité toujours vivace du «  sentiment national » en fait partie, de même l’anarchisme montant : ce phénomèn
30 angoisse patriotique, des heures où bien d’autres sentiments antiques nous submergent. Des esprits plus lourds que nous mettront p
31 llait enfin aux pieds de Napoléon. Comme tous ces sentiments pâlissent vite, comme il nous est difficile déjà de les comprendre, c
32 er les hérétiques ; elle transforme rapidement le sentiment national en un instinct qui échappe au contrôle de la raison. Du même
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
33 r l’auteur dès 1912 : Le Déclin de l’Occident. Le sentiment de notre décadence aura donc précédé chez les meilleurs esprits cet é
34 s. Chez nous, en Suisse ? Chez nous, il existe un sentiment persistant des affinités avec l’Allemagne, à l’exclusion de tout nati
35 « L’Européanisation », daté de 1906. 273. Cf. Le Sentiment tragique de la vie, 1912. 274. Hilaire Belloc : The Crisis of our Ci
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
36 le tout de l’homme, non seulement la pensée et le sentiment , mais l’action. Cet humanisme éthique et politique plaçait au centre
37 manifeste à notre connaissance comme Loi, à notre sentiment comme Beauté, et à notre activité comme Droit. Croire à l’existence d
38 de la détresse, séparé des hommes et de Dieu. Le sentiment de la misère humaine leur donne cet accent de simplicité qui est la m
39 ficultés, comme on le voit principalement dans le sentiment et dans la pensée, qui sollicitent maintenant les âmes, d’une trêve e
40 rend pas fécondes, mais au contraire, explique le sentiment de paralysie et de décadence qui a régné sur la première moitié de no
41 in de l’unité européenne, elles feront place à un sentiment plus fort de complémentarité dans la diversité des styles : L’Europé
42 de plus en plus prédominer chez les Européens le sentiment de ce qui les unit sur ce qui les sépare. Or, si notre voyage spiritu
43 ture autre que la sienne propre, et lui donner le sentiment qu’elle doit ou détruire ou refaçonner toutes les cultures avoisinant
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
44 désormais les Nations d’Europe. Il semble que le sentiment des peuples se soit déjà clairement manifesté à ce sujet. Aux gouvern