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oyable. Remède du pire ? Il fallait bien qu’on se
sentît
malade pour aller rechercher le médecin sévère que la santé moins dép
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croit qu’il s’agit des autres, et personne ne se
sent
atteint ; mais si l’on parle au solitaire de son angoisse, c’est de l
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connaît dans cette œuvre, et en même temps il s’y
sent
mal à l’aise : tout est bien vu, et de quels yeux impitoyables aux il
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s êtres, on n’a pas besoin d’arguments pour faire
sentir
l’absurdité des « lois », qui pour certains intellectuels, figurent l
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sentier. Et il y a aussi cette malédiction, où on
sent
bien qu’on est (car rien autour de nous n’est vraiment éclos, vraimen
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rcher lui-même dans la série de ses souvenirs. Il
sentait
que l’existence n’a d’appui ferme que dans la chaîne ininterrompue de
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ec un autre univers, lui fait mépriser cette vie,
sentir
ses limites, mettre tout son espoir dans une existence d’outre-tombe9