1 1947, Doctrine fabuleuse. Troisième dialogue sur la carte postale. L’homme sans ressemblance
1 nt. Tout homme connu vous fera remarquer qu’il se sent méconnu dans son dessein profond, à moins qu’il ne soit très vulgaire
2 1947, Doctrine fabuleuse. Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
2 image comme celle d’un quelconque passant, il se sent aussitôt séparé de soi-même, et si profondément différent de son appa
3 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
3 la persécution.) Il arrive aussi que cet homme se sente trop lucide, perçant toutes choses à jour, et lui-même, d’où l’impres
4 son. L’esprit offensif et joyeux, le corps qui se sent « plein dans sa peau » partagent les richesses du désir. Et l’homme a
4 1947, Doctrine fabuleuse. Contribution à l’étude du coup de foudre
5 seul trait, en se regardant dans les yeux. Je me sentis pâlir violemment. Nous passons à table. Mon hôte bientôt s’inquiète :
6  : « Vous êtes pâle et vous ne mangez rien ! Vous sentiriez -vous indisposé ? » Je balbutie n’importe quoi sur cette traversée en
5 1947, Doctrine fabuleuse. Don Juan
7 jamais la Nature n’a rien produit de pareil. Vous sentez bien qu’il y a du démoniaque dans son cas, une sorte de polémique anx
8 lent que par ces règles et dans la mesure où l’on sent qu’elles les violent. Pour peu qu’il les impose, elles perdent leur s
6 1947, Doctrine fabuleuse. La gloire
9 égoïste pour me laisser aller à ce jeu-là. Je me sentirais dépossédé. C’est que je veux être aimé pour moi-même, tel que je suis
7 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
10 ce, indigne d’un homme de sens. Le fiscal Knol se sent prêt à pleurer de colère. Pasvogel, le rusé libraire, essaie de se re
8 1947, Doctrine fabuleuse. La fin du monde
11 dans l’univers entier. Ils se sont tout d’abord sentis gênés, balourds, ne sachant trop quelle contenance prendre. Et la lum
9 1947, Doctrine fabuleuse. Antée ou La terre
12 ’il perd une fois, c’en est fini. Jamais il ne se sent plus angoissé qu’à la veille d’une épreuve mondiale, au terme du plus
13 hronométrée, sans rien d’impur. Et pourtant il se sent impur et affaibli. Allégé physiquement par un régime sévère, tous ses