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les notes et réflexions que j’ai écrites pendant
sept
ans — et dont un certain nombre ont paru à leur date, réagissant à l’
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onnement, quelque part à la frontière suisse, fin
septembre
1939 — Tu te rends compte ? dit un camarade. — Pas trop. Mais pour
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le temps tu le retrouveras ; donnes-en une part à
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et même à huit, car tu ne sais pas quel malheur peut arriver sur la t
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é. Bon. Nous verrons cela demain matin. Arriver à
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heures tapantes au bureau, surtout. Notre projet du 6 juin se précise
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oments où tout peut arriver. 18 juin 1940 À
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heures précises au bureau. Sur ma table une note me priant de passer
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u’elles jouèrent dans le même sens. Le 20 août, à
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heures du matin, je prenais la route de Lisbonne. 5. On se rappelle
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ui vibre au vent chaud de la mer… Lisbonne, 10
septembre
1940 Blanche et bleue dans l’immense lumière de la liberté atlanti
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et ses rues débouchant sur le ciel, la ville aux
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collines renie la guerre, oublie l’Europe. Demain nous embarquons pou
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notre délai de grâce ! À bord de l’Exeter, 11
septembre
1940 Les derniers barrages traversés, la passerelle relevée, et no
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licier. De Genève à Lisbonne, nous avons traversé
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contrôles différents de douane et de police. Secondés par la chance,
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éel et bien lui-même… En mer, nuit du 14 au 15
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1940 Les derniers bateaux de la dernière ligne reliant l’Europe à
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vraiment bien qu’entre gens du même peuple… 17
septembre
1940 Chaque soir, les passagers se pressent devant la porte de la
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définition, — avant qu’elle fût définitive. 18
septembre
1940 Comment prévoir l’issue de cette guerre, lorsqu’on a remarqué
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ossible » serait donc la victoire anglaise. 19
septembre
1940 Un journaliste américain, qui revient de Paris, s’appuie au b
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é dans l’eau, pour marquer mon approbation. 20
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1940, en rade de New York Je me suis éveillé dans ma cabine moite
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rait vérifiée à l’instant même ! New York, fin
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1940 Ces histoires de visas et de passeports, j’y reviens, font ra
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it l’herbe d’un marais. Buenos Aires, début de
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1941 Un seul gratte-ciel, de vingt étages, mais il fait le profil
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c’est déjà presque une routine… 1er août 1914, 2
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1939. L’alerte de Munich, aussi. Et quel jour sommes-nous, aujourd’hu
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conférence de Buenos Aires, des notes éparses. À
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heures, je me suis mis à écrire. Il est dix heures et j’ai devant moi
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sur la plage, et nous l’avons ici. New York, 2
septembre
1942 Quoi de plus sale qu’une ville dont la foule transpire ? Il f
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Nord, depuis quelques jours… Long Island, fin
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1942 Bevin House. — Nouvelle maison à la campagne, à deux heures
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secondes de révolution — et le feu rouge — six ou
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secondes. Tout ce qu’embrasse mon regard, tout est fait de main d’hom
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alme. Nous parlions peu et nous étions heureux. À
sept
heures une sourde explosion s’est longuement répercutée, venant du fo
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ais-je cette nuit ? J’arrive au rendez-vous après
sept
ans, furtivement, à la faveur d’une nuit déserte. Un rendez-vous dont