1 1946, Journal des deux mondes. Avertissement
1 les notes et réflexions que j’ai écrites pendant sept ans — et dont un certain nombre ont paru à leur date, réagissant à l’
2 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
2 onnement, quelque part à la frontière suisse, fin septembre 1939 — Tu te rends compte ? dit un camarade. — Pas trop. Mais pour
3 le temps tu le retrouveras ; donnes-en une part à sept et même à huit, car tu ne sais pas quel malheur peut arriver sur la t
3 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
4 é. Bon. Nous verrons cela demain matin. Arriver à sept heures tapantes au bureau, surtout. Notre projet du 6 juin se précise
5 oments où tout peut arriver. 18 juin 1940 À sept heures précises au bureau. Sur ma table une note me priant de passer
4 1946, Journal des deux mondes. Intermède
6 u’elles jouèrent dans le même sens. Le 20 août, à sept heures du matin, je prenais la route de Lisbonne. 5. On se rappelle
5 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
7 ui vibre au vent chaud de la mer… Lisbonne, 10 septembre 1940 Blanche et bleue dans l’immense lumière de la liberté atlanti
8 et ses rues débouchant sur le ciel, la ville aux sept collines renie la guerre, oublie l’Europe. Demain nous embarquons pou
9 notre délai de grâce ! À bord de l’Exeter, 11 septembre 1940 Les derniers barrages traversés, la passerelle relevée, et no
10 licier. De Genève à Lisbonne, nous avons traversé sept contrôles différents de douane et de police. Secondés par la chance,
11 éel et bien lui-même… En mer, nuit du 14 au 15 septembre 1940 Les derniers bateaux de la dernière ligne reliant l’Europe à
12 vraiment bien qu’entre gens du même peuple… 17 septembre 1940 Chaque soir, les passagers se pressent devant la porte de la
13 définition, — avant qu’elle fût définitive. 18 septembre 1940 Comment prévoir l’issue de cette guerre, lorsqu’on a remarqué
14 ossible » serait donc la victoire anglaise. 19 septembre 1940 Un journaliste américain, qui revient de Paris, s’appuie au b
15 é dans l’eau, pour marquer mon approbation. 20 septembre 1940, en rade de New York Je me suis éveillé dans ma cabine moite
16 rait vérifiée à l’instant même ! New York, fin septembre 1940 Ces histoires de visas et de passeports, j’y reviens, font ra
6 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
17 it l’herbe d’un marais. Buenos Aires, début de septembre 1941 Un seul gratte-ciel, de vingt étages, mais il fait le profil
7 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
18 c’est déjà presque une routine… 1er août 1914, 2 septembre 1939. L’alerte de Munich, aussi. Et quel jour sommes-nous, aujourd’hu
19 conférence de Buenos Aires, des notes éparses. À sept heures, je me suis mis à écrire. Il est dix heures et j’ai devant moi
20 sur la plage, et nous l’avons ici. New York, 2 septembre 1942 Quoi de plus sale qu’une ville dont la foule transpire ? Il f
21 Nord, depuis quelques jours… Long Island, fin septembre 1942 Bevin House. — Nouvelle maison à la campagne, à deux heures
8 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
22 secondes de révolution — et le feu rouge — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon regard, tout est fait de main d’hom
9 1946, Journal des deux mondes. Virginie
23 Virginie Septembre 1943 Un éditeur américain m’ayant demandé d’écrire une version éla
10 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
24 alme. Nous parlions peu et nous étions heureux. À sept heures une sourde explosion s’est longuement répercutée, venant du fo
11 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
25 ais-je cette nuit ? J’arrive au rendez-vous après sept ans, furtivement, à la faveur d’une nuit déserte. Un rendez-vous dont