1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 s et journaux. Grande facilité de travail dans ce silence à peu près absolu. Mais aussi j’ai l’impression nette d’utiliser la f
2 er longuement avec les clients qui attendaient en silence , le nez sur leurs sabots, que je sois sorti. La mère Aujard n’a pas t
3 s la multitude en tumulte, tandis qu’ici, dans le silence , se prolonge une rumeur de foule invisible. 6 décembre 1933 Il
4 et les rires redoublent. L’instituteur réclame le silence , et la projection commence. C’est un film d’avant-guerre, la Course a
5 anderai donc de bien vouloir proposer des noms ». Silence . Chuchotements. « Vas-y ! — Non ! moi ? penses-tu ! » « Vas-y Charles
6 dent demande s’il y a des questions à poser. Long silence embarrassé. Enfin un type se lève au fond de la salle et demande « s’
7 et que tout cela peut bien suffire à expliquer le silence de ces cultivateurs. Mais le type qui m’a parlé avait la langue bien
8 ole, et il était trop tard pour aller en acheter. Silence , froid, solitude, et ce vent qui ne cesse pas de siffler autour de la
9 la démesure collective d’un plan quinquennal. Le silence de la lande et des marais, la rumeur de la côte, les petits chocs irr
10 champ en costume de moujik, il y a eu un profond silence au lieu des rires que je craignais. (On peut donc gouverner sans être
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
11 rnière bûche fume, il fait presque froid. Dans ce silence vide de la nuit campagnarde, me voici seul encore éveillé, les yeux b
12 sans accompagnement profond. Dès qu’on a perçu ce silence où plus rien ne palpite et n’attend, le pittoresque du décor devient
13 ucher un peu plus loin. Un ou deux se défilent en silence . « J’ai pris la nature sur le fait. » Vertige de l’animalité. 17 a
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
14 racas rythmé qui rejoint parfois l’asymptote d’un silence mort — cette absence de musique quand le silence a été tué, absence q
15 silence mort — cette absence de musique quand le silence a été tué, absence qui se confond avec la présence d’un bruit univers
16 sans rien dire, comme le médecin qui ausculte en silence et déjà votre sort lui est connu. Je conçois un métro silencieux, plu