1 araît de ce point de vue, en quelques traits fort simples . J’insiste sur le mot simple, qui me paraît caractériser notre siècle

2 uelques traits fort simples. J’insiste sur le mot simple , qui me paraît caractériser notre siècle. On dit le contraire un peu

3 nous y regardons de près, nous allons voir que le simple assemblage de ces deux mots, destin et siècle, contient peut-être le

4 suffit, pour le faire apparaître, de poser cette simple question : comment un siècle peut-il avoir un destin ? En réalité, il

5 ? Telle est, je crois, en définitive, la question simple que nous pose l’époque. Vous avez pressenti le parti que j’embrasse.

6 l fallait refaire. Nous avons oublié ce fait très simple  : que la société doit être composée d’hommes réels. Nous avons tout c

7 ivé de toute dignité mystique, il doit devenir un simple organe d’économie et de distribution des tâches serviles et mécanique

8 sentir à quel point l’humanisme, loin d’être une simple conception philosophique, est une attitude devant la « vie pratique »

9 : il faut que chacun soit à sa place. Est-ce trop simple pour les évasifs et les désespérés qui nous entourent ? Est-ce « trop

10 nt de là. L’économie purement matérialiste serait simple , mais elle n’existe pas, à cause de l’« esprit ». C’est donc par les

11 et de plans quinquennaux. Leurs moyens sont plus simples , plus élégants. Ni plus ni moins efficaces d’ailleurs. ⁂ On a voulu m

12 r, — sinon le point de départ se transforme en un simple point de vue, pour le plaisir stérile des clercs bourgeois. C’est ici

13 s. Ainsi l’État se trouverait-il réduit à sa plus simple expression : un bureau de statistiques et de répartition ; les tâches

14 lui qui pratique la miséricorde ; ce n’est pas le simple voisin.