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rane cette forme mythique. Comme une grande image
simple
, comme une sorte de type primitif de nos tourments les plus complexes
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’un mythe est une histoire, une fable symbolique,
simple
et frappante, résumant un nombre infini de situations plus ou moins a
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Tristan, c’est qu’il permet de dégager une raison
simple
de notre confusion présente. C’est qu’il permet aussi de formuler cer
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ècle, était devenu pour les seigneurs une pure et
simple
occasion de s’enrichir, et d’annexer des terres données en dot ou esp
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langage du poème : or on sait qu’il est des plus
simples
. 6. La raison dont je parle ici étant l’activité profanatrice qui s’
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est très généralement conçu comme le plaisir, la
simple
volupté physique. Et la passion — au sens tragique et douloureux — no
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Le principe d’explication de ce tableau est assez
simple
. Le platonisme, au temps de Platon et durant les siècles suivants, ne
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é les conceptions platoniciennes. L’homme le plus
simple
use couramment d’expressions et de notions qui remontent à Platon28.
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i, l’initié devenait objet de vénération pour les
simples
croyants non encore « consolés » : il avait droit au « salut » des cr
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ecti)42 qui avaient reçu le consolamentum, et les
simples
« croyants » (credentes ou imperfecti). Seuls les seconds avaient le
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des « croyants », et plus souvent encore comme de
simples
sympathisants. Ces distinctions, d’ailleurs, étaient bien moins tranc
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On a trop longtemps cru que la cortezia était une
simple
idéalisation de l’instinct sexuel. À l’inverse, il serait excessif de
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onsolés », mais demeurent tolérés dans le cas des
simples
croyants, c’est-à-dire de l’immense majorité des hérétiques. Du côté
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ersécutée (thèse de Rahn, Péladan et Aroux) ou de
simples
allégories illustrant la morale et la mystique courtoise (comme j’inc
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ons exigeait la forme du récit, et non plus de la
simple
chanson. Dans Tristan, la faute initiale est douloureusement rachetée
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ieuse détermine à lui seul la courbe puissante et
simple
du récit. Mais en même temps, Tristan est le plus « breton » des roma
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à tout vent comme girouette et se plie comme une
simple
étoffe… Il se prête et s’adapte à tout, selon le cœur de chacun, à la
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rines orthodoxes qui « plient le Christ comme une
simple
étoffe » et lui font sanctionner après coup tout ce que condamnent, a
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e ce problème comporte une solution définitive et
simple
. Mais il me paraît important de reconnaître au moins, sa position. Qu
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selon la formule moderne du genre, et non pas un
simple
poème. Il n’en reste pas moins que dans l’ensemble, et si l’on consid
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est séparé de sa « dame ». La psychologie la plus
simple
rendrait compte de ce phénomène. Mais il ne sert ici que de prétexte
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urs générations. C’est que pour admirer la nature
simple
, pour accepter certaines mélancolies, et même pour se suicider, il fa
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ystiques ; elle s’est alors trouvée réduite à une
simple
forme d’expression, c’est-à-dire à une rhétorique. Mais automatiqueme
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théorie revient à faire de l’amour passionné une
simple
erreur. « Non point que la passion se trompe souvent, précise-t-il, m
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de le renier, mais qui en vit. Le calcul est très
simple
, et bien entendu inconscient. L’idéal glorifié par la littérature dét
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and il s’est mis à abandonner la notion droite et
simple
des lois de la guerre, à spiritualiser la matière, en négligeant le s
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hez l’autre seulement — la coquetterie est un peu
simple
— mais on en vient à désirer que l’être aimé soit infidèle pour qu’on
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on l’imagine de nos jours est la négation pure et
simple
du mariage que l’on prétend fonder sur lui. C’est qu’on ne sait pas a
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tifierait soit par le récit du miracle de Cana («
simple
hypothèse », dit l’auteur) ; soit par le passage où Jésus proclame qu
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e. Mais elles sont mises en pleine déroute par la
simple
véracité. La fameuse « paix du foyer » n’existe guère qu’au niveau d’
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n assume ? Il faut donc la marquer par un exemple
simple
. Être amoureux n’est pas nécessairement aimer. Être amoureux est un
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lité se garantit elle-même contre l’infidélité du
simple
fait qu’elle habitue à ne plus séparer le désir et l’amour. Car si le
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dépasser notre dilemme ne saurait être la pure et
simple
négation de l’un de ses termes. Je l’ai dit et j’y insiste encore : c
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ue jour de leur bonheur. (Ces choses-là sont trop
simples
et totales pour qu’un discours vienne mettre ses délais entre la ques