1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 emplacer le christianisme défaillant par le culte social de l’État et de son principe « sacral » : Prolétariat, Race, Empire.
2 s convaincrons bientôt, que la charge du problème social est désormais sur nos épaules, et qu’ils feront mieux d’avoir peur de
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
3 ux communs étaient donc à la base de toute la vie sociale du siècle. Que sont-ils devenus parmi nous ? Prenons trois mots parmi
4 … Et l’ordre enfin signifiera tantôt le statu quo social , si absurde qu’il soit, tantôt l’établissement d’une hiérarchie nouve
5 ulture est à l’agonie. Mais en même temps, la vie sociale et politique devient pratiquement impossible. Les masses le sentent a
6 talement ce que j’appellerai un sentiment de vide social . C’est une sorte d’angoisse diffuse, d’où naît le besoin d’un coude à
7 ’hui, nouvelle oscillation du balancier : le vide social créé par l’individualisme du siècle passé appelle une puissante réact
8 e à l’essor du capitalisme et aux transformations sociales qu’il provoquait. Comme la culture elles ont renoncé à diriger, à ave
9 res, c’est parce qu’il s’est chargé de la mission sociale qu’avaient trahie toutes les Églises. Nicolas Berdiaev l’a bien vu :
10 e par l’angoisse des foules. D’où les encycliques sociales données par les deux derniers papes. Et les congrès de Stockholm et d
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
11 s ascètes féroces. Vinet prévoit que les libertés sociales , si nul effort spirituel ne les oriente, aboutiront au despotisme de
12 t entraînés un règlement plus juste des relations sociales et internationales, pour avoir refusé obstinément tout ce qui lésait
13 me des « utopies subversives » certaines réformes sociales qui eussent été dix fois ou vingt fois moins coûteuses que celles qu’
14 d’autres temps, à supprimer toutes les questions sociales . Et cela non pas seulement en Suisse, mais dans tous les pays de l’Eu
15 les pays de l’Europe ; non seulement sur le plan social , mais sur le plan des relations de peuple à peuple. Tout ce que nous
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
16 se. Pour mille raisons qui tiennent à l’évolution sociale du xixe siècle, nos Églises sont devenues des milieux bourgeois, dan
17 jamais dû prendre le ton et l’accent d’un milieu social plutôt que d’un autre. Elle devrait aujourd’hui abandonner résolument
18 e Église n’ait pas le droit d’aborder l’actualité sociale ou politique. Pour être missionnaire, l’Église doit d’abord être conv
19 l’Église ne parle pas le langage d’un seul groupe social , ou d’une seule classe ; ou le langage d’une quelconque philosophie à
5 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
20 que et militaire, à l’Est ; l’autre économique et social , parmi nous. Pour y faire face, personne n’a proposé une meilleure so
6 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
21 au surplus indispensables au maintien de l’ordre social . Aujourd’hui, poursuit-on, la théologie a été solidement reconstruite
22 s âges, des cultures, des religions, des préjugés sociaux et nationaux, de l’obscurantisme et du rationalisme, du piétisme et d
23 c’est-à-dire la forme d’existence personnelle et sociale la plus conforme aux évangiles, l’inspiration évangélique d’une éthiq
24 s, ou divers processus d’adaptation, d’ajustement social , voire politique, selon les pays. Recettes, régimes, remèdes, relaxat
25 e personnel, de guérir, ou d’améliorer son statut social , ses possibilités de travail et de loisirs, donc aussi sa culture et
26 arisation croissante des normes de nos conduites, sociales d’abord, individuelles finalement. Pense-t-on, peut-être, que la mora
27 d’hygiène mentale, de démographie, de mécanismes sociaux ou économiques, de prévention de la criminalité et des maladies dites
28 vention de la criminalité et des maladies dites «  sociales  », etc. — que cette compétence dépasse largement la leur, et de plus
29 vocation. Car les règles et les moyens de la vie sociale sont séculiers, par nature et destination, et dans ce sens sont à Cés
30 stence humaine suffisamment adaptée aux fonctions sociales (dans les rapports avec l’État et avec le milieu), suffisamment docil
31 ut asservissement automatique à des fins purement sociales , fussent-elles déterminées par la plus sûre des sciences. Quant à cel
32 eurs varient du tout au tout selon les conditions sociales , économiques, climatériques ou religieuses, de peuples que la Nature
33 ’elles sont réellement indispensables à toute vie sociale , c’est-à-dire à toute vie humaine. Les règles du jeu d’échecs sont de
34 on ne pouvait en tirer honnêtement ni une morale sociale et civique, ni une morale sexuelle, ni un système de valeurs, ni une
35 uite humaine — statistiques, médications, régimes sociaux ou psychosomatiques qu’on ne remettra en question que pour trouver de