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rait longtemps demeurer pacifiste. Dans un régime
social
où tout se tient, mais par la seule logique de la décomposition néces
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ntes sont devenues les officines d’un conformisme
social
et politique plus scandaleux encore que celui des églises catholiques
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t même la France, si les questions économiques et
sociales
y prennent un jour l’acuité qu’elles ont, depuis la guerre, chez nos
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t radical à l’endroit des problèmes politiques et
sociaux
. La parution coup sur coup, de trois livres importants de Gogarten, d
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ide dans leur effort pour « christianiser l’ordre
social
». Certains même parlent déjà du devoir qu’aurait l’Église de « chris
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’entendent-ils par « christianisation, de l’ordre
social
» ? Ont-ils distingué clairement le péril de sécularisation de l’Évan
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é jusqu’ici peu d’écho. La revue Le Christianisme
social
qui représente l’aile gauche intellectuelle du protestantisme, s’atta
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n a essayé de nous faire croire que cet « ordre »
social
qui nous blessait, c’était un aspect nécessaire de l’« ordre chrétien
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ons de nos églises qu’elles énoncent une doctrine
sociale
nouvelle opposée aux doctrines régnantes. Nous n’attendons rien d’auc
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saintes que l’Académie d’éducation et d’entraide
sociale
a pour mission de servir et de faire rayonner. » — L’idée de propriét
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urs, les vérités saintes, — l’Académie d’entraide
sociale
enfin ! Contribution à la « sauvegarde » : 50 000 francs. Ah ! qu’un
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me République… 2. Et non pas au nom d’un « ordre
social
chrétien qui s’opposerait au désordre actuel, capitaliste ou marxiste
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du n’est conçu qu’à partir de l’ensemble du corps
social
, comme un élément numérique, indifférencié, objectif. On l’obtient pa
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ciologique qui prophétise la dissolution du corps
social
en individus libres au terme d’une évolution scientifique et organisé
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stitue à mes yeux la règle d’or de toute doctrine
sociale
et politique. Est-ce à dire que le bien de tous doive être mis au ser
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et peut-être son contraire. La formule du rapport
social
ne doit pas contenir une revendication de droit, mais une position de
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’opère aujourd’hui entre les anciennes catégories
sociales
, d’ailleurs bien plus complexes qu’on ne le croit couramment. Au fond
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e puisse être ramenée à un système de coordonnées
sociales
, on a trop oublié dans les remous de la bataille qu’à travers un nouv
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ne extérieur » de la richesse, ou d’une condition
sociale
privilégiée — le pas est aisément franchi. Et Descartes n’y est pour
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it bien plutôt s’en prendre au régime des classes
sociales
, qui codifia cette distinction, au point d’assimiler l’homme « distin
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es Illusions du progrès : le maximum d’hypocrisie
sociale
— ou « injustice » — correspond toujours dans l’histoire au maximum d
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rcs refusent d’épouser les passions politiques ou
sociales
qui selon eux mènent le monde à sa perte ; qu’ils refusent de se fair
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en n’est plus facile à concevoir, dans notre état
social
, qu’un patriote qui, entre deux discours nationalistes, s’occupe à fa
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nsiste à assimiler dictature et crime, discipline
sociale
et brutalité, volonté de servir et trahison des clercs, etc., tout ce
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et leurs luttes épuisantes et stériles. Le corps
social
était malade, il fallait l’opérer d’urgence, à chaud et nous y avons
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maux qui étaient devenus aigus chez nous : luttes
sociales
, injustices économiques, décadence d’une culture séparée du peuple et
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i, a peu de part, nous sommes en France — au fait
social
de notre époque, affronté dans le détail quotidien d’une profession.
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le plus féroce réquisitoire contre notre appareil
social
. On trouvera dans le volume, faisant suite à ces documentaires, une c
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pas à la littérature seule, mais à tout un régime
social
qui l’a laissée devenir ce qu’elle est ; et plus encore à chacun de n
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dédain de toutes les complications naturelles et
sociales
de l’amour, l’indulgence pour les mensonges et les égoïsmes de la vie
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restauration de la famille (en tant que « cellule
sociale
»), de l’héritage, et du legs64, le goût du lucre, de la possession p
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te autarchie des Lettres, où les problèmes réels,
sociaux
, métaphysiques, viennent tout juste fournir un « rapprochement », une
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s précèdent toujours des événements politiques et
sociaux
plus profonds que le jeu apparent et confus des partis ou des classes
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je viens de formuler. Premier fait : l’équilibre
social
doit être quelque chose de mouvant. Tout équilibre stable et sclérosé
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on. Ici interviendra le second fait : l’équilibre
social
, pour rester sain, mouvant, tendu, doit être orienté constamment par
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grès d’instituteurs, l’autre à un cercle d’études
sociales
. Les instituteurs voudraient que je leur parle de l’éducation de la p
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rle de l’éducation de la personnalité ; le cercle
social
du mouvement personnaliste. J’irai. Je me fais une règle d’accepter t
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s : congrès d’étudiants, cours ruraux, « journées
sociales
», amateurs de littérature, philosophes, paysans, cercles d’hommes, g
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réation, de l’avènement et de la durée d’un ordre
social
personnaliste. Elle se fait en faisant, par ce mouvement d’interactio
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i doit commencer, de la littérature ou de l’ordre
social
. Notre effort ne saurait porter, avec quelque efficacité, que sur la
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entifiques et psychologiques, influence morale et
sociale
…), bref : une gravité (un poids) qui suffit presque à distinguer cett
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es plus inébranlés, nos sécurités matérielles, ou
sociales
, ou nationales. Ce que personne n’a jamais eu l’idée de mettre en que
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litique des voisins. 82. Dans toutes les classes
sociales
, bien entendu ! am. « Neutralité oblige », Esprit, Paris, n° 61, oct
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contre l’ordre naturel et un crime contre l’ordre
social
. Car le sacrement unissait tout à la fois deux âmes fidèles, deux cor
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e visible. Elle tendait enfin à détruire un ordre
social
qui permettait et exigeait la guerre, comme expression du vouloir-viv
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lit menace en permanence toutes nos « sécurités »
sociales
. En d’autres temps, ce fut la fonction du mythe85 que d’ordonner cett
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t déprimé et profané en même temps que les formes
sociales
dont il tirait ses éléments plastiques. Si maintenant il tentait de s
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se faire bénir par un prêtre. 2. — Contraintes
sociales
. Les questions de rang, de sang, d’intérêts familiaux, et même d’arge
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bien plutôt une volonté de s’évader de l’ambiance
sociale
, et de souligner le caractère privé de ce qu’on appelle le bonheur de
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nguer le christianisme des contraintes sacrées et
sociales
, elle le repousse avec horreur. Car l’engagement religieux est pris «
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sant d’être garanti par un système de contraintes
sociales
, ne peut plus se fonder, désormais, que sur des déterminations indivi
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ière à la ruine du mariage en tant qu’institution
sociale
. 3. « Aimer, c’est vivre ! » Dès le xiie siècle provençal, l’a
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ccède à une humanité plus haute, où les barrières
sociales
, entre autres, s’évanouissent. Le Tzigane peut enlever la princesse,
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ccurrence — de la primauté de l’amour sur l’ordre
social
établi. Que la passion profane soit une absurdité, une forme d’intoxi
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ient d’accuser, mais il est la victime d’un ordre
social
où les obstacles se sont dégradés. Ils cèdent trop vite, ils cèdent a
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s menaces évidemment intolérables pour tout ordre
social
, quel qu’il soit. (Et je ne parle même pas du danger spirituel que fa
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en, au sociologue, c’est de savoir quel mécanisme
social
va se déclencher pour rétablir la situation, ou quel réflexe collecti
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. D’où l’absolue nécessité de restaurer les bases
sociales
, c’est-à-dire l’élément statique et stabilisateur au premier chef qu’
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Staline. Mais le processus de ruine des obstacles
sociaux
, développé sans violences extérieures, n’avait que plus gravement min
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eugénique, selon certains critères statistiques :
sociaux
, raciaux, physiologiques, rigoureusement indépendants des « goûts » i
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disqualifiée, et définie comme simple déficience
sociale
(ou sabotage) devra se réfugier dans le secret. Mais alors elle retro
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romantiques, ou l’homme moral pris dans les rets
sociaux
, et incapable désormais de concevoir les vérités « cruelles » de l’es
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ni de facteurs : caractère, beauté, fortune, rang
social
… Mais pour peu que se précisent les exigences individuelles94, ces do
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qu’on en tire. Seul un respect acquis de l’ordre
social
soutient encore, en fait, l’idée de fidélité. Mais l’obstacle n’est p