1 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
1 il n’y aura bientôt plus — se dit-on — ni luttes sociales , ni lutte contre la nature définitivement asservie. Cet homme sera-t-
2 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
2 u bien de faire triompher telle ou telle doctrine sociale adoptée par opportunisme ? À supposer même qu’une église parvienne à
3 u’une église parvienne à construire une doctrine, sociale , morale, économique, qui puisse s’imposer au grand nombre sans violen
4 x partis qui constituent des forces politiques et sociales dans la cité française d’aujourd’hui. Nous entrerions dans un débat t
5 e qui est en son pouvoir pour réduire le scandale social . Aucun parti n’existe encore dans son pays, qui se consacre à la défe
6 es japonaises, à la création d’importantes œuvres sociales , enfin à la constitution d’un grand mouvement syndicaliste. Vocation
7  ? Si nous nous mettions tous à faire de l’action sociale , à jouer les Kagawa, et à vivre dans les quartiers miséreux, ne serai
8 pourquoi toute réforme de détail, ou toute œuvre sociale partielle apparaissent vouées à l’échec, tant qu’on n’aura pas recons
9 s du mal. Oui, la tâche la plus pratique, la plus sociale qui s’offre à nous, c’est bien une tâche spirituelle : retrouver cett
10 qu’il s’agit de rebâtir l’économie et les cadres sociaux . Vous voyez que nous retrouvons l’exigence spirituelle du chrétien. M
11 à bâtir ce système, à développer ses conséquences sociales , à imposer enfin à ses adeptes un style de vie communautaire, que tra
12 y trouverez toute une tactique nouvelle d’action sociale , toute une tactique de rupture avec le désordre établi, jusque dans l
3 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
13 ’esprit, entre les diverses activités humaines et sociales . Les années d’après-guerre seront probablement caractérisées par les
14 r de la théologie d’une Église à des applications sociales , culturelles, politiques ou économiques, il semblerait bon de fixer c
15 araît la plus féconde dans le domaine culturel et social est celle de Vocation (au sens calviniste et luthérien du mot, qui es
16 ppel. C’est le principe fondamental de tout ordre social que l’on peut appeler chrétien. On peut aussi accepter l’idée d’une v
17 oir une vocation. Maintenant les grandes maladies sociales et culturelles des temps modernes ont toutes cette caractéristique co
18 sens de la vocation car elle nie ses conséquences sociales et communautaires. La principale critique que l’on puisse adresser à
19 ogie qui nie la vocation personnelle ou un régime social qui dépouille l’homme de la liberté d’obéir à sa vocation sont incomp
20 coup de maisons dans le Royaume de Dieu. Un ordre social ne peut être qualifié de chrétien à moins qu’il ne soit fondé sur le
21 vocation divine, unique et inaliénable. Un ordre social chrétien sera ainsi œcuménique plutôt qu’unitarien. Il sera fédéral p
22 ralisé (dans les domaines culturels, religieux et sociaux ). Il placera les droits et les devoirs de l’individu (c’est-à-dire de
23 du au point de vue matériel). Les conséquences sociales de la vocation 1) Une doctrine chrétienne, centrée sur l’idée de l
24 ligieusement neutres comme le progrès, la justice sociale (de gauche), ou l’ordre social (de droite), l’intérêt national ou la
25 ogrès, la justice sociale (de gauche), ou l’ordre social (de droite), l’intérêt national ou la prospérité économique. Le devoi
26 x yeux de l’homme de la rue à une certaine classe sociale , à un ordre établi, ou à la réforme du moment. Elles cesseront d’être