1 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
1 que les forces qui sont encore vives dans l’ordre social par exemple, les chances et la nécessité d’une révolution se font jou
2 ritiques perspicaces et pessimistes de notre état social et culturel en plein déclin n’aboutissent, on l’a remarqué, qu’à préc
2 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
3 iert en partie par l’étude, en partie par le rang social . L’adjectif culturel se voit le plus souvent accouplé au substantif h
4 du travail, ait la signification d’une révolution sociale , c’est ce que l’on aurait peine à exagérer. Il n’implique pas seuleme
3 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
5 tre que l’arme de la bourgeoisie, dans ses luttes sociales et morales, scientifiques et religieuses, ce fut toujours la raison r
4 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
6 logique de Condillac, l’utopie d’une mathématique sociale telle que la rêva Condorcet11, voilà ce qui donne aux revendications
7 rançaise, à la considérer dans ses aboutissements sociaux et juridiques, n’a fait en somme qu’ajuster les faits au niveau du no
8 onsidérons maintenant le sort que le déterminisme social réserve à la culture, dans un monde régi par des lois calquées sur la
5 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
9 nnaître pour un temps, mais adapté aux conditions sociales renouvelées, et qu’il faut formuler d’urgence. Ce phénomène de dissoc
6 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
10 iches qui n’avaient plus de foi. Et la révolution sociale fut le mal du siècle des pauvres. Tout cela se passait sur fond d’ang
7 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
11 es dominent les fondements et la forme de l’ordre social et politique nouveau. » — « Le Führer est le Parti, le Parti est le F
8 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
12 nsiste à assimiler dictature et crime, discipline sociale et brutalité, volonté de servir et trahison des clercs, etc., tout ce
13 et leurs luttes épuisantes et stériles. Le corps social était malade, il fallait l’opérer d’urgence, à chaud, et nous y avons
14 maux qui étaient devenus aigus chez nous : luttes sociales , injustices économiques, décadence d’une culture séparée du peuple et
9 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
15 à une partie de son activité, qui est l’activité sociale ou politique. Elles imposent des disciplines qui valent pour le « pro
10 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
16 , de méthodes, d’instruments de travail, d’usages sociaux , de contrôles officiels (examens, diplômes et titres) qu’on ne saurai
17 les ont une origine commune. De même que la crise sociale est suspendue à une certaine confusion du travailleur réel et respons
18 ions morales et sociales76. Le fameux « compromis social  » à la nécessité duquel concluent, non sans soulagement, les moralist
19 és pour nous — l’État qui sanctionnera la lâcheté sociale par décret des tyrans, la pensée sans douleur par des diplômes et des
20 admettre comme fatal le renversement d’un système social par ses seules victimes et à leur seul profit. Loi démentie pourtant
11 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
21 nous-mêmes les grands ébranlements personnels ou sociaux . L’élite intellectuelle, en France, pressent déjà que son affadisseme
22 e miracle. C’est que nous héritons d’une faillite sociale , c’est-à-dire d’une culture et d’une économie qui n’ont plus de mesur
23 ême de l’inquiétude métaphysique et de l’angoisse sociale qui nous obsèdent. Individu et masses, telles sont les déviations d’u
24 ersonne. On songe ici tout de suite à la question sociale . On se souvient peut-être aussi des libéraux spiritualistes qui aimai
25 aient à dire : « La solution des grands problèmes sociaux est une question de morale individuelle. » L’originalité d’une morale
26 morale individuelle apte à résoudre les conflits sociaux se réduirait probablement aux vertus de surdité, de cécité et de muti
27 orme négative : le collectif. Ramener la question sociale aux limites de la personne, c’est constater que la question sociale,
28 s de la personne, c’est constater que la question sociale , en tant qu’elle est concrète, c’est-à-dire en tant qu’elle exige de
29 nent en fin de compte retentir tous les problèmes sociaux et spirituels. C’est en elle qu’ils provoquent un écho véritablement
30 ne est aussi, par conséquent, l’individu moral et social par excellence ; mais dans son acte seulement, c’est-à-dire dans l’in
31 nnel. Penser en acte, ce n’est pas « descendre au social  », ni davantage trahir l’esprit pour des fins « bassement utilitaires
32 ut le xixe , n’osait imaginer de réalisations que sociales  : car il faut bien qu’on s’y mette à plusieurs, rassurante perspectiv
33 isément celle qui détermine les grands mouvements sociaux et politiques, domaine où la culture que j’attaque situe l’action, au
34 C’est le thème le plus frappant de la philosophie sociale actuelle. Pour me borner au domaine français, je citerai : Renouvier,
35 aard. 98. Ce qui ne signifie pas que la question sociale n’ait un aspect nécessairement abstrait (questions d’organisation tec