1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 que, ou furieux, ou content, etc. ; 3 — (problème social ) — si les contacts inévitables et quotidiens entre un « intellectuel 
2 homme instruit jouit d’une certaine considération sociale , sait se débrouiller à Paris et peut faire de beaux discours. Dans ce
3 ince et la vie quotidienne, une foule de réalités sociales passionnantes avec lesquelles j’ai hâte de confronter les hypothèses
4 iques, ou sur la philanthropie. On parle du péril social créé par le chômage, dont on admet généralement qu’il est démoralisan
5 ysement en profondeur — et non plus en surface —, social et non plus géographique… 21 janvier 1934 (dans l’île) Nous som
6 934 Sur la pauvreté. — Elle n’est un problème social si grave que parce qu’elle est d’abord un problème moral non résolu.
7 e faut être ni riche ni pauvre, selon les mesures sociales qui ne valent jamais que pour « les autres ». Il faut simplement être
8 e toute l’Histoire. ⁂ Goethe vivait dans un ordre social dont les signes visibles et tangibles paraissaient solidement organis
9 survivre à Werther — et de supporter la condition sociale , ce sera pour Goethe, désormais, de se construire un ordre individuel
10 ré à son vertige individuel, rompant avec l’ordre social . Un Werther d’aujourd’hui, ce serait l’homme qui céderait au vertige
11 hui, ce serait l’homme qui céderait au vertige du social démesuré, rompant avec son ordre individuel. Le suicide de Maïakovski
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
12 vent pas y faire ». (Légère nuance de supériorité sociale chez Simard.) Nos hôtes nous avaient signalé la famille d’un mineur r
13 araissent pas du tout se considérer comme un type social d’exception. Combien y a-t-il de classes entre la bourgeoisie des vil
14 e supériorité qu’ils ne peuvent attribuer au rang social ni au salaire, c’est évident, mais seulement à leur religion. En véri
15 ons économiques. On ne comprend rien à la réalité sociale de ce canton si l’on fait abstraction de tout cela dont le marxisme,
16 uppression artificielle des conditions concrètes, sociales ou spirituelles, qui sont celles de chaque homme existant. (Ne pas co
17 ieux communs, sur quoi repose, tacitement, la vie sociale , sont aujourd’hui vidés de leur signification à la fois symbolique et
18 à d’autres. Il reste par bonheur : les assurances sociales , vie, décès, « avec doublage », vieillesse, accidents du travail, inc
19 acquérir une situation bien définie dans le corps social .) Nous sommes méprisés dans la mesure où nous sommes intellectuels, e
20 je viens de formuler. Premier fait : l’équilibre social doit être quelque chose de mouvant. Tout équilibre stable et sclérosé
21 on. Ici interviendra le second fait : l’équilibre social , pour rester sain, mouvant, tendu, doit être orienté constamment par
22 grès d’instituteurs, l’autre à un cercle d’études sociales . Les instituteurs voudraient que je leur parle de l’éducation de la p
23 rle de l’éducation de la personnalité ; le cercle social , du mouvement personnaliste. J’irai. Je me fais une règle d’accepter
24 s : congrès d’étudiants, cours ruraux, « journées sociales  », amateurs de littérature, philosophes, paysans, cercles d’hommes, g
25 x qui ne bénéficient pas de la loi des assurances sociales ont intérêt à assister à la conférence. L’organisation lutte afin de
26 ans les partis d’extrême gauche, c’est que l’état social est à peu près paradisiaque. » J’ajouterais peut-être ceci : En tout
27 tres aspects. Ces deux hommes sont du même niveau social , sans doute parents, de mœurs et de langage pareils. S’ils s’opposent
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
28 la couvrait toute l’injustice concrète de l’ordre social . Aujourd’hui, on invoque le devenir dialectique de l’histoire (« Prog