1 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
1 le voir. Le fait géographique du Gothard, le fait social de l’existence des coopératives forestières, le fait économique des é
2 s avantages de fait des plus grands. Dans le plan social , ce refus instinctif de toute hégémonie devait se traduire, dès les p
3 du xixe . Cependant, au point de vue politique et social , la période qui sépare la Réformation de la Révolution française est
4 sses de la Convention. Au repliement politique et social que représentent les xviie et xviiie siècles, il faut rattacher un
2 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
5 n question jusqu’à nos jours. L’essor économique, social et culturel de la Suisse fut immédiat. Aucune des catastrophes prédit
6 nous l’avons remarqué plus haut.) Les programmes sociaux des partis ne présentent pas de différences aussi profondes que dans
7 ossibilités de légiférer en matière économique et sociale . ⁂ Les penseurs suisses ont souvent souligné les avantages que présen
3 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
8 besoins, il doit en résulter un certain équilibre social . Et c’est en effet l’impression générale que donne la Suisse. Les iné
9 es sont beaucoup plus des associations d’entraide sociale que des foyers d’agitation et d’idéologie partisane. Leurs activités
10 rs aux chômeurs, protection du travail, politique sociale . On pourrait en somme les comparer à des coopératives d’assurances. E
11 ique des individus. En d’autres termes, le statut social et le statut matériel, en Suisse, nous semblent dépendre moins automa
12 l’étatisme, d’une part, et vers certains progrès sociaux ou rationnels d’autre part. Par ailleurs, elle freine utilement les c
4 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
13 La famille Dans tous les pays de structure sociale très composite, comme ceux qui appartiennent à la civilisation occide
14 s où « tout le monde se connaît », où le contrôle social et le jugement moral exercent une forte pression conservatrice sur le
15 e la moyenne et pourrait donc menacer l’équilibre social , si difficilement obtenu en dépit de tant de diversités ; la volonté
16 nfant le sens de la responsabilité personnelle et sociale , selon la maxime d’Alexandre Vinet31 : « Je veux l’homme maître de lu
17 13, selon les cantons. Quel que soit leur niveau social , qu’ils deviennent plus tard ouvriers ou professeurs, paysans ou comm
18 e même accent, et appartiennent aux mêmes milieux sociaux  : petite, moyenne ou grande bourgeoisie. Le système de la ronde des p
19 r, prolonge et renouvelle le brassage des classes sociales opéré à la base par l’école primaire. Ni antimilitariste ni militaris
5 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
20 des montagnes et les cavernes. Leur organisation sociale est nettement plus « démocratique » que celle des Burgondes, grands p
21 eligieuse, tandis que les conflits économiques et sociaux passaient au premier plan et nourrissaient des passions bien différen
22 s du citoyen, inséparables de ses responsabilités sociales et spirituelles. Le fédéralisme, au sens complet du terme cette fois-
23 fort timide dans ses revendications politiques ou sociales . Cependant, bien que l’État demeure officiellement laïque, il ne l’es
24 vique, l’activité philanthropique, certaines lois sociales , et de brider par des scrupules sincères le matérialisme assez épais