1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
1 rquent les étapes de cette dissolution du système social tripartite hérité de l’ancêtre aryen. Sur l’arrière-fond commun, les
2 s leur vie religieuse, moins encore dans leur vie sociale . Mais c’est sans doute lorsqu’on se pose la question : que vaut un ho
3 serait le cas au plan de l’économie ou de l’état social par exemple ? Je cherchais à cerner les options primordiales qui ont
4 ant les « résistants » au processus d’intégration sociale . 4. Il y a peut-être en Inde autant d’idoles que d’habitants, si l’o
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
5 dre et des institutions. Or, au plan politique et social , c’est le monde romain qui existe seul. L’Église va donc s’organiser
6 par sa conformité avec les règles du sacré ou du social , mais que son sens dépend d’une attitude intime, d’une libre apprécia
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
7 iveau de réalité où ce même mot désignera le rôle social de l’homme, autant que sa dignité métaphysique ? Que ce transfert ait
8 t le mot décisif. Mais les réalités politiques et sociales élaborées par ces trois mondes sont entrées elles aussi en symbiose,
9 Institutions dûment hiérarchisées. Ce puritanisme social , cette morale du service de l’État, fera la grandeur de l’Empire et l
10 ntre les excès alternés de l’individualisme et du social . Et dès lors qu’il était issu de contradictions peut-être insurmontab
11 nger à soi-même dans une cité trop vaste. Du vide social créé par l’individualisme monte l’appel à l’ordre à tout prix. Et l’O
12 réinvention de l’individu puis de ses excès, vide social , réaction de l’État, dictature, sacré restauré, lassitude, vide de l’
13 Mais déjà la Réforme recrée une morale du service social au nom de la liberté bien tempérée, et voilà qui évitera par la suite
14 sa défense et de rallier l’ensemble de ses forces sociales autour d’un grand principe ou d’un espoir commun. Mais le parallèle s
15 apportait à la société aucun concept juridique ou social nouveau. Elle accepta donc sans résistance, sans vraie répugnance, le
16 m duquel tous les autres « concepts juridiques et sociaux  » de l’Antiquité allaient subir une progressive refonte et une série
17 tout indépendant des circonstances politiques et sociales … Je ne m’attacherai, ici, qu’à la forme commune que revêtent les rais
18 t à la fois distinct, unique, mais lié à un corps social , à des semblables. Il est libre mais responsable. Le maximum de liber
19 rté est liée dans son esprit à l’idée de l’erreur sociale , et signifie les sanctions immédiates de la Terreur. Ainsi la fuite d
20 gement et l’absorption complète dans l’engagement social entraînent identiquement une chute de la tension, et par suite, la pe
21 nt liés celui qui refuse de s’occuper de la chose sociale et celui qui cède à la tyrannie, l’égoïste et l’embrigadé, celui qui
22 seraient leurs shudras, et la foule des « déchets sociaux  », opposants, anciens nobles, bourgeois, déviationnistes et saboteurs
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
23 pris de passion viole tous les interdits moraux, sociaux et religieux ; Iseut trahit tous ses serments sacrés, et dans la scèn
24 catastrophisme passionnel se répand dans le corps social , il prend le nom de Révolution. L’idée et la réalité de ce phénomène,
25 ois de l’instabilité de nos régimes politiques et sociaux et d’une recherche perpétuelle du vrai civisme, inconnue dans les soc
26 ire du modèle spirituel au phénomène politique et social ne semble pas aller de soi. Il paraît même douteux que les premiers c
27 e a pu contribuer à modifier certaines structures sociales décidément incompatibles avec sa conception de l’homme37. Nos révolut
28 ndividu ne se sent plus encadré ni relié, le vide social appelle un ordre autoritaire. Ici peut naître la révolution. Deux for
29 rofessionnelles. Ces réflexes de défense du corps social ne s’exerçant pas en Orient, la maladie nationaliste peut y prendre d
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
30 pouvoirs. En présence d’une doctrine politique ou sociale , de l’action d’un pays ou de l’option d’un homme, il n’est donc plus
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
31 idu et société, etc. dans le domaine politique et social . Et pourtant, ces polarités reproduisent le même type de tension néce
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
32 xode au Yucatan, et révolutionné tout leur régime social . Mais on ne voit pas que nos conquêtes techniques aient bouleversé au
33 rs vers les applications. Et cela, dans un climat social et politique devenu très favorable aux entreprises brutales de ceux q
34 ainsi que les applications de la science à la vie sociale , favorisées par une mystique qui tendait au salut conjoint du cosmos
35 cent ans de retard par la conscience des « crimes sociaux  » de leur classe, influencés par la lecture de leurs meilleurs penseu
36 égler le phénomène technique, sera donc la morale sociale , définie par les grands États. L’oubli des buts derniers de l’aventur
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
37 nfusions millénaires avec l’État, avec une classe sociale , ou avec telle notion particulière du cosmos. Quant aux ambivalences
38 us constatons le rythme accéléré de l’application sociale des inventions : il avait fallu au moins deux siècles à la conscience
39 e ou néfaste, vont se développer les conséquences sociales de ces recherches. Or c’est précisément notre prise de conscience de
40 sur les esprits, donc pratiquement de l’entropie sociale , l’URSS est alors au premier rang, ouvrant la voie. Ce qui a pris le
41 entatives de résoudre une bonne fois nos tensions sociales ou politiques, culturelles ou religieuses. Nous ne pourrions jamais y
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
42 e existence comparable (du point de vue du statut social ) à celle des parias et coolies : certes moins dure matériellement, ma
43 se des partis pour ou contre un projet de réforme sociale , d’aménagement financier ou technique, c’est mettre aux voix la loi d
44 signe, d’ailleurs ambigu, du Progrès technique et social  ? 91. Ce sont aussi les pays où le sens du groupe privé, spontaném