1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Note liminaire
1 ans le conflit entre la vie sexuelle et la morale sociale . Avant lui, Marx avait osé une analyse non moins « choquante » du ref
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — L’amour et la personne dans le monde christianisé
2 ique cohérente de type personnaliste, et non plus sociale ou sacrée comme dans les autres religions. Il n’en est que plus frapp
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Naissance de l’érotisme occidental
3 lousie, ou parce qu’on est lésé dans son orgueil ( social ), mais on ne peut pas mourir d’amour (la métaphore elle-même est ridi
4 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Présence des mythes et leurs pouvoirs dans divers ordres
4 tient beaucoup moins à quelque répression d’ordre social , moral ou religieux (comme dans le cas des complexes, selon Freud) qu
5 ligieuse ou métaphysique, à l’éthique de l’action sociale ou de l’aventure individuelle. Je vois ainsi Don Juan dans l’allure e
5 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Invasion de l’érotisme au xxe siècle
6 ue de la foule élabore à l’abri de toute sanction sociale  : car c’est là qu’on peut voir apparaître le sens réel du phénomène q
6 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Soulèvement des puissances animiques
7 ’horaire, du rendement mesurable, des disciplines sociales , et d’une manière générale des comportements rationnels, qu’un soulèv
8 ences de l’instinct et se heurtent aux décrets du social . Elle est aussi le domaine de ces passions qui déjouent les « program
9 tions et délires collectifs, au plan politique et social  ; décri des lois et conventions dans tous les ordres, maladies mental
7 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Pour une mythanalyse de la culture
10 en question l’ensemble des rapports personnels et sociaux , éthiques et spirituels, qui constituent l’amour, la littérature érot
11 op souvent inconscientes, spirituelles autant que sociales . Nous arriverons alors, en connaissance de cause, devant le vrai prob
8 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
12 e Tristan d’Iseut — l’obstacle étant généralement social (moral ou coutumier, voire politique) à tel point qu’on le voit se co
13 son, qu’elle était « en réalité » une description sociale , morale ou politique de l’Autriche impériale, ou des États-Unis, ou d
14 le même temps qu’il se voit rejeté par le milieu social , ses lois et ses coutumes. Abandonné par sa nymphet, il commet un cri
15 de et ironique. Mais elle appartenait à un milieu social , à un clan politique et culturel à la fois décadent et conventionnel,
16 ie d’extase, mais qui le sépare en fait de la vie sociale . Mon héros devient moralement un exilé de l’intérieur, comme je suis
17 , antisociale par définition, donc liée au milieu social par un litige permanent hors duquel elle n’existerait point, et dont
18 man réaliste eût fait place au poème et la satire sociale au lyrisme intérieur. L’hypothèse n’est pas arbitraire, car c’est pré
19 l’investigation des relations humaines, des rôles sociaux , des problèmes de l’amour et des buts de la vie confèrent aux deux-mi
20 ur « délivré des contre-courants et des aversions sociales et sexuelles » : Il rêvait d’une femme absolument inaccessible. Elle
21 supérieurement intelligents, intégrés dans la vie sociale d’une capitale européenne mais irrités par son insignifiance, remplit
22 gard du monde. Le moment négateur du monde et du social , inhérent à toute vraie passion, n’apparaît cependant, aux yeux des p
23 issement dans l’Ile, symbolique de l’abolition du social , dévoile l’échec fondamental de toute passion : Entre deux êtres iso
24 l respire tout ce qui règle officiellement la vie sociale . D’où la présence continuelle, dans nos trois romans tristaniens, de
25 plus qu’elle ne relève d’un système politique ou social différent ; en d’autres termes, l’hostilité du passionné est dirigée
26 s, l’hostilité du passionné est dirigée contre le social en soi, et non point provoquée par la nature particulière du régime p
27 ue nouvelle doctrine annonciatrice de subversions sociales — comme il n’en manquait pas au xiie siècle — mais parce qu’il est d
28 raîne pas la mise à mort instantanée, physique ou sociale , du fauteur. La liberté sexuelle des très jeunes gens dans l’Amérique
29 a contagion. Il y a plus. La nature des interdits sociaux détermine le niveau psychologique et le style même d’un roman. Le Doc
30 s diffère du tout dans les deux cas. Politique et sociale en URSS, donc extérieure, plus primitive en quelque sorte, elle ne me
31 mais simplement soignée, aux frais de la Sécurité sociale . Quel génie saura-t-il déjouer ce plan d’asepsie spirituelle ? Mais j
32 obstacles, plus subtils et tenaces que les tabous sociaux . J’y ai fait allusion à propos de Musil. S’il est vrai que la passion
9 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Don Juan
33 ger ce qui peut compromettre un certain équilibre social que les mœurs ont pour but de maintenir, cet équilibre étant d’ailleu
10 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
34 rsonnel, et qu’on pourrait confondre avec un sens social humanitaire, serait-il vraiment chrétien selon la conception kierkega
35 lexes, dont les termes de base sont le sexuel, le social et le sentimental. Supposons que la synthèse des trois termes s’opère
36 n cas statique, au sens où la supposent la morale sociale et ses lois laïques ou religieuses. Car elle sera bientôt soumise à l
37 s insurmontables, qui sont généralement de nature sociale  : ou bien il s’exalte et les nie — ou bien il renonce et les hait. Bi
38 le mariage est condamné : puisqu’il est la durée sociale , l’un des deux mythes pousse à le dépasser, l’autre à le miner. L’un
39 ristan serait un mari manqué pour avoir manqué le social et surcompensé cet échec par la passion ; tandis que Don Juan serait
40 tan manqué, pour avoir reculé à la fois devant le social et le sentimental52. Mais comme il n’est guère de mariage qui parvien
41 individuelle, ou même un couple, cette « cellule sociale  » : son bonheur sera conditionné par la présence des deux tendances a
42 tions déterminées dans l’homme par son « emploi » social ou son éthique utilitaire. N’y a-t-il donc pas de liberté ? Ou bien l
11 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
43 , qui en était la rançon. Ils adoptent nos formes sociales , nos procédés de gouvernement et nos techniques, mais non pas les ten
44 pour l’esprit, qu’indifférent. (Quoique la morale sociale condamne radicalement l’adultère de la femme mariée ; mais ce n’est p
45 du transformer l’ensemble des réalités humaines : sociales , économiques et politiques, ou même morales. D’une part (en tant que
46 hnique et les sciences, mais aussi nos structures sociales et politiques, les droits de l’homme et une extraordinaire avidité. L
12 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — Post-scriptum
47 lles valent pour la sexualité proprement dite, le social et l’éducation ; pour tout ce qu’il y a de social et de sexuel dans l
48 social et l’éducation ; pour tout ce qu’il y a de social et de sexuel dans le mariage, les liaisons, etc. Non pour l’amour pro